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Votre roman-feuilleton estival : Ramuntcho de Pierre Loti

dimanche 11 août 2024dimanche 11 août 2024 sur Rémi Hugues

– À présent, conte-moi ton affaire, mon petit, – insiste Itchoua à l’oreille de Ramuntcho. – Oh ! je me doute bien du coup que tu médites ! Gracieuse, hein ?… C’est ça, n’est-ce pas ?… C’est un coup difficile, tu m’entends… D’ailleurs, je n’aime pas porter tort à la religion, moi, tu sais… Et puis, j’ai ma place de chantre, que je risque de perdre à ce jeu-là… Voyons, combien me donneras-tu d’argent, si je mène tout à bonne fin, pour contenter ton envie ?…

Il avait déjà prévu, Ramuntcho, que ce sombre concours lui coûterait fort cher, Itchoua étant, en effet, un homme d’Église, dont il faudrait d’abord acheter la conscience ; et, très troublé, le sang aux joues, il accorde, après discussion, jusqu’à mille francs. D’ailleurs, s’il amasse de l’argent, ce n’est que dans le but de retrouver Gracieuse, et pourvu qu’il lui reste de quoi passer aux Amériques avec elle, que lui importe !…

Et, maintenant que son secret est connu d’Itchoua, maintenant que son cher projet s’élabore dans cette cervelle opiniâtre et rusée, il lui semble que tout vient de faire un pas décisif vers l’exécution, que tout est subitement devenu réel et prochain. Alors, au milieu du délabrement lugubre de ce lieu, parmi ces hommes, qui sont moins que jamais ses pareils, il s’isole dans un immense espoir d’amour.

On boit une dernière fois ensemble, tous à la ronde, choquant les verres très fort ; puis, on repart, toujours dans l’épaisse nuit et sous la pluie incessante, mais cette fois par la grande route, marchant en bande et chantant. Rien dans les mains, rien dans les poches : on est à présent des gens quelconques, revenant d’une promenade toute naturelle.

À l’arrière-garde, un peu loin des chanteurs d’en avant, Itchoua, sur ses longues jambes d’échassier, chemine la main appuyée à l’épaule de Ramuntcho. Intéressé et ardent au succès, depuis que la somme est convenue, il lui souffle à l’oreille ses impérieux avis. Comme Arrochkoa, il veut qu’on agisse avec une brusquerie atterrante, dans le saisissement d’une première entrevue qui aura lieu le soir, aussi tard que le permettra la règle de la communauté, à une heure indécise et crépusculaire, quand le village, au-dessous du petit couvent mal gardé, commencera de s’endormir.

– Et surtout, mon garçon, dit-il, ne te montre pas avant de tenter le coup. Qu’elle ne t’ait pas vu, tu m’entends bien, qu’elle ne sache seulement pas ton retour au pays !… sans quoi tu perdrais tout l’avantage de la surprise…

Tandis que Ramuntcho écoute et songe en silence, les autres, qui ouvrent la marche, chantent toujours la même vieille chanson pour rythmer leurs pas. Et ainsi l’on rentre à Landachkoa, village de France, passant sur le pont de la Nivelle, à la barbe des carabiniers d’Espagne.

Ils n’ont d’ailleurs aucune illusion, les carabiniers de veille, sur ce que sont venus faire chez eux, à une heure si noire, ces hommes si mouillés…

X

L’hiver, le vrai hiver s’étendit par degrés sur le pays basque, après ces quelques jours de gelée qui étaient venus anéantir les plantes annuelles, changer l’aspect trompeur des campagnes, préparer le suivant renouveau.

Et Ramuntcho prit tout doucement ses habitudes d’abandonné ; dans sa maison, qu’il habitait encore, sans personne pour le servir, il s’arrangeait seul, comme aux colonies ou à la caserne, connaissant les mille petits détails d’entretien que pratiquent les soldats soigneux. Il conservait l’orgueil de sa tenue extérieure, s’habillait proprement et bien, le ruban des braves à la boutonnière, la manche toujours entourée d’un large crêpe.

D’abord il était peu assidu aux cidreries de village, où les hommes s’assemblent par les froides soirées. En ces trois ans de voyages, de lectures, de causeries avec les uns et les autres, trop d’idées nouvelles avaient pénétré dans son esprit déjà ouvert ; parmi ses compagnons d’autrefois, il se sentait plus déclassé qu’avant, plus détaché des mille petites choses dont leur vie était composée.

Peu à peu cependant, à force d’être seul, à force de passer devant ces salles de buveurs, – sur les vitres desquelles toujours quelque lampe dessine les ombres des bérets attablés, – il avait fini par se faire une coutume d’entrer, et de s’asseoir, lui aussi.

C’était la saison où les Alliages pyrénéens, débarrassés des promeneurs que les étés y amènent, enfermés par les nuées, les brumes ou les neiges, se retrouvent davantage tels qu’aux anciens temps. Dans ces cidreries – seuls petits points éclairés, vivants, au milieu de l’immense obscurité vide des campagnes – un peu de l’Esprit d’autrefois se ranime encore, aux veillées d’hiver. En avant des grands tonneaux de cidre rangés dans les fonds où il fait noir, la lampe, suspendue aux solives, jette sa lumière sur les images de saints qui décorent les murailles, sur les groupes de montagnards qui causent et qui fument. Parfois quelqu’un chante une complainte venue de la nuit des siècles ; un battement de tambourin fait revivre de vieux rythmes oubliés ; un raclement de guitare réveille une tristesse de l’époque des Maures… Ou bien, l’un devant l’autre, deux hommes, castagnettes en mains, tout à coup dansent le fandango, en se balançant avec une grâce antique.

Et, de ces innocents petits cabarets, l’on se retire de bonne heure, – surtout par ces mauvaises nuits pluvieuses dont les ténèbres sont si particulièrement propices à la contrebande, chacun ici ayant quelque chose de clandestin à faire là-bas, du côté de l’Espagne.

Dans de tels lieux, en compagnie d’Arrochkoa, Ramuntcho mûrissait et commentait son cher projet sacrilège ; ou bien, – durant les belles nuits de lune qui ne permettent de rien tenter à la frontière, – c’était sur les routes, où tous deux, par habitude de noctambules, faisaient longuement les cent pas ensemble.

De persistants scrupules religieux l’arrêtaient encore beaucoup, sans qu’il s’en rendît compte, des scrupules qui pourtant ne s’expliquaient plus, puisqu’il avait cessé de croire. Mais toute sa volonté, toute son audace, toute sa vie, se concentraient et tendaient, de plus en plus, vers ce but unique.

Et la défense, faite par Itchoua, de revoir Gracieuse avant la grande tentative, exaspérait son impatient rêve.

L’hiver, capricieux comme toujours dans ce pays, suivait sa marche inégale, avec, de temps en temps, des surprises de soleil et de chaleur. C’étaient des pluies de déluge, de grandes bourrasques saines qui montaient de la mer de Biscaye, s’engouffraient dans les vallées, courbant les arbres furieusement. Et puis, des reprises de vent de sud, des souffles chauds comme en été, des brises qui sentaient l’Afrique, sous un ciel à la fois haut et sombre, entre des montagnes d’une intense couleur brune. Et aussi, quelques matins glacés, où l’on voyait, en s’éveillant, les cimes devenues neigeuses et blanches.

L’envie le prenait souvent de tout brusquer… Mais il y avait cette affreuse crainte de ne pas réussir, et de retomber alors sur soi-même, seul à jamais, n’ayant plus d’espoir dans la vie.

D’ailleurs, les prétextes raisonnables pour attendre ne manquaient pas. Il fallait bien en avoir fini avec les hommes d’affaires, avoir réglé la vente de la maison et réalisé, pour la fuite, tout l’argent possible. Il fallait aussi connaître la réponse de l’oncle Ignacio, auquel il avait annoncé son émigration prochaine et chez qui, en arrivant là-bas, il espérait encore trouver un asile.

Ainsi les jours passaient et bientôt allait fermenter le hâtif printemps. Déjà les primevères jaunes et les gentianes bleues, en avance ici de plusieurs semaines, fleurissaient dans les bois et le long des chemins, aux derniers soleils de janvier…

XI

On est cette fois dans la cidrerie du hameau de Gastelugaïn, près de la frontière, attendant le moment de sortir avec des caisses de bijouterie et d’armes.

Et c’est Itchoua qui parle :

– Si elle hésite, vois-tu… et elle n’hésitera pas, sois-en sûr… mais enfin, si elle hésite, eh bien ! nous l’enlèverons… Laisse-moi mener ça, mon plan est fait. Ce sera le soir, tu m’entends bien ?… Nous la conduirons n’importe où pour l’enfermer dans une chambre avec toi… Par exemple, si ça tourne mal… enfin, supposons que je sois dans l’obligation de quitter le pays, moi, après avoir fait ce coup pour ton plaisir ; alors, il faudra bien me donner plus d’argent que ça, tu comprends… Au moins, que je puisse aller chercher mon pain en Espagne…

– En Espagne !… Quoi ? Alors, comment comptez-vous donc vous y prendre, Itchoua ? Vous n’avez pas dans la tête de faire des choses trop grades, au moins ?

– Oh ! là, n’aie pas peur, mon ami, je n’ai l’envie d’assassiner personne.

– Dame ! vous parlez de vous sauver…

– Eh ! mon Dieu, j’ai dit ça comme autre chose, tu sais. D’abord, elles ne vont plus, les affaires, depuis quelque temps. Et puis, admettons que ça tourne mal, comme je te disais, et que la police fasse une enquête. Eh bien ! j’aimerais mieux partir, c’est sûr… car ces messieurs de la Justice, quand une fois leur nez s’est fourré chez vous, ils vont chercher tout ce qui s’est passé dans les temps, et ça n’en finit plus…

Au fond de ses yeux, expressifs tout à coup, avaient paru le crime et la peur. Et Ramuntcho regardait avec un surcroît d’inquiétude cet homme, que l’on croyait solidement établi dans le pays, avec du bien au soleil, et qui acceptait si facilement l’idée de s’enfuir. Quel bandit était-il donc aussi, pour tant redouter la Justice ?… Et quelles pouvaient être ces choses, qui s’étaient passées « dans les temps » ?… Après un silence entre eux, il reprit plus bas, en méfiance extrême :

– D’ailleurs, l’enfermer… Vous dites ça sérieusement, Itchoua ?… Et où donc l’enfermerais-je, s’il vous plaît ? Je n’ai pas de château, moi, ni d’oubliettes, pour la garder cachée…

Alors Itchoua, avec un sourire de faune qu’on ne lui connaissait pas, en lui frappant sur l’épaule :

– Oh ! l’enfermer… pour une nuit seulement, mon petit !… Ça suffira, tu peux m’en croire… Elles sont toutes les mêmes, vois-tu : le premier pas leur coûte ; mais le second, elles le font toutes seules et plus vite qu’on ne pense. Est-ce que tu t’imagines qu’elle voudra rentrer chez les bonnes sœurs, quand une fois elle en aura goûté ?… ■   (À suivre)

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1 commentaire pour “Votre roman-feuilleton estival : Ramuntcho de Pierre Loti”

  1. Anna
    dimanche 11 août 2024 at 10 h 02 min | Répondre

    Finalement, au bout de tous ces jours de lecture, oui, c’est un bon roman !

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