
Les commentaires fusent sur les réseaux sociaux où ces images circulent. Nous nous en abstiendrons. Sur sa page FB, Etienne Lombard les dédie à ceux « qui nous expliquent que l’armée Russe va attaquer la Tour Eiffel demain matin. ». Et sur la sienne, Stéphane Blanchonnet écrit : « Si l’on raisonne à échelle historique et non à échelle de chaîne info, ce qui se passe n’est qu’un très timide rééquilibrage. » Sous le grand démocrate que fut Roosevelt, l’Ukraine, la Crimée, la Biélorussie, les Pays baltes étaient russes, à l’évidence, et l’Europe Centrale toute entière était livrée à Staline à Yalta, sans que le moindre Emmanuel Macron de ce temps là, ni personne parmi les gens sérieux, ne l’ait jamais contesté. Cela ne veut pas dire qu’il faut tout consentir aux Russes ni leur faire confiance les yeux fermés. Cela veut dire qu’il faut raison garder et conserver le sens de la juste mesure. ■
Plus personne entre les «politiques» et leurs «commentateurs» n’a la première idée un tant soit peu intelligente de ce qu’ils aimeraient confusément appeler, peut-être, la «tectonique des plaques géopolitiques» et des tremblements que cela peut occasionner (géo)-logiquement.
Remonter un peu jusqu’à un mille ans en arrière – en 1988, je me rappelle avoir célébrer et commémorer ce millénaire, notamment, par l’organisation d’un concert de chants liturgiques orthodoxes russes en l’église Saint-Denis de Crépy-en-Valois –, pour le Baptême selon le rite orthodoxe grec de Vladimir Ier Veleki («le grand»), qui était un Varègue, c’est-à-dire un Norrain, non un Slave, régnant sur Kiev, d’où la formule «Rus’ de Kiev», autrement dit, «Terre gouvernée» ou, pour peut-être mieux dire encore, «gouvernail de la Terre», ce qui, au fond, se traduit en langage moderne par le mot «Capitale» – ce que Kiev devint, bel et bien alors, succédant à Novgorod.
On peut encore remonter à d’autres temps moins anciens, lorsque Lithuaniens et Polonais alliés ont envahi une partie de l’Ukraine, ou quand la non encore Prusse des chevaliers Teutoniques alliés des Suédois avait des vues sur la jeune Russie du prince de Novgorod, Alexandre Newski, investi par les Mongols de la «Horde d’Or» (s’il vous plaît !!!!) pour la principauté de Kiev ; etc., etc., etc.
Par conséquent, les analystes abrutis pourraient considérer «historiquement» qu’il y a lieu de réprimer durement la souveraineté lithuanienne actuelle du chef que ce pays de la Baltique a envahi l’Ukraine et, déchoir la Pologne de certaines de ses terres actuelles, qui empiètent sur celles d’Ukraine ; je redis etc., etc., etc. Sans compter qu’il conviendrait peut-être bien de restituer aux descendants actuels de Genghis Khan, donc et forcément aux Turcs, une partie de la Russie et, surtout, l’Ukraine, du moins, la principauté de Kiev… Qu’Erdogan y aille donc à son tour.
Que toutes ces misérables volailles piaillantes mettent un peu leur vil bec bas, s’occupent de leurs oignons sur leurs propres terres plutôt que de jouer au «devoir d’ingérence» là où ils n’ont que faire !
Si ces dégénérés à cervelles préfabriquées ne sont pas éliminés – et vit’fait ! –, je vous le dis, ça va méchamment chanter pour la France d’ici aux lendemains prochains.
Prions Dieu.
Bonjour Monsieur Gattegno,
Je lis avec attention vos bons commentaires, souvent avec amusement les réponses, telle que celle sur Châteaubriant. Vous est-il possible de me conseiller un bel ouvrage complet et illustré sur l’histoire de la Russie? vous pouvez me répondre par mon adresse mail si cela est possible. Merci.
Monsieur Le Chêne, je n’ai à la mémoire que deux «Histoire de la Russie», comme indiqué tout à l’heure (mais je n’avais alors pas vu le petit mot à mon intention), à savoir le «Que sais-je?» de Pierre Pascal et les trois volumes de Molioukov, Seignobos et un autre dont le nom ne m’est plus présent. Je suis bien allé farfouiller dans ma bibliothèque, mais suis dans l’incapacité de me rappeler où j’ai bien pu ranger les deux ou trois livres sur la Russie que je devrais encore posséder (sauf à les avoir égarer) – Je n’ai su remettre la main que sur «La Religion du peuple russe», de Pierre Pascal, publié à L’Âge d’Homme dans les années soixante-dix ; petit livre qui en disait déjà plus que n’importe quelle autre volume, fût-il encyclopédique…
Je ne peux vous répondre sur votre adresse courriel, vous ne l’avez pas indiqué. Si cela vous amuse de l’avoir et de m’y sonner les cloches, voici la mienne : david.gattegno@wanadoo.fr
Rien ne vaut un bon dessin ou une carte pour bien comprendre que l’on nous prends pour des imbéciles. Merci.
Nous nous en abstiendront serait mieux orthographiquement avec un « S ».
C’est la république qui avec la révolution puis le 1er Empire a fâché la France avec la Russie. Avant, la Russie au moins en diplomatie, parlait en français. Et avec Micron, le troisième en pire, c’est la poudre qui va parler. Ce type ferait la fortune d’un psychiatre (ou le rendrait fou !).
Noël Stassinet a raison de rétablir la désinence en s de la première personne du pluriel dans l’article, mais, dans la même foulée, il aurait dû reprendre les deux infinitifs fautifs de mon commentaire, en place des participes requis (à «célébrer» et «commémorer», comme quoi quand on se pique de penser on en vient à négliger de réfléchir un tantinet aux choses les plus immédiatement élémentaires).
De plus, je crois que Noël Stassinet commet une bévue dans son alternative entre la fortune éventuelle du psychiatre ou qu’il devienne fou : le psy-chie-âtre, c’est l’poisson, lui-même, le Maqueron (assez vain blanc, du reste), qui prend sa propre pourriture pour sa sale tête, tête par où la gent à laquelle il appartient a la réputation de commencer sa décomposition.
Sur la toile, nous faisons tous des fautes, plus ou moins. En tout cas, plus qu’ailleurs. Soyons donc plus vigilants qu’ailleurs, sans nous moquer de personne !
Ce qui serait bien aussi, c’est que nous abandonnions les mesquineries plutôt ridicules, du type « Micron » ou « Maqueron ».
Ça apporte quoi, à qui ?
Comme l’écrivait le cher Chateaubriand – vous connaissez tous sûrement l’aphorisme – « Il faut dépenser le mépris avec une grande économie, à cause du grand nombre de nécessiteux. »
Pour le reste, il y a les bugs, l’impossibilité, sur JSF, de corriger un mauvais coup de doigt… guère d’importance.
Je maintiens : «Maqueron» !!!
Il y a des «hasards objectifs» (selon Hegel, surréalisé par l’André Breton, «l’Harangon et sa Triolette», ça c’est du Céline, quand «Jean-Sol Pâtre» est du Boris Vian), il y a de ces hasards objectifs dont il ne faut pas faire l’économie et celui du nom d’poiscaille de l’olibrius dont je ne comprendrai jamais pourquoi tous les commentateurs se révèlent incapables de le prendre tout simplement pour ce qu’il est, à savoir qu’il ne doit imposer nul respect à quiconque, au prétexte qu’il est le «président de la République».
Non, ce pantin amphibie ne représente pas la France, sauf à ce que son territoire n’ait plus rien qui fût de France… Certes, voilà, sensiblement, ce que la réalité semble refléter, mais les Maquerons ne sauront jamais m’empêcher de soupirer seulement et exclusivement après le «très chrétien franc royaume de France», mis en complainte et nonchaloir dolents par Charles d’Orléans, que je soupire donc encore et seulement après notre espérantiel suzerain – «Et prions Dieu que tous veuille absoudre» (François Villon).
Et maintenant, en attendant «les Cosaques et le Saint Esprit» (Léon Bloy) : « […] on s’en fout d’la République / et des Électeurs alcooliques » (Jehan Rictus), et on s’en fout des sales poissons et des États paludéens dans lesquels ils mijotent, touillés et retouillés par les cuillères des sorcières sur la lande, comme dans le «La Tragédie de Macbeth» du frénétique Shakespeare :
« Encore, encore, touille, agite et retouille ; / Que le feu brûle et que le chaudron bouille. […]
»Il vivra en homme interdit ; et neuf fois neuf longues semaines, je veux le voir languir, maigrir, pâlir, et sans jamais faire naufrage sa barque sera des tempêtes battues. […]
» Il insultera le destin, narguera la mort et portera ses espérances au-dessus de la sagesse, de la vertu et de la crainte ; or chacun sait que la présomption est la plus grande ennemie des mortels. […]
» Filet d’un palustre serpent, / Dans le chaudron va bouillant et cuisant ; / Œil de salamandre, orteil de grenouille, / Langue de chien, poil de chauve-souris, / Fourche de vipère, aiguillon d’orvet, / Patte de lézard, aile de hibou, / Formez un charme à faire la tête tourner ; / Comme soupe d’enfer bouillez et bouillonnez. […]
»Ainsi le charme est bien à point.»
Merci, tout les commentaires sont absolument et amusants et passionnants. Quel livre pourriez-vous me conseiller pour une histoire complète de la Russie depuis le 10e siècle et non écrit par russophobe ?
Monsieur, l’histoire que je peux vous recommander ne couvre pas toute l’histoire de toute la Russie mais en raconte de façon très lisible et approfondie deux grands chapitres:
1 L’Épopée sibérienne | Éric Hoesli
(passionnante histoire de l’exploration et de la conquête du nord de l’Asie par la Russie, des Stroganov à la construction du Transsibérien.)
2 À la conquête du Caucase – Eric Hoesli (tout aussi passionnante quoique très sanglante )
Il a existé un «Que Sais-Je?, écrit par Pierre Pascal (le slavisant, évidemment, non le poète maurrassien) ; sans nul doute, cette «Histoire de la Russie» (que je ne me rappelle pas avoir jamais lue) devrait représenter, sinon la meilleure, du moins une plus que satisfaisante approche de cette Histoire-là – d’ailleurs, je vais tâcher de me procurer le volume… Autrement, il y a le travail en trois volumes de Milioukof, Seignobos et un troisième larron dont je n’ai plus le nom en tête.
Non Pierre Builly je n’abandonnerai pas ce que vous appelez une mesquinerie alors qu’il ne s’agit que de rétablissement de vérité. Macro évoque le grand, Micro le petit. Dans l’organisme vous avez les macrophages et les microphages, ceux qui mangent les grosses cellules et ceux qui mangent les petites. Micron mange, grignote les petits, ceux qui ont parfois fait la décision pour ses deux élections ; mais incapable de manger les gros (pour lui) déficit, insécurité, faillite économique , islamisme etc.
Dans le dernier Valeurs Actuelles François Fillon dit de Micron qu’il est intelligent ; lui le catholique devrait se souvenir que Satan n’est pas un imbécile ; ne s’appelle-t-il pas aussi Lucifer « celui qui porte la lumière » (Celles de Voltaire et consort). Il fait tout pour faire croire qu’il n’existe pas.
@Noël stassinet : votre raisonnement est absurde et puéril ; supposons que vous vous appeliez Legros et que vous soyez maigre comme une sauterelle, ou Lejeune alors que votre âge doit être proche du mien.
L’invective, la moquerie mesquine ne sont jamais bien efficaces. On appelait François Mitterrand « Mythe errant » ce qui avait au moins le charme d’un (tout petit) mot d’esprit ; mais pas davantage. N’empêche que c’est lui qui a accompli deux septennats…
Léon Daudet appelait André Tardieu le « mirobolant » : choisissez plutôt l’adjectif que la déformation. Macron n’est pas responsable de son patronyme.
Je vous renvoie le compliment ; commentaire absurde et puéril, Maître Builly !
@Noël Stassinet : Richement argumentée, votre invective !
Toi avoir lu mes comparaisons ? Toi les avoir comprises ?
Ah ! le vernis BCBG a craqué !
Eh oui !… Malheureusement… Comme quoi, même si le vernis ne fait pas tout, il n’est pas tout à fait dénué d’utilité…
Ouh là là, moi je ne suis pas le moins du monde BCBG, entiché de « Points de vue -Images du monde » des fariboles nobiliaires et des bals des petites jeunes filles bien élevées ! Toutes ces gracieusetés nous ont fait tant de mal, nous ont fait régresser vers les vieilleries… Messe en latin, soutanes, adulation de la France rancie…
Ah non, pas BCBG ! Camelot du Roi !
D’ailleurs qui êtes-vous, Stassinet, à l’Action française ? Militant de quelle section ? Combien de Camps MRDS, combien de gardes à vue ? Combien de bagarres ?
Camarade Builly, après le vernis craqué, les invectives. Fin de communication avec la Guépéou.