« Tout à fait excellent ! » écrit Stéphane Blanchonnet sur sa page Facebook et il a mille fois raison. Cette vidéo est excellente comme le sont d’ailleurs toutes celles d’Ego Non que nous avons écoutées et, parfois, publiées dans JSF. Il y là de quoi nourrir l’esprit de toute une élite de militants de la Tradition de haute volée. C’est de ceux-là dont la France a le plus besoin. Et d’ailleurs toute l’Europe.
Présentation d’Ego Non
La dénonciation de « l’extrême-droite » fait partie des lieux communs de la gauche morale. Or, depuis quelques mois, nous avons assisté à une répétition de cette posture avec le petit essai de Salomé Saqué, « Résister ». A lire cet opuscule – parmi les meilleures ventes d’essais du moment – la droite radicale constituerait la pire menace pesant sur l’Europe contemporaine. Pourtant, aucune analyse sérieuse n’est donnée sur les raisons poussant de plus en plus d’Européens à se tourner vers la droite plutôt que vers la gauche. C’est pourquoi j’ai décidé de partir de cet angle mort pour lui répondre et revenir sur la nature philosophique de la vision du monde de droite. Loin d’être la menace de notre temps, cette dernière me semble au contraire la seule voie permettant de faire face aux défis de l’Europe.
Pour en savoir un peu plus sur Ego non, l’on pourra se reporter à nos publications – dont liens ci-après – où nous avons déjà dit ce que nos pouvions.
Retrouver dans JSF…
Ordre, force et raison, les bases de tout progrès véritable dans la pensée de Charles Maurras analysée par Ego non …
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Sans diminuer en rien les mérites d’Ego Non ni nier la grande qualité de ses vidéos, je rappelle qu’il n’est pas exactement un allié : il est partisan d’une Europe fédérale ou confédérale, ce qui reviendrait à la dissolution de la France (et des autres nations européennes).
Grégoire : vous confondez Fédération et Confédération, ce qui a son importance considérant que la guerre de Sécession opposait les « Confédérés » aux partisans de la Fédération. Quant à la Confédération Helvétique, il semble que ce terme ne corresponde pas vraiment à la réalité … Pour ma part j’emploie souvent le terme Confédération des Peuples Souverains pour désigner la vision nécessaire d’une Europe des Patries, aux pouvoirs régaliens totalement reconquis, comme étant la voie privilégiée pour retrouver l’indépendance complète de la France. Il s’agit d’un combat à mener de toute urgence face au risque d’une dissolution du pays dans la chaux vive d’une pseudo-fédération de républiques bananières cachant en réalité une dictature aux mains de personnages pathologiquement ultra-corrompus tels que Ursu « La Hyène » et notre Caligula qui ambitionne de lui succéder au poste de Vice-Roi vassal de la Dictature Actionnariale Globale (DAG). Celle-là procède de cette mécanique financière, sans conscience humaine, pilotée par Blackrock, faisant ruisseler à torrents l’argent de la corruption depuis Bruxelles, tout cela dans une convergence d’intérêts tendus vers la rédemption par les dividendes. Pour en sortir évitons de parler de la participation, terme piégé depuis Georges Pompidou « l’anti-De Gaulle » qui a usé de ce terme pour faire dérailler un lumineux projet social par peur de l’Accession des Salariés à la Copropriété de l’Entreprise, une formule qui permettrait de sortir de la fracture sociale en rendant impossible le départ de nos entreprises à l’étranger, une arme contre la DAG.
Je vous donne raison sur la distinction entre fédération et confédération ainsi que sur le louable projet de participation de De Gaulle (louable, mais trop timide à mon goût). Pour le reste, je maintiens que le projet d’Ego non s’éloigne notablement du nôtre : nous voulons une France indépendante, il veut une France vassale d’une Europe fédérale.
Avez-vous un texte ?
Vous voulez dire un texte d’Ego Non ? J’ai la FAQ qu’il avait donnée il y a quelques années.
Voici le lien : https://www.youtube.com/watch?v=JhYYJ-i0EpU (à partir de 1:29:43).
Eh bien je vous remercie. Nous avons donc là un point de désaccord avec Ego Non, ce qui, à mon sens, ne rend pas caduques les points d’accord. Quant à l’Europe, nous nous retrouvons sur sa condamnation sans réserve de l’UE. Dans l’ordre de la politique actuelle, c’est le point essentiel me semble-t-il. Pour le reste, il rêve que la civilisation européenne, bien réelle, celle-ci, quoique très diminuée, puisse sortir de son incapacité, multiséculaire à se doter d’institutions politiques et parvienne à mettre en place des institutions unitaires de souveraineté. Même pour un maurrassien, ce ne me semble pas un vœu condamnable. Simplement, c’est un souhait, sûrement vertueux si on songe avec regret à l’unité de la chrétienté médiévale, mais ça ne peut pas être malheureusement, en l’état actuel des choses, une politique pour la France dans l’ordre du réel, comme dirait Maurras. Dernière remarque : on n’affaiblira nullement l’attrait du vœu politique européen en proclamant stupidement, par toutes sortes d’arguments ridicules, que l’Europe-Civilisation n’existe pas ! Au contraire, on confortera cet attrait. Mieux vaut expliquer par l’Histoire et les réalités, qu’il a toujours travaillé l’âme des peuples depuis la fin de l’unité romaine, puis chrétienne sans réussir jamais à s’ériger en unité politique. Quoiqu’en dise Ego Non, ce n’est peut-être pas sa vocation.