
Sur les réseaux sociaux, ces propos n’ont pas manqué de faire vivement réagir.
Par Jean Kast.
Cet article est paru hier, 30 avril dans Boulevard Voltaire. Nous n’y ajouterons pas de commentaire particulier. Sa lecture nous paraît intéressante, simplement. JSF.

L’instrumentalisation bat son plein. À plus d’un titre, la mort d’Aboubakar Cissé, tué vendredi 25 avril à la mosquée de Grand-Combe, constitue une sacrée aubaine pour la gauche. Elle lui donne l’occasion de crier à « l’islamophobie » et de transformer les musulmans en victimes, mais lui permet aussi d’accabler ce qu’elle nomme « extrême droite ».
N’en déplaise à Fabien Roussel, la dimension raciste du meurtre survenu vendredi n’est, à cette heure, pas « caractérisée ». Il reviendra à la justice d’établir s’il s’agit, comme il le prétend, d’un « crime contre les musulmans ». En attendant, affirmer de telles choses avant même l’ouverture du procès constitue une remise en cause de ce fameux État de droit, ce qui nous rappelle, convenons-en, les heures les plus sombres…
C’est à cet exercice d’inversion accusatoire que s’est livré Fabien Roussel, lundi 28 avril, sur le plateau de C à vous. « Le climat anti-musulman dans notre pays arme le bras de criminels en puissance ou de déséquilibrés mentaux. Ceux qui tiennent des propos racistes, anti-musulmans, ont du sang sur les mains », a-t-il attaqué, avant de pointer du doigt « des responsable politiques de premier plan comme M. Zemmour », des « députés du RN », ainsi que « des chaînes comme CNews et leurs éditorialistes ». Faites entrer les accusés.
Puisque l’entreprise de récupération marche à fond, comme on le voit à gauche, un responsable, autre que le principal suspect, pourrait être trouvé dans l’affaire du meurtre d’Aboubakar Cissé : on pourrait se tourner du côté de la gauche politique et médiatique. N’est-ce pas elle qui impose aux Français une immigration de masse et un communautarisme générateur de conflits ? Il est d’ailleurs permis de penser que si notre pays savait tenir ses frontières, Aboubakar serait sans doute encore en vie aujourd’hui. On vient en effet d’apprendre que le défunt Malien était en situation irrégulière en France. Au regard du droit, il n’aurait donc pas dû se trouver sur le territoire vendredi dernier.
Sur les réseaux sociaux, ces propos n’ont pas manqué de faire vivement réagir. Certains ont rappelé qu’Eric Zemmour et les siens n’avaient évidemment jamais appelé à la violence. Des Twittos attentifs ont également souligné le culot de M. Roussel et rappelé que l’idéologie communiste, responsable de 100 millions de morts, avait, pour le coup, quelques hectolitres de sang sur les mains. D’autres, enfin, ont observé que l’homme suspecté du meurtre n’avait pas exactement le profil d’un militant de la droite patriote. « Zemmour, le RN et CNews ont une très forte influence sur les romanos bosniaques c’est bien connu », a ainsi commenté un internaute ironique.
Un « Français » au profil bien particulier
De son côté, le suspect a réfuté toute intention anti-musulmane. « J’ai tué la première personne que j’ai trouvée », a-t-il affirmé, peu après son arrestation en Italie. Le mis en cause, un certain Olivier H., présente d’ailleurs un profil pour le moins original. Comme l’ont noté de nombreux internautes, il ne ressemble guère à l’électeur-type du RN ou de Reconquête. Celui qu’on nous présente partout comme un bon petit Français est en réalité un jeune homme d’origine bosnienne, issue d’une famille nombreuse. Il a dix frères et sœurs. Il serait par ailleurs chômeur, touchant le RSA et passerait ses journées à jouer aux jeux vidéo.
Encore plus intéressant : un article de 20 Minutes nous apprend qu’une mesure d’expulsion avait été prise au début des années 2000 par la France à l’encontre d’un certain Safet Hadzovic. S’agirait-il du père d’Olivier ? Le quotidien précise le profil : un Bosniaque arrivé en France en 2001 avec sa femme et leurs onze enfants. Tiens, tiens. La demande d’asile déposée par l’homme pour lui et sa famille avait été rejetée. Mais un juge français avait estimé qu’une telle mesure de reconduite à la frontière portait « une atteinte disproportionnée » aux droits familiaux de Safet et bloqué son expulsion. De là à penser que sans cette décision de justice, Olivier H. ne se serait pas trouvé en France vendredi dernier…
Un drame de l’immigration
Mais, hélas pour lui, il existe dans notre pays des gens qui s’opposent à l’expulsion des clandestins. L’un d’eux avait d’ailleurs appelé en 2022 à régulariser tous les travailleurs sans-papiers. Il s’appelait… Fabien Roussel. ■ JEAN KAST

Ils profitent du système. Demandons nous pourquoi notre magistrature, juge les affaires à l’aune de la jurisprudence, avec pour effet la dilution de la volonté initiale du législateur? Un abus de notre « état de droit ». Les peines plancher éviteraient cette dérive.
Combien de juges ont ils de sang sur les mains, non par leur déclarations mais par leur décision, cela dit si la victime s’appelle Pierre ou Philippine, pas de compensation pour la famille, ni de minute de silence.
Pas la peine de courir derrière les électeurs musulmans, la place est déjà prise par Melenchon, dont l’électorat se réduit telle la peau de chagrin à chaque déclaration, les français musulmans étant peu nombreux à aimer les racailles egt savent très bien voir ceux qui les instrumentalisent!