
Par Radu Portocala.
« Tellement à l’aise qu’on se demande pourquoi il n’est pas encore sorti en caleçon pour nous prouver sa décontraction. »

Se montrer débraillé fait partie de sa pensée politique.
C’est une tactique, ça remplace une déclaration, un discours. Et c’est aussi une manière de nous dire qu’il sue au travail, pour notre bien, mais qu’il est bien parmi nous, à l’aise au milieu de cette famille que nous formons autour de lui.

Tellement à l’aise qu’on se demande pourquoi il n’est pas encore sorti en caleçon pour nous prouver sa décontraction, qu’il est au-dessus des stupides convenances de l’ancien monde.
Se montrer débraillé est, pour lui, un acte révolutionnaire. Puéril, certes, stupide même – mais c’est le peuple qui l’a choisi tel qu’il est : vain. ■ RADU PORTOCALA
Ces lignes sont parues le 8 juin sur la page FB de son auteur.
Radu Portocala est écrivain et journaliste, spécialisé notamment en Relations Internationales.
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On l’a même vu poitrine velue affalé sur un canapé. Il croit la jouer façon américaine décontractée mais il n’abandonne pas les références à la royauté en ce qui concerne sa cour personnelle. Il prétend à un respect qu’il ne sait pas imposer. Macron aura détruit la fonction comme il a détruit la société et le pays qu’il prétend gouverner.