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Roman-feuilleton ♦ L’ensorcelée de Barbey d’Aurevilly

mardi 15 juillet 2025mardi 15 juillet 2025 sur Rémi Hugues

Et moi, comme je me savais en Normandie, le pays de la terre où l’on entend le mieux les choses de la vie pratique et où la politique des intérêts domine tout à tous les niveaux, je lui dis de donner une bonne mesure d’avoine à mon cheval et de l’arroser d’une chopine de cidre, et qu’après je lui expliquerais mieux ce que j’avais à lui demander. La vieille femme obéit avec la vitesse de l’intérêt excité. Sa figure rechignée et morne se mit à reluire comme un des gros sous qu’elle allait gagner. Elle apporta l’avoine dans une espèce d’auge en bois, montée sur trois pieds boiteux ; mais elle ne comprit pas que le cidre, fait pour un chrétian, fût la bâisson d’oune animâ. Aussi fus-je obligé de lui répéter l’ordre de m’apporter la chopine que j’avais demandée, et je la versai sur l’avoine qui remplissait la mangeoire, à son grand scandale apparemment, car elle fit claquer l’une contre l’autre ses deux mains larges et brunes, comme deux battoirs qui auraient longtemps séjourné dans l’eau d’un fossé, et murmura je ne sais quoi dans un patois dont l’obscurité cachait peut-être l’insolence.

« Eh bien ! la mère, — lui dis-je en regardant manger mon cheval, — vous allez me dire à présent quel chemin je dois suivre pour arriver à la Haie-du-Puits dans la nuit et sans m’égarer. »

Alors elle allongea son bras sec, et, m’indiquant la ligne qu’il fallait suivre, elle me donna une de ces explications compliquées, inintelligibles, où la malice narquoise du paysan, qui prévoit les embarras d’autrui et qui s’en gausse par avance, se mêle à l’absence de clarté qui distingue les esprits grossiers et naturellement enveloppés des gens de basse classe.

Je n’avais rien compris à ce qu’elle me disait. Aussi je me préparais, tout en rebridant mon cheval, à lui faire répéter et éclaircir son explication malencontreuse, quand, s’avisant d’un expédient qui anima sa figure comme une découverte, elle tourna sur le talon de ses sabots ferrés et s’écria d’une voix aiguë en rentrant à moitié dans le cabaret :

« Hé, maître Tainnebouy, v’là un mônsieu qui demande le quemin de la Haie-du-Puits, et qui, si vous v’lez, va s’en aller quant et vous ! »

Sur ma parole, je ne me souciais pas trop du compagnon qu’elle me donnait de son autorité privée. Le Taureau rouge était mal famé, et l’air de la vieille n’avait rien de très rassurant. Si c’était, comme on le disait, un asile pour des drôles de toute espèce, pour tous les vagabonds sans aveu, que ce cabaret isolé, qui semblait bâti par le diable devenu maçon pour l’accomplissement de quelque dessein funeste, on trouvera naturel que je n’inclinasse guère à recevoir de la main de la reine de ce bouge un guide ou un compagnon pour ma route dans cette dangereuse lande qu’il fallait traverser et que la nuit allait bientôt couvrir.

Mais ces réflexions, qui passèrent en moins de temps dans mon cerveau que je n’en mets à les exprimer, ne tinrent pas, malgré l’heure qui noircissait, la misérable réputation du Taureau rouge et l’air sinistre de son hôtesse, contre la présence de l’homme qu’elle avait appelé et qui vint à moi du fond de l’intérieur de la maison, montrant à ma vue agréablement surprise un de ces gaillards de riche mine, lesquels n’ont pas besoin d’un certificat de bonne vie et mœurs délivré par un curé ou par un maire, car Dieu leur en a écrit un magnifique et lisible dans toutes les lignes de leur personne. Dès que je l’eus toisé du regard, mes défiantes idées s’envolèrent comme une nuée de corneilles dénichées tout à coup d’un vieux château par un joyeux coup de fusil tiré au loin dans la plaine. Je vis tout de suite à quelle espèce d’homme j’avais affaire. Il semblait avoir toutes les qualités nécessaires au passage de la lande, c’est-à-dire, en deux mots, la figure la plus rassurante pour un honnête homme et les épaules les plus effrayantes pour un coquin.

C’était un homme de quarante-cinq ans environ, bâti en force, comme on dit énergiquement dans le pays, car de tels hommes sont des bâtisses, un de ces êtres virils, à la contenance hardie, au regard franc et ferme, qui font penser qu’après tout, le mâle de la femme a aussi son genre de beauté. Il avait à peu près cinq pieds quatre pouces de stature, mais jamais le refrain de la vieille chanson normande :

 C’est dans la Manche
Qu’on trouve le bon bras,

n’avait trouvé d’application plus heureuse et plus complète. Il me fit l’effet, au premier coup d’œil, et la suite me prouva que je ne m’étais pas trompé, d’un fermier aisé de la presqu’île, qui s’en revenait de quelque marché d’alentour. Excepté le chapeau à couverture de cuve, qu’il avait remplacé par un chapeau à bords plus étroits et plus commode pour trotter à cheval contre le vent, il avait le costume que portaient encore les paysans du Cotentin dans ma jeunesse : la veste ronde de droguet bleu, taillée comme celle d’un majo espagnol, mais moins élégante et plus ample, et la culotte courte, de la couleur de la laine de la brebis, aussi serrée qu’une culotte de daim, et fixée au genou avec trois boutons en cuivre. Et il faut le dire, puisqu’il n’y pensait pas, cette sorte de vêtement lui allait vraiment bien, et dessinait une musculature dont l’homme le moins soucieux de ses avantages aurait eu le droit d’être fier. Il avait passé, par-dessus ses bas de laine bleue à côtes, bien tendus sur des mollets en cœur, ces anciennes bottes sans pied qui descendaient du genou jusqu’à la cheville et dans lesquelles on entrait avec ses souliers. Ces anciennes bottes, qui n’avaient qu’un éperon, et qu’on laissait dans l’écurie avec son cheval quand on était arrivé, étaient, aux jambes de notre Cotentinais, couvertes d’une boue séchée qu’y constellait une boue fraîche, et elles disaient suffisamment qu’elles avaient vu du chemin, et du mauvais chemin, ce jour-là. La boue souillait aussi à une grande hauteur la massue en pied de frêne qu’il tenait à la main, et qu’une lanière de cuir, formant fouet, fixait à son solide poignet, dans des enroulements multipliés.

« J’ n’ai jamais — me dit-il avec l’accent de son pays et une politesse simple et cordiale — refusé un bon compagnon quand Dieu l’a envoyé sur ma route. » — Il souleva légèrement son chapeau et le remit sur sa forte tête brune, dont les cheveux épais, droits, coupés carrément et marqués des coups de ciseaux du frater qui les avait hachés d’une main inhabile, tombaient jusque sur ses épaules, autour d’un cou herculéen, lié à peine par une cravate qui ne faisait qu’un tour, à la manière des matelots. — « La vieille mère Giguet dit, monsieur, que vous allez à la Haie-du-Puits, où je vais aussi pour la foire de demain. Comme j’ n’ai pas de bœufs à conduire, car vous avez un cheval trop ardent pour bien suivre tranquillement un troupeau de bœufs, j’ pouvons, si vous le trouvez bon, faire route ensemble et nous en aller jasant, botte à botte, comme d’honnêtes gens, et, sauf votre respect, une paire d’amis. La Blanche n’est pas tellement lassée, la pauvre bête, qu’elle ne puisse bien faire la partie de votre cheval. J’ la connais. Elle a de l’amour-propre comme une personne. Auprès de votre cheval, elle va joliment renifler ! La lande est mauvaise, et, si c’est comme hier soir, dans les landes de Muneville et de Montsurvent, le brouillard nous prendra bien avant que nous n’en soyons sortis. M’est avis qu’un étranger, comme vous paraissez l’être, ne serait point capable de se tirer tout seul d’un tel pas et pourrait bien chercher sa route encore demain matin au lever du soleil, c’est-à-dire en pleine matinée, car le soleil commence d’être tardif dans cette arrière-saison. »

Je le remerciai de sa politesse et j’acceptai sa proposition de grand cœur. Il y avait dans les manières, la voix, le regard de cet homme quelque chose qui attirait et qui eût forcé la confiance. Quoiqu’il fût Normand, son visage avisé n’était pas rusé. Il était presque aussi noir qu’un morceau de pain de sarrasin ; mais, si tanné qu’il fût par le soleil et les fatigues, il avait aussi les couleurs de la santé et de la force. Il respirait la sécurité audacieuse d’un homme toujours par monts et par vaux, comme il l’était par le fait de ses occupations et de son commerce, et qui, comme les chevaliers d’autrefois, ne devait compter, pour sortir de bien des embarras et de bien des difficultés, que sur sa vigueur et sur sa bravoure personnelle.

L’accent de son pays, que j’ai dit qu’il avait, n’était pas prononcé et presque barbare comme celui de la vieille hôtesse du Taureau rouge. Il était ce qu’il devait être dans la bouche d’un homme qui, comme lui, voyageait et hantait les villes… Seulement, cet accent donnait à ce qu’il disait un goût relevé de terroir, et il allait si bien à tout l’ensemble de sa vie et de sa personne que, s’il ne l’avait pas eu, il lui aurait manqué quelque chose. Je lui dis franchement combien je m’estimais heureux de l’avoir pour compagnon de route.

« Et, — ajoutai-je, — puisque vous parlez de brouillard, c’est assez l’heure où il commence ; — je lui montrai du doigt un cercle de vapeurs bleuâtres qui dansaient à l’horizon depuis que le soleil couché avait emporté les derniers reflets incarnats qu’il laisse après lui dans le ciel. — Il serait prudent peut-être de nous mettre en marche et de ne pas nous attarder plus longtemps.

— C’est la vérité, — fit-il. — Il est temps de filer notre nœud, comme disent les matelots. La Blanche a mangé sa trémaine, et je serai à vous dans une petite minute de temps. Mère Giguet, — reprit-il de sa voix impérieuse et forte, — combien la Blanche et moi vous devons-nous ? »

Je le vis plonger la main dans une ceinture de cuir à poches, comme en portent les herbagers de la vallée d’Auge, et il paya ce qu’il devait à l’hôtesse, plantée sur le seuil à nous regarder. Il alla chercher sa Blanche, comme il l’appelait, et qui était digne de son nom, car c’était une belle jument blanche comme une jatte de lait, à naseaux roses, et qui, crottée jusqu’à la sous-ventrière, n’en était que plus digne de son très crotté cavalier. Elle mangeait sa trémaine, comme il avait dit, attachée à un anneau de fer incrusté dans le pignon du cabaret. Cachée par un angle du mur, je ne l’avais pas remarquée. À peine eut-elle entendu la voix de son maître, qu’elle se mit à hennir et à frapper la terre de son sabot avec une gaîté qui ressemblait à une violence.

Maître Tainnebouy, puisque tel était le nom de mon compagnon de voyage, raffermit un énorme manteau bleu, posé en valise sur sa selle, brida sa jument et lui grimpa lestement sur le dos avec l’aisance de l’habitude et un aplomb qui eût fait honneur à un écuyer consommé. J’ai vu bien des casse-cou dans ma vie, mais, de ma vie, je n’en ai vu un qui ressemblât à celui-là ! Une fois tombé en selle, il serra entre ses cuisses l’animal qu’il montait, et le fit crier.

« Voilà qui vous prouvera — me dit-il avec l’orgueil un peu sauvage d’un fils des Normands de Rollon — que si nous sommes attaqués dans notre traversée, je suis homme à vous donner, tant seulement avec mon pied de frêne, un bon coup de main ! »

J’avais payé comme lui l’hôtesse du Taureau rouge, et j’étais remonté sur mon cheval. Nous nous plaçâmes, comme il l’avait dit, botte à botte, et nous entrâmes dans cette lande de Lessay à la sombre renommée, et qui, dès les premiers pas qu’on y faisait, surtout comme nous les faisions, à la chute d’un jour d’automne, semblait plus sombre que son nom. ■   (À suivre)

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2 commentaires pour “Roman-feuilleton ♦ L’ensorcelée de Barbey d’Aurevilly”

  1. Cincinnatus
    mardi 15 juillet 2025 at 12 h 48 min | Répondre

    Et nous allons «  suivre »…
    ( j’avais oublié à quel point on savait écrire à cette époque.. j’avais oublié combien ce français était riche et j’avais oublié de l’emporter dans ma bibliothéque de vacances…)
    Merci

  2. Ariane
    mardi 15 juillet 2025 at 16 h 20 min | Répondre

    C’est dans les années 50 que j’ai découvert Barbey d’Aurevilly et que j’ai lu avec bonheur plusieurs de ses ouvrages, dont peut-être celui-ci ? c’est si loin, mais j’ai la joie de reconnaître son style. Je vous remercie pour cette parution.

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