Par Jean de Maistre.
Il faut lire les derniers chapitres du beau livre de Michel de Jaeghere, Les Derniers Jours, sur la fin de l’Empire romain, dans lesquels il est fait une éclairante comparaison avec ce qui arrive à l’Europe d’aujourd’hui. Les Frères Musulmans ont le mérite d’être clairs : ils le disent et le redisent, cela prendra un siècle ou deux, mais l’Europe sera musulmane, ne serait-ce que par le poids de la démographie de l’invasion immigrée. Renaud Camus a raison de parler d’empire en déréliction. En effet, qu’avons-nous à opposer à l’islam, et qui fasse de l’Europe une entité forte et sûre d’elle-même ?
L’Europe d’aujourd’hui, c’est le règne du marché, des droits de l’homme et le gouvernement des juges. Les oligarques européens nous disent sur tous les tons que l’identité de l’Europe, c’est de ne pas en avoir et d’être ouverte à tous les vents, autrement dit, un terrain vague où vient s’installer qui veut, en important ses mœurs et sa civilisation. Il n’y a qu’à voir les billets de banque, sur lesquels n’apparaît aucun monument réel, aucune figure historique réelle, rien que des lieux désincarnés, pour bien montrer que l’Europe est de nulle part.
Attali dit que la France est un hôtel ouvert à qui veut venir s’y installer. Mitterrand disait que les étrangers étaient en France chez eux. Mais qu’est-ce qui peut rendre l’Europe d’aujourd’hui aimable ? Le culte de l’argent et du PIB, des écoles qui renoncent à transmettre, le wokisme, un néo-féminisme délitant, des mœurs en complète déréliction avec le culte de l’inversion et des transgenres, l’abrutissement des foules par les médias et le tourisme de masse, l’enlaidissement de tout par les zones commerciales et les banlieues pavillonnaires. Des élites animées d’une profonde indifférence pour notre histoire, un chef de l’État qui dit froidement que la culture française, eh bien, ça n’existe pas, une gauche animée par la haine de son propre pays, de son histoire réduite à un catalogue de crimes.
Au bout du compte, peut-être qu’Oswald Spengler avait raison : il y a un cycle des civilisations, et la nôtre est arrivée en bout de course. Il faudrait un réarmement moral pour que l’Europe, comme civilisation (tout ce qui m’intéresse dans cette civilisation appartient au passé ; le présent, je le vomis), résiste et dure. Et peut-être faut-il voir un léger espoir dans la montée des mouvements dits populistes en Hongrie, Pologne, Espagne, Allemagne et Autriche, qui disent que les Européens sont chez eux et veulent rester tels, et non pas devenir un simple prolongement de l’Afrique et du Maghreb. ■ JEAN DE MAISTRE
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Renaud Camus : Les mahométans se sont enfoncés comme dans du beurre dans des empires en déréliction.
Tout le monde connaît l’inhumation ou la crémation. Peu d’entre vous auront entendu parler d’un procédé que les ÉCOLOS rêvent de voir mis en place et que les potagers ou vergers seront ravis d’accueillir. Avoir de beaux fruits et légumes grâce à l’HUMUSATION ( la science fiction anticipe toujours ce qui se rêve a l’horizon ). Rien ne se perd, TOUT se RECŸCLE,… même l’Etre humain. Espérons que le nouveau Pape Léon XIV s’élèvera contre cette nouvelle idéologie. Voici un aperçu avec ce lien ci-dessous :
https://advitam.fr/guides-obseques/pierres-tombales/deces-ecologique-humusation
Le maire de Londres est musulman, le premier ministre d’Écosse est musulman ( chacun connaît en effet la vieille tradition de l’islam écossais ) , le candidat à la mairie de New-York soutenu par l’extrême-gauche du parti démocrate est musulman etc. N’en doutons pas, si le peuple français ( je ne compte pas les français de papier pour lesquels notre pays, c’est la CAF et les aides sociales ) ne réagit pas, dans quinze ou vingt ans les maires de certaines de nos grandes villes ou pourquoi pas de la capitale, seront musulmans. ces derniers grignotent l’Europe centimètre par centimètre avec la complicité active de la gauche et hélas d’une partie de la droite.
Je ne savais pas que M. John Swinney était musulman, sa page wikipedia me dit qu’il est membre de l’Eglise presbytérienne d’Ecosse. Pour le reste, je ne crois pas que le péril soit l’islam, ni même l’islamisme. L’immigration resterait problématique même si les migrants étaient tous chrétiens ou même européens. Le problème est ailleurs : comme l’a dit Pierre de Meuse dans son dernier livre (au demeurant discutable sur certains points), il vient d’une conception erronée de la nation, comme communauté voulue plutôt que reçue.
Concernant l’islam, il est en perte de vitesse dans beaucoup des pays musulmans. En Egypte, la jeunesse n’aspire qu’à vivre comme les occidentaux, y compris en renonçant à toute pratique religieuse et toute vie de l’esprit.