
La Nouvelle Action Royaliste a publié le 29 juillet le communiqué suivant :
Le président des Etats-Unis vient d’obtenir la complète soumission économique, financière et commerciale de l’Union européenne, dont il avait déjà obtenu l’allégeance militaire lors du sommet de l’Otan en juin dernier.
Convoquée sur un terrain de golf écossais, la présidente de la Commission européenne a signé sa reddition sans même combattre. Depuis longtemps, les jeux étaient faits. Se consacrant uniquement, comme toujours, à défendre les intérêts allemands, Ursula von der Leyen n’a pas tenu compte des appels français à la fermeté et conclut un accord qui ménage les intérêts de son pays sous les applaudissements du chancelier Merz.
Pour Emmanuel Macron, la défaite est totale. L’accord du 27 juillet ne souligne pas seulement son échec tactique face à la Commission européenne : c’est sa vision fantasmatique de la “souveraineté européenne” qui vient d’être détruite.
S’effondre aussi le mythe de “l’Europe-puissance” grâce à son grand marché de 420 millions de consommateurs. La Commission européenne a accepté des droits de douane de 15% en faisant mine d’oublier la dépréciation du dollar qui vient également pénaliser ses exportations. Elle s’est engagée à importer pour 750 milliards de dollars de produits énergétiques américains au mépris de ses engagements écologiques. Elle a accepté d’investir 600 milliards de dollars supplémentaires aux Etats-Unis, alors que l’Union européenne souffre de sous-investissement. Elle a accepté d’acheter de “vastes montants” d’armements américains, au mépris de notre industrie de défense et sans aucune assurance quant à la liberté de l’utilisation effective de ces armes puisque le vendeur fournira les pièces détachées. Elle s’est engagée à ne prélever aucune taxe sur les produits et les services américains importés et à préserver les rentes des géants du numérique. La Commission européenne se félicite d’avoir évité le pire mais rien n’est pire qu’une complète soumission à une volonté de puissance impériale.
Dans un communiqué pitoyable, François Bayrou évoque “un jour sombre”. Du Premier ministre, qui “détermine et conduit la politique de la Nation”, nous n’attendons pas un commentaire mais une politique résolue. Il faut mettre en œuvre tous les moyens permettant de bloquer l’accord de vassalisation conclu le 27 juillet. Si l’on se contente de bonnes paroles, le gouvernement Bayrou n’aura plus aucune raison d’être.

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Extrait (Repris de la page Facebook de Richard de Seze)

Si la Commission ne choisit pas d’imposer de force l’accord, et si les pays membres de l’UE ont des… du courage, ils pourront faire capoter cet accord inique.
« Une fois que les dernières ambiguïtés auront été levées, il appartiendra à chacune des deux parties de mettre en œuvre la partie commerciale de l’accord. Donald Trump peut passer par de simples décrets, les fameux « executive orders » qu’il affectionne. La Commission européenne, pour sa part, doit encore choisir le bon instrument juridique pour faire évoluer sa politique douanière.
Deux possibilités s’offrent à elle : soit une procédure légère, qui aurait l’avantage d’aller vite, soit un accord international, plus lourd à concevoir et donc plus long à mettre en œuvre. « Ça prendrait un temps fou », anticipe un diplomate. La Commission pourrait aussi décider de commencer par la première, et enchaîner avec la seconde. Dans tous les cas de figure, les décisions devront se prendre à la majorité qualifiée des Etats membres comme c’est toujours la règle pour les questions, comme le commerce, relevant des compétences exclusives de l’Union européenne. Il faudra donc l’approbation de 55 % des Etats membres représentant au moins 65 % de la population des Vingt-Sept.
La règle de la majorité qualifiée a des implications politiques concrètes. S’il prend à la Hongrie, très critique de l’accord, l’envie de s’y opposer, sa voix seule ne suffira pas à le faire tomber. En revanche, si la France et d’autres Etats membres de premier rang basculent dans l’opposition, le « deal » pourrait être menacé. L’accord de Turnberry n’est pas encore écrit, son avenir non plus. »
F.Bayrou évoque donc « un jour sombre » .
Mais , va t’il « atténuer son malheur » ?
@Richard, amicalement : comment pouvez-vous laisser passer la construction « va t’il » (de plus en plus fréquente, il est vrai) alors que le classique « va-t-il » est à votre disposition? De quel « te il » votre « t’il » serait-il l’élision ?
Merci de l’indication, j’apprécie les avis de meilleurs connaisseurs des règles classiques du Français écrit ( l’écriture sur téléphone, n’ est malheureusement pas celle du papier blanc pour relire, vérifier ).
Marc VERGIER a tout à fait raison. Mais il est vrai, comme le dit Richard, qu’il n’est pas commode d’écrire dans les petites lucarnes que nous propose le logiciel ad hoc.
On raconte que les théologiens grecs et latins discutaient du sexe des anges alors que les Turcs assiégaient Constantinople. Vraie ou pas, cette histoire a quelque sagesse qu’il nous faut méditer.
L’héritage laissé par Charles de Gaulle, pour la France n’existe plus.