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Roman-feuilleton ♦ L’ensorcelée de Barbey d’Aurevilly

mardi 8 juillet 2025vendredi 1 août 2025 sur Rémi Hugues

Et, après avoir lâché ce flux saccadé de paroles, elle se mit à trottiner sous le vent qui la poussait, — un vent sec et froid de Semaine Sainte, — qui n’avait cessé de souffler aux jupes et au mantelet de nos deux flânières et qui emporta leurs propos par-dessus les haies. En effet, c’est à partir de cette journée qu’à Lessay et à Blanchelande on commença de joindre ensemble les noms de Jeanne Le Hardouey et de l’abbé de la Croix-Jugan.

Nônon Cocouan ne s’était pas trompée. Elle avait très bien vu Jeanne Le Hardouey entrer dans la sacristie de l’église de Blanchelande, et elle avait très bien deviné, avec son bon sens dépourvu de malice, « que quelque chouannerie couvait là-dessous ». C’était de cela qu’il retournait, en effet. L’abbé de la Croix-Jugan faisait depuis plus de six mois servir Jeanne Le Hardouey à ses desseins. Il la voyait fréquemment chez la Clotte. Il avait jugé sans doute, avec ce regard suraigu des hommes appelés à gouverner les autres hommes, — car, d’après toutes les observations de la comtesse de Montsurvent, il était de cette race-là, — le profit qu’il pouvait tirer de Jeanne-Madelaine. Mariée comme elle l’était à un cultivateur-herbager, elle pouvait, sous prétexte d’aller au marché de Coutances et aux foires du pays, porter des lettres, des informations, des signaux convenus, aux chefs du parti royaliste cachés ou dispersés dans les environs. Qui aurait suspecté une femme dans la position de Jeanne, laquelle continuait de faire, et sans plus, ce qu’elle avait fait toute sa vie ? D’un autre côté, par la nature ferme de son âme, par le souvenir ardent et fier de sa naissance, par l’humiliation de son mariage, par les sentiments nouveaux et extraordinaires qu’il voyait en elle et qui entr’ouvraient, de temps en temps, ce masque rouge de sang extravasé, que les révoltes d’un cœur trop concentré avaient moulé sur son visage, Jeanne offrait à l’abbé de la Croix-Jugan un instrument que rien ne fausserait, et il l’avait saisi comme tel. Ce Jéhoël, qui, à dix-huit ans, était resté muet et indifférent à l’amour fauve et sans frein d’Adélaïde Malgy, le moine blanc et pâle, qui semblait l’archange impassible de l’orgie, tombé du ciel, mais relevé au milieu de ceux qui chancelaient autour de lui, devait être un de ces hommes mauvais à rencontrer dans la vie pour les cœurs tendres qui savent aimer. C’était une de ces âmes tout en esprit et en volonté, composées avec un éther implacable, dont la pureté tue, et qui n’étreignent, dans leurs ardeurs de feu blanc comme le feu mystique, que des choses invisibles, une cause, une idée, un pouvoir, une patrie ! Les femmes, leurs affections, leur destinée, ne pèsent rien dans les vastes mains de ces hommes, vides ou pleines des mondes qui les doivent remplir. Or, par cela même qu’il était tout cela, Jéhoël ne pouvait-il donc pas, dans l’intérêt de la cause à laquelle il s’était dévoué, et quoique prêtre, et quoiqu’il n’eût pas voulu inspirer à Jeanne une passion coupable, souffler de ses lèvres de marbre dans la forge allumée de ce cœur qui se fondait pour lui, malgré sa force, comme le fer finit par devenir fusible dans la flamme ?

Car, il faut bien le dire, il faut bien lâcher le grand mot que j’ai retardé si longtemps : Jeanne-Madelaine aimait d’amour l’abbé Jéhoël de la Croix-Jugan. Que si, au lieu d’être une histoire, ceci avait le malheur d’être un roman, je serais forcé de sacrifier un peu de la vérité à la vraisemblance, et de montrer au moins, pour que cet amour ne fût pas traité d’impossible, comment et par quelles attractions une femme bien organisée, saine d’esprit, d’une âme forte et pure, avait pu s’éprendre du monstrueux défiguré de la Fosse. Je me trouverais obligé d’insister beaucoup sur la nature virile de Jeanne, de cette brave et simple femme d’action, pour qui le mot familièrement héroïque : « Un homme est toujours assez beau quand il ne fait pas peur à son cheval », semblait avoir été inventé. Dieu merci, toute cette psychologie est inutile. Je ne suis qu’un simple conteur. L’amour de Jeanne, que je n’ai point à justifier, qu’il fût venu à travers l’horreur, à travers la pitié, à travers l’admiration, à travers vingt sentiments, impulsions ou obstacles, possédait le cœur de cette femme avec la furie d’une passion qui, comme la mer, a dévoré tout ce qui barrait son passage ; et cet amour, auquel avait résisté longtemps Jeanne-Madelaine, commençait enfin d’apparaître aux yeux les moins clairvoyants. Extraordinaire même pour ceux à qui la réflexion enseigne quelle aliénation de toutes les facultés humaines est l’amour, que ne dut-il pas être pour les esprits qui entouraient Jeanne, pour tous ces paysans cotentinais parmi lesquels elle vivait ! À ses propres yeux même, Jeanne-Madelaine dut pendant longtemps — ainsi qu’on l’a cru et qu’on le croyait encore du temps de maître Tainnebouy — être ensorcelée. La prédiction menaçante du berger s’était peu à peu enfoncée dans son âme. D’abord elle en avait bravé et insulté l’influence, mais la force de ce qu’elle éprouvait l’y fit croire. Autrement elle n’aurait rien compris à tout ce qui se passait en elle. Quand elle pensait à l’objet de son amour : « Suis-je dépravée ? » se disait-elle ; et ce doute rendait son amour plus profond… plus marqué du caractère de la bête dont il est parlé dans l’Apocalypse, et qui, pour les âmes, est le sceau de la damnation éternelle. L’histoire de la Malgy ne lui sortait point de la pensée ; elle se croyait réservée à une fin pareille ; mais, d’une autre trempe que cette fille violente et faible, elle s’était imposé le devoir de cacher la passion qui la minait et de ne révéler à personne l’énigme cruelle de sa vie. Illusion commune aux âmes fortes ! On croit pouvoir cacher la folie de son cœur, et, de fait, on la dissimule pendant un laps de temps qui use la vie ; mais tout à coup voilà que la honteuse folie a paru ; voilà que tout le monde en parle et que chacun s’en récrie, sans qu’on sache même comment pareille chose a pu arriver !

Et pour Jeanne ce moment-là était venu. À dater de cette première révélation faite à la servante du curé Caillemer par Nônon Cocouan, des bruits vagues, un mot dit par-ci et par-là, des souffles plutôt que des mots, mais des souffles qui vont tout à l’heure devenir un orage, commencèrent à circuler sur la pauvre Jeanne. D’abord on parla, comme Nônon, de chouannerie… Mais, comme le pays resta tranquille, comme l’abbé de la Croix-Jugan ne fit aucune démonstration extérieure qui prouvât que le chef de Chouans, toujours soupçonné en lui, malgré son attitude de pénitent, vivait et agissait, on perdit peu à peu l’idée qu’on avait eue d’abord pour expliquer les espèces de relations qui existaient entre lui et maîtresse Le Hardouey. La cause royaliste était, en effet, désespérée, et les efforts de cette âme à la Witikind qui respirait sous le capuchon ténébreux de l’ancien moine n’aboutirent jamais à réveiller autour de lui les âmes lassées des gentilshommes, ses compagnons d’armes. Les jours tombant les uns sur les autres sans amener d’événement, et les entrevues chez la Clotte entre l’abbé de la Croix-Jugan et Jeanne restant aussi fréquentes que par le passé, on vit des étonnements qui avaient l’air sournois des soupçons. « Ma foi, — disaient beaucoup de bonnes têtes, — maîtresse Le Hardouey a beau être une fille de condition, une demoiselle de Feuardent, et l’abbé de la Croix-Jugan une face criblée et couturée, pire que si toutes les petites véroles de la terre y avaient passé… le diable est bien malin, et, si j’étais maître Thomas, je ne me soucierais guères des accointances de ma femme avec ce prêtre qui, malgré ses airs d’aujourd’hui, n’a jamais beaucoup tenu à sa robe, puisqu’il s’est défroqué si vite pour aller aux Chouans. » Ces sortes de réflexions, faites en passant, finirent par acquérir une consistance qu’involontairement la malheureuse Jeanne augmenta. Elle souffrait alors des peines cruelles. Elle était arrivée à cette crise de l’amour où les preuves du dévouement ne suffisent plus à l’apaisement du sentiment qu’on éprouve. D’ailleurs, ces preuves elles-mêmes devenaient impossibles à donner. Elle avait multiplié pendant longtemps les courses les plus périlleuses, pour le compte de cet abbé, qui ne pensait qu’à relever sa cause abattue, portant des dépêches à la faire fusiller, toute femme qu’elle fût, si elle eût été arrêtée. Quand, à Blanchelande, on la croyait à Coutances pour quelque affaire de son mari, elle était sur la côte, qui n’est éloignée de Lessay que d’une faible distance, et elle remettait elle-même aux hommes intrépides qui, comme Quintal ou le fameux Des Touches lui-même, portaient la correspondance du parti royaliste en Angleterre, les lettres de l’abbé de la Croix-Jugan. Cette vie aventureuse et qui la soutenait n’était plus possible. L’abbé avait perdu sa dernière espérance… et il avait serré autour de lui, et avec la rage qui autrefois avait armé son espingole, ce camail brûlant dans lequel il faudrait désormais mourir ! Jeanne sentait bien que même l’œil de cet homme ne la regardait plus depuis qu’il avait été obligé d’abandonner ses desseins. Avec l’élévation de son caractère, et religieuse comme elle l’était, elle dut terriblement souffrir des mouvements désordonnés qui l’entraînaient vers ce prêtre, dont l’âme était inaccessible. Elle se vit, au fond de son cœur, déshonorée. De tels supplices ne se gardent pas éternellement enfermés sous un tour de gorge, comme l’avait dit maître Tainnebouy, et on ne put s’empêcher de les voir, malgré les efforts de Jeanne-Madelaine pour les cacher. Une fois aperçus, une fois cette grande question posée dans Blanchelande : « Qu’a donc cette pauvre maîtresse Le Hardouey ? » Dieu sait tout ce qu’on put ajouter. Sa pure renommée était flétrie. — C’est précisément dans ce temps-là que maître Louis avait connu Jeanne.

« Monsieur, — me racontait-il avec des accents que je ne puis oublier, — je vous l’ai déjà dit, depuis bien longtemps avant cette époque l’entendement n’y était plus, et elle avait bien l’air de ce qu’elle était. J’ai vu souvent qu’on lui parlait, et elle ne vous répondait pas ; mais elle vous regardait d’un grand œil mort, comme celui d’une génisse abattue, elle qui avait eu des yeux à casser toutes les vitres d’une cathédrale ! Toute sa faisance-valoir, qui était la plus considérable du pays, ne lui était de rien. Elle aimait encore à monter sa pouliche et aller au marché ; mais, à la maison, plus de femme, monsieur, plus de ménagère, plus de maîtresse Le Hardouey, mais une arbalète rompue, une anatomie dans un coin ! Quand Le Hardouey, qui n’était pas, c’est vrai, une grande sorte d’homme, mais qui l’aimait à sa manière, après tout, comme la suite ne l’a que trop prouvé, lui demandait ce qu’elle avait et pourquoi elle était comme ça, elle disait qu’elle ne savait pas ce qui lui bouillait dans la tête ; et, par le bœuf de la sainte crèche ! elle était bien fondée à parler ainsi, car son visage avait l’air d’une fournaise, vère ! d’un four à chaux qui flambe dans la nuit ! Je suis bien souvent resté devant à songer qu’elle était perdue. Maître Le Hardouey la conduisit lui-même, et à plusieurs fois, aux médecins de Coutances ; mais les médecins ne pouvaient rien à ce qui n’était pas une maladie d’homme ou de femme, monsieur ! Et à preuve que le malin esprit était fourré là dedans et qu’elle savait la griffe qui l’avait blessée et qui la tenait, c’est que le curé Caillemer lui conseilla de faire une neuvaine à la bonne Vierge de la Délivrande, et que, religieuse comme elle l’avait toujours été, elle ne voulut pas. C’était là le dernier degré de sortilège et de misère, monsieur : elle ne voulait pas guérir ! Elle aimait le sort qu’on lui avait jeté ! Les uns parlaient du berger du Vieux Probytère, les autres de l’abbé de la Croix-Jugan, et, croyez-moi, monsieur… c’étaient de terribles et ordes remarques qu’on faisait alors sur maîtresse Le Hardouey, à Blanchelande, au bourg de Lessay et plus loin, — et je n’ai jamais su bien tirer au clair ce qu’on racontait ; mais, vrai comme nous v’là dans c’te lande, pour qui, comme moi, nombre de fois les vit à l’église, lui, cet abbé noir comme la nuée dans sa stalle, et elle, rouge comme le feu de la honte dans son banc, et ne lisant plus dans son livre de messe, debout quand il fallait être assise, assise quand il fallait être à genoux, il n’y a pas moyen de penser que le maître de cette misérable ensorcelée ait été un autre que ce prêtre, qui semblait le démon en habit de prêtre, et qui s’en venait braver Dieu jusque dans le chœur de son église — sous la perche de son crucifix ! » ■  (À suivre)

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Éphéméride du 2 août

3 commentaires pour “Roman-feuilleton ♦ L’ensorcelée de Barbey d’Aurevilly”

  1. Marc Vergier
    vendredi 1 août 2025 at 10 h 41 min | Répondre

    Pour les plus curieux : Wikipedia consacre un article d’une richesse surprenante à ce diabolique Gauffredi.

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Possessions_d%27Aix-en-Provence

    Je ne crois pas y avoir trouvé trace d’une légende plus ou moins associée à son nom : un tunnel creusé sous le Vieux-port entre l’abbaye masculine Saint-Victor et le couvent des moniales de la place de Lenche

  2. JSF
    samedi 2 août 2025 at 6 h 43 min | Répondre

    Cet article de Wikipédia est, en effet, à tous égards époustouflant de richesse : érudition, iconographie, etc. Nous en recommandons vivement la lecture !

  3. Pierre Builly
    samedi 2 août 2025 at 13 h 27 min | Répondre

    Passionnant Et bravo à l’indispensable « Wikipédia » (on peut faire le tri !).

    Toutes ces possessions démoniaques au 16ème et 17ème siècles sont fascinantes. Songeons à Urbain Grandier et aux possédées de Loudun… Et certainement à des dizaines de couvents infestés par l’hystérie sexuelle. La chasteté, c’est bien joli, mais ça ne tient pas la route…

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