
Cette citation un peu longue pour un titre est reprise des réseaux sociaux. (Sébastien GilotRoyaliste français). Mais elle mérite d’être méditée.
Jean Raspail fut notre ami au temps des Rassemblements Royalistes annuels des Baux-de-Provence, qui font encore rêver aujourd’hui des militants imaginaires (ils ne l’ont pas été) : il fut notre ami aussi au temps de l’Union Royaliste Provençale et de JSF mensuel papier de la Fédération des Unions Royalistes de France ; un temps où l’on savait – et où l’on pouvait – inviter à nos manifestations des personnalités qui comptaient vraiment, dont l’admirable Raspail. Mais tant d’autres aussi, dont nos historiens étonnés – les sérieux, pas les mythos – dresseront un jour la liste.
Ces temps reviendront, parce que les circonstances l’exigeront et parce qu’une pensée forte, désintéressée, héroïque quand il le faut, ne meurt jamais. JSF
« je pense qu’on peut aimer un roi, être fidèle à un roi…mais pas à un président de la République » Je suis d’accord avec cette citation de Jean Raspail.. Mais il faudrait analyser précisément ce que seraient les devoirs d’un roi dans une démocratie contemporaine. Cette analyse devrait être faite par des « politistes » démocrates appartenant à divers partis politiques, des personnalités à la compétence reconnue..
Publiée, une telle analyse prendrait une grande importance et pourrait changer bien des choses…dans le Royaume de France, membre éminent de l’Union européenne.
Je suis tout à fait du m^eme avis que. Noel Hugues. Encore faudrait-il que nous ayons encore la liberté d’en parler
Évidemment que l’on ne saurait être fidèle à l’infidélité sans faire acte de trahison pure et simple par conversion à la doctrine ennemie.
Pour reprendre NOEL Hugues, «dans une démocratie contemporaine», un roi n’a rien à faire, il n’a donc aucun devoir, comme il n’a pas le moindre droit en tant que roi.
Quant aux «“politistes” démocrates», ils sont ternes, bêtes et méchants, ne valant pas même une once de ce «roi d’Angleterre», au sujet duquel, de longtemps, nous avons pris soin de savoir ce qu’il fallait en faire :
«Buvons un coup, buvons en deux !
À la santé des amoureux ;
À la santé du roi de France…
Et merde pour le roi d’Angleterre
Qui nous a déclaré la guerre !»
Où aurais-je écrit, Monsieur David GATTEGNO, que « dans une démocratie contemporaine » (citation exacte) , « un roi n’a rien à faire »? (citation inexacte.; un « fake »! ) Cette formule n’exprime pas le moins du monde ma pensée, vous ne l’ignorez pas. Bien au contraire, je crois à l’importance d’un roi, issu de la dynastie historique, dans « une démocratie contemporaine » . Il est important que ses devoirs soient précisés constitutionnellement avant le rétablissement du Royaume de France.
J’ai mal formulé, mais c’était néanmoins compréhensible par le fait de ce qui ne figure pas entre guillemets : c’est bien moi qui vous dis, à vous, que dans votre satanée «démocratie contemporaine» un roi n’a rien à faire, je vous le répète. Quant au mot «fake», il est bien trop contemporainement démocratique pour que je me hasarde à m’enquérir de sa signification en royal français.
Il est bien malheureux que votre pensée ne soit pas telle, et c’était justement le ton de mon reproche à votre égard, vous, qui allez vous imaginer «les devoirs d’un roi dans une démocratie contemporaine»… Pour les comédiens ratés, mauvais et fiers de l’être, on dispose du terme «histrion», vous êtes bien aimable d’avoir trouver le mot «politiste» pour désigner les batteurs d’estrade équivalents : politiques dératés, coureurs de puanteurs et fiers de leurs sueurs d’aisselles.
Aussi, comme aimait à latiniser par calembour Pierre Pascal : «Bellum et bonum !», y ajoutant souvent : « et toujours au cri de “mort aux vaches” !»
Dans une nation civilisée, » vaguement appelée démocratie contemporaine », le roi n’a, il me semble rien d’autre à faire que d’être là.
A des amis qui me demande pourquoi, je réponds trivialement: comme une rampe a un escalier, …s’ensuit toutes sortes « d’usage » pour la population, et ses individus.
« »le roi n’a, il me semble rien d’autre à faire que d’être là » (Cugel) Sans doute, mais comment? quelle signification peut et doit avoir sa présence? Je crois qu’il y a des réponses qui se précisent à notre époque de grands changements. En Grande Bretagne, le futur roi y pense et, déjà, lorsque son épouse, atteinte d’un cancer en rémission actuellement, rend visite à des personnes souffrant du même mal, lorsqu’elle les écoute et les encourage, leur donne des raisons de se battre, je crois que voilà une des réponses à la question de la signification de la présence d’un roi (ou reine). Lorsque le Roi et la Reine d’Espagne prennent le risque de visiter des foules en colère suite à l’inondation de Valence, n’est-ce pas aussi une réponse? La fonction essentielle d’un roi (ou reine, chef d’Etat) semble être ceci: être proche du peuple quand il souffre, quand il travaille avec succès ou en cas de crise, quand il se réjouit. Avec le Roi, avec une famille royale consacrée, engagée au service du peuple, nous ne serons plus seulement des « citoyens », nous serons membres d’une même famille: celle d’un fraternel Royaume de France, ce qu’aucun président de la République ne peut faire!.
Sans partager les idées de Noël Hugues, je leur trouve plus de logique que ce que leurs adversaires semblent voir, David Gattegno en tête. Si je comprends bien, la monarchie défendue par Noël Hugues serait une sorte de monarchie parlementaire à l’anglaise. Personnellement, je n’en voudrais pas, mais l’observation de ce modèle à l’étranger montre qu’elle n’est pas sans vertus. Située hors du champ de bataille politique, elle est réuite à un rôle symbolique qui reste réel : lorsque Philippe VI a pris la parole pour défendre l’unité de son royaume face aux séparatistes catalans, toute l’Espagne a pris conscience de la gravité de ce qui arrivait et les tensions en ont été calmées pendant quelques temps (bien que le bénéfice d’une telle action ait été ruiné par Pedro Sánchez). Qui plus est, cela montre que la monarchie parlementaire peut agir, en dernière instance, pour protéger le pays ou le sortir d’une situation de crise (on parle de « pouvoirs de réserve » dans la tradition britannique) ; on en a un bel exemple en 1975, quand le gouverneur-général d’Australie, John Kerr, dissout le parlement australien et mit fin aux fonctions du premier ministre Gough Whitlam, qui voulait gouverner sans l’appui du Sénat. En somme, le rôle du monarque est comparable à celui d’un estincteur : habituellement il ne sert pas, mais on est content de l’avoir en cas de besoin. Je ne voudrais pas d’une telle monarchie, mais, encore une fois, elle n’est pas sans qualités.
Le roi ès-qualités d’«extincteur» ? Il fallait y penser !… Et encore, qui ne s’use que si l’on sert, quoiqu’il ne servît pas, au fond, mais dont on est content de savoir disposer d’un spécimen près du débouche-lavabo.
Il fallait oser y songer sans rire.
Erratum, je voulais écrire « extincteur ». Décidément, l’orthographe est à revoir. Quant à l’image, elle est pittoresque, mais parlante. Et je dois dire que je n’en suis pas l’auteur (rendons à César ce qui est à César : https://monarchy.org.nz/about/monarchy/myths/ ).