
« État de droit » : C’est encore plus fort que « de droit divin » qui se fend d’une explication, s’exposant à l’objection de l’inexistence de Dieu.
Par Marc Vergier.

L’une d’elle apparaît en pleine lumière si l’on veut bien considérer le sens français de l’expression « de droit ». Mon petit Larousse cite « de plein droit » et propose la définition « n’étant pas matière à contestation ». Être « de droit », est la formule équivalente utilisée par les tribunaux administratifs, signifiant « allant sans dire », « de soi », » évident », « incontestable » « ipsum esse », « de soi-même »… C’est encore plus fort que « de droit divin » qui se fend d’une explication, s’exposant à l’objection de l’inexistence de Dieu.
J’ai régulièrement manifesté mon refus de l’expression « état de droit ». Je regrette qu’elle soit devenue d’usage courant, en dépit de ses tares évidentes. Son absence de signification claire la rend incongrue et susceptible de toutes sortes d’interprétations foireuses.
Un État de droit ne peut donc jamais être délégitimé, puisqu’il est « de droit » Qu’on se le mette bien dans la tête ! oo ■oMARC VERGIER
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Je suis flatté de l’intérêt manifesté à un commentaire par JSF.
Pour le comprendre, il convient d’intervertir les deux paragraphes : « L’une d’elles », tête du premier, se réfère aux interprétations, queue du second