
Par Aristide Ankou.
Une analyse lucide et cohérente sur un sujet qui dérange mais dont on parle partout…
Ce qui est fascinant avec nos modernes politiques, si obsédés par la « communication », c’est qu’ils ne semblent pas saisir cet axiome politique élémentaire : lorsque l’on est dans l’espace public, l’apparence est reine ou, comme le dit Machiavel, « les hommes en général jugent plus par les yeux que par les mains […] chacun voit ce que tu parais, peu perçoivent ce que tu es. »

L’avantage des vacances, c’est que l’on peut réfléchir sans mauvaise conscience à des choses futiles.
Aussi, tranquillement assis au soleil un verre à la main, tandis que mon cadet s’activait au barbecue ou bien en cuisine et que son aîné l’encourageait de la voix et du geste (« J’ai faim ! Ça vient ? ») j’ai pu méditer à loisir sur cette question fondamentale : qu’est-ce qui fait que cette histoire de Jean-Michel Trogneux a pris une telle ampleur ?
Je rappelle, pour ceux qui auraient, jusqu’à ce jour, vécus au fond d’une grotte oubliée dans les profondeurs du Larzac, de quoi il s’agit : Brigitte Macron, l’épouse de notre estimé président (rires enregistrés) serait en réalité un homme, débarrassé par la chirurgie des attributs que la nature lui a fournis à la naissance, et s’appellerait Jean-Michel Trogneux. Précisons tout de suite que je tiens cette théorie pour si évidemment abracadabrantesque qu’elle ne mérite aucun examen sérieux. Et non, je n’irais pas « faire mes propres recherches ». Traitez-moi de mouton si cela peut vous faire plaisir, il faut bien que tout le monde s’amuse. Donc, si vous accordez du crédit à cette fable, inutile de continuer à me lire.
Pourquoi cette fable a-t-elle pris une ampleur internationale ?
Ce qui m’intéresse est de comprendre pourquoi cette fable – précisément – a pu sembler plausible à tant de gens, jusqu’à prendre une ampleur internationale. Bien sûr, il y a comme carburant de tout cela la haine dont Emmanuel Macron fait l’objet – à la fois parce que cela fait partie du poste et parce qu’il l’a provoquée par son comportement et ses décisions. Mais je doute qu’Emmanuel Macron soit haï de l’autre côté de l’Atlantique, l’immense majorité des Américains ayant la merveilleuse capacité de tenir pour indifférent ce qui passe au-delà de leurs frontières. Et quand bien même, pourquoi cette médisance-là, en particulier, et pas une autre ?
Le premier élément explicatif, me semble-t-il, est tout simplement l’étrangeté du couple Macron. Emmanuel Macron a épousé une femme qui pourrait être sa mère et qu’il a rencontré lorsqu’il avait quinze ans. C’est assurément très peu commun et, quoi qu’en dise une certaine bienpensance culcul la praline (l’amour n’a pas d’âge, blablabla), c’est aussi louche à plus d’un point de vue. Qu’un adolescent soit initié à la sexualité par une femme d’âge mûr, passe encore, mais qu’un homme de 45 ans ait dans son lit une femme de 70, c’est une toute autre limonade. D’autant plus que, les années passant, Brigitte Macron est de plus en plus desséchée et dépourvue du moindre attrait physique. Bref, je crois que l’immense majorité des gens, en voyant Brigitte et Emmanuel Macron, n’imaginent tout simplement pas qu’ils puissent avoir des rapports sexuels. Ou alors, s’ils l’imaginent, c’est avec des haut-le-cœur, ce qui revient au même. Si encore Emmanuel Macron était connu pour avoir des maîtresses. Mais même pas.
Emmanuel Macron, une sexualité déviante, qu’il doit cacher ?
Donc de deux choses l’une : soit les Macron n’ont plus de sexualité depuis fort longtemps ; soit Emmanuel Macron a une sexualité déviante, une sexualité qu’il doit cacher. De nos jours la première hypothèse paraît de loin la moins probable au plus grand nombre, à mon avis à tort, mais c’est ainsi. Donc Macron est un tordu, sexuellement parlant.
C’est là qu’intervient le deuxième élément : notre président s’est signalé à de nombreuses reprises par l’entrain visible qu’il met à palper, tripoter, embrasser, les beaux jeunes gens musclés, surtout, semble-t-il, s’ils ont l’épiderme un peu foncé. Par ailleurs, Emmanuel Macron s’est toujours voulu « disruptif » : il montre une passion adolescente pour tout ce qui pourrait choquer le bourgeois, bourgeois qui est de nos jours fort blasé après de nombreuses décennies d’art « subversif » et subventionné, mais qui, tout de même, montre encore quelques réticences vis-à-vis de certaines déviances, comme le transsexualisme. Donc Macron aime, par exemple, poser tout sourire dans les salons de l’Élysée avec des travestis en bas résille.
Si, en suivant le gros bon sens de la foule, vous faites l’addition des trois – en quelque sorte – vous obtenez le produit suivant : Brigitte Macron doit être un homme. En un sens, c’est complètement idiot. Mais, en un autre sens, c’est une conclusion compréhensible. Je ne dis pas défendable, je dis compréhensible. Un peu de la même manière que, par exemple, certains comportements écervelés de Marie-Antoinette, ont pu conduire à lui prêter les paroles apocryphes bien connues : « Ils n’ont pas de pain, qu’ils mangent de la brioche ».
Ce qui est fascinant avec nos modernes politiques, si obsédés par la « communication », c’est qu’ils ne semblent pas saisir cet axiome politique élémentaire : lorsque l’on est dans l’espace public, l’apparence est reine ou, comme le dit Machiavel, « les hommes en général jugent plus par les yeux que par les mains […] chacun voit ce que tu parais, peu perçoivent ce que tu es. » Raison pour laquelle la femme de César ne devrait pas même pouvoir être soupçonnée. Pour Emmanuel Macron, il est trop tard pour pleurer sur le lait renversé. Il ne reste plus qu’à lui souhaiter de mieux finir que Marie-Antoinette. ■ ARISTIDE ANKOU
* Précédemment paru sur la riche page Facebook de l’auteur, (le 24 août 2025).
Aristide Ankou

L’affaire «Jean-Michel», voilà qui est pour le moins «trognon» – le moins que l’on puisse dire.
Je suis assez d’accord sur l’invraisemblance pratique du transsexualisme de la Brigitte, quoi que… au fond … Pourquoi non, tout à fait ? Dans tous les cas, il y a évidemment quelque chose là-dessous.
La première des choses d’en-dessous tient à ceci que – au point de vue de la loi, de l’État de Droit, du Conseil constitutionnel et autres saint frusquin de même farine – la Brigitte a purement et simplement détourné le mineur Manuel… Par-dessus le marché, la «communication» là autour prie le populo franchouillard – que l’on se prend à snober de la manière la plus grossière – de bien vouloir admettre qu’il y a eu, là, un événement devant lequel il est prié de s’incliner quais religieusement. Cependant, les deux protagonistes ont finalement convolé en plus ou moins justes noces, et «ça les r’garde !»… sauf qu’ils s’en vont parader, moyennant quoi, «ça r’garde» le populo devant lequel ils se répandent. Seulement, voilà, s’ils peuvent s’exhiber niaisement dans toutes les situations qui leur passent par la tête, ils doivent être capables de supporter ce que cela implique fatalement… Et ils ne l’admettent pas, pour cette raison que l’populo doit rester à sa place et fermer son clapet.
Au fond, toute cette affaire conduit à considérer qu’ils méritent «une bonne paire de claques dans la gueules» – «ça leur [fera] une nouvelle jeunesse», comme dit la chanson. Seulement, quand un jeune homme bien élevé en administre la moitié, on l’expédie derrière les barreaux ipso facto – imaginons ce qu’il pourrait aujourd’hui arriver à ce même jeune homme, si l’on venait à découvrir qu’il avait eu quelque rapport avec une jeunesse de quatorze ou quinze ans (parce que le mignon gamin avait 14 ans quand la trognonne l’a collé dans son pieux – point de détail de l’histoire qui vaut son pesant de «majorité sexuelle»).
Par quelque bout que l’on prenne le merrrrrdier, «i’ gna kékchos’ là-d’ssous»… Et, pour ceux qui savent ce qu’il en a été des Cohn-Bendit, des Frédéric Mitterrand, des Jack Lang et autres buses de même ignominie, pour ceux qui se rappellent les «ballets roses» de la socialisterie – le goût prononcé du François Mitterrand pour les très jeunes filles, les réseaux dans le Nord qui fournissaient la France entière en chairs attendries dans des chambres froides –, pour qui se rappellent cela, il apparaît assez probable que la trognonne eût pu y aller toucher, ou autres accointantes aussi peu reluisantes.
Apparaît alors l’autre aspect de la question, celle qui touche le problème posé par les services étrangers capables d’avoir su trouver traces et preuves, si bien que les éléments découverts peuvent servir à faire pression, en l’occurrence sur la politique française… Éventualité qui expédie derechef au rang des accessoires le fait que la Brigitte puisse ou non avoir été transfomisées en une denrée sexuelle invertie sans date de péremption avérée.
D’ailleurs, sur ce dernier point, il importe de savoir que les malheureux transsexuels, outre le fait qu’ils endurent des souffrances terribles, tant physiques que psychiques, ne sont promis à aucun avenir de longévité : ainsi «opéré», on est promis à une mort précoce – «point de détail», sur lequel le transgenrisme ambiant se garde bien de «communiquer», mais point de détail MORTEL, pour le dire sans faux-col. Total et décidément, la Brigitte a touché à un trop grand âge pour que son genre civil ne fût pas de son sexe natal.
Macron qui porte deux alliances, une à chaque main donne le ton. De plus son caractère est « en même temps » versatile. Toute sa personne donne une apparence ambiguë c’est pourquoi il donne prise à toutes les suppositions. Mais tout ceci n’a aucun intérêt et il n’est pas le premier président à avoir une vie privée chaotique. En revanche son incapacité à se fixer dans une ligne et un objectif , l’impression qu’il donne d’adolescent en voie d’épanouissement est nettement calamiteuse pour notre pays.
Les deux commentaires ci-dessus sont à mon avis plus complémentaires que contradictoires. Que le fait, la chose, son écho et ses conséquences à l’intérieur, comme à l’étranger, que tout cela finisse par causer un grand tort au pays, c’est évidemment ce qui compte. Le reste, c’est la comédie humaine, façon Balzac ou Proust, comme on voudra. Que nous le voulions ou non, c’est un des marqueurs de notre décadence.