
Par Aristide Ankou.
Bref, nostalgique, délicat, ce billet d’Aristide Ankou.

Strasbourg a quelque chose de changé depuis que, en mes vertes années, je m’y rendais avec ma mère sur les traces de son enfance.
Les Alsaciennes ont toujours des coiffes, si j’en juge par cette affiche, mais il semblerait que ce ne soient plus tout à fait les mêmes coiffes… ni les mêmes Alsaciennes.
Je ne m’explique pas bien cette indéfinissable impression de différence.
Mais à quoi cela peut-il bien être dû ? ■ ARISTIDE ANKOU
* Précédemment paru sur la riche page Facebook de l’auteur, (le 28 septembre 2025).
Aristide Ankou













Je ne comprends pas la réaction de Mr Ankou. En effet, comme chacun sait, Strasbourg est une ville de très vieux peuplement arabo-musulman et déjà à l’époque où Goethe y séjournait les voiles égayaient les rues de cette bonne cité. Aujourd’hui il y a encore une population d’origine européenne résiduelle mais espérons le en voie de disparition afin de permettre un véritable vivre ensemble ( les mauvaises langues issues de la fachosphère diraient « le vivre entre eux » ). Déjà au XV° siècle se posait la question de la transformation de la cathédrale en mosquée pour répondre aux voeux de la population. Gageons que l’actuelle équipe municipale va reprendre cette vieille proposition et la faire aboutir. Strasbourg, laboratoire de la « nouvelle France » selon le camp du Bien dont je fais partie avec fierté. Encore que j’hésite à parler de la « France » comme si celle-ci avait une réalité et une identité alors que chacun sait qu’il n’y a qu’un territoire enrichi de vagues de migrations au cours des siècles, et riche des apports venant de tous les horizons. Je propose d’ailleurs que l’usage du terme « France » soit désormais interdit par la loi, c’est une expression qui rappelle les jours les plus sombres de notre histoire et montre, ô combien, à quel point le ventre de la bête immonde est toujours fécond.