
Par Alexandre Devecchio, pour Le Figaro Magazine.
Il y a aussi de bonnes lectures dans les publications du Figaro. À preuve, ce beau portrait de Philippe de Villiers, signé Alexandre Devecchio, paru dans Le Figaro Magazine de la semaine. Par-delà les contextes politiciens, toujours en définitive plus ou moins destructeurs, décevants et corrupteurs, n’en doutons pas, c’est d’une France monarchique et royale, à sauver des menaces existentielles qui l’assaillent, dont rêve Philippe de Villiers. Rêve fondateur ou refondateur qu’il partage aujourd’hui avec des millions de Français. À l’heure où les peuples semblent se réveiller de part et d’autre de l’Atlantique, ce « rêve » vient à point nommé. Impatient de se réaliser, il devrait laisser des traces profondes dans le sillon de l’avenir français. Quinze siècles d’Histoire ne s’effacent peut-être pas aussi aisément qu’on pourrait le craindre. JSF


Son livre s’achève sur un appel aux jeunes Français d’où qu’ils viennent. Le fondateur du Puy du Fou est convaincu que si on leur transmet l’amour de la France, « notre vieux pays et son peuple peuvent encore renaître. »
PORTRAIT – L’ancien homme politique revient sur le devant de la scène avec une pétition sur un référendum sur l’immigration et un nouvel essai.
Sa pétition pour un référendum sur l’immigration aurait déjà récolté plus de 2 millions de signatures et son livre, Populicide (Fayard), s’annonce déjà comme un best-seller. Comment le créateur du Puy du Fou, longtemps décrié, est-il parvenu à tisser un lien si fort avec les Français ? Sans doute parce qu’il pense que tout n’est pas perdu et que notre vieux pays peut encore se relever.
Emmanuel Macron y a ses habitudes. Mais à la Rotonde, le président c’est… Philippe de Villiers ! « Monsieur le président, comment allez-vous ? Puis-je vous montrer quelque chose ? » Christophe, le maître d’hôtel, tend son téléphone portable au fondateur du Puy du Fou : il vient de signer la pétition pour un référendum sur l’immigration lancée par ce dernier. Compte tenu du goût pour le spectacle de l’auteur du Dernier panache, on pourrait presque croire à une mise en scène. Mais la scène va se reproduire à de multiples reprises, tout au long du dîner. Quand ce n’est pas le patron, Gérard, qui vient le féliciter, ce sont des serveurs ou des clients qui viennent prendre une photo avec lui ou l’encourager : « Continuez, on a besoin de vous » sont les mots qui reviennent le plus souvent.
Confortablement assis dans l’un des grands fauteuils en velours rouge de la célèbre brasserie parisienne, Villiers, l’œil malicieux et le sourire en coin, savoure sa sole en même temps que son triomphe. Huit ans plus tôt, c’est à la Rotonde qu’il a rencontré pour la première fois Emmanuel Macron. Nous sommes en mai 2016 : le fondateur du Puy du Fou, conformément à ses habitudes, dîne à l’étage tandis qu’Emmanuel Macron est installé en bas avec son épouse, Brigitte. Le ministre de l’Économie insiste pour que le « vicomte » vienne prendre le dessert à sa table. « Quel est selon vous l’enjeu majeur pour la France ? » l’interroge Macron, devant un baba au rhum. « L’immigration ! » répond Villiers du tac au tac. Le futur président de la République abonde alors dans le sens du souverainiste. « Il s’est bien moqué de moi », constate rétrospectivement le fondateur du Puy du Fou.
Plus qu’un come-back, une résurrection
Est-ce le souvenir de cette scène qui a donné à Philippe de Villiers l’idée de sa pétition ? « La France, tu l’aimes ou tu la quittes. Rendez-vous sur le site, signez la pétition. Je compte sur vous », avait appelé l’ancien homme politique dans le Journal du dimanche début septembre. Moins d’un mois plus tard, Villiers ne revendique pas moins de 2 millions de signatures. Aux experts et aux médias qui mettent en doute la fiabilité de certaines d’entre elles, le fondateur du Puy du Fou répond que le nombre de signatures « sera dûment certifié par huissier pour que plus personne ne puisse mettre en doute le caractère historique d’une telle mobilisation ». Et de se moquer de la gauche médiatique : « Ils sont face à un tsunami et ils veulent vérifier que ce n’est pas une vaguelette », ironise-t-il. S’il est difficile d’évaluer le nombre exact de signataires, il est aussi impossible de nier l’engouement suscité par la pétition. Elle confirme la révolte d’une partie des Français contre l’immigration de masse, leur désir d’être consultés directement sur cette question qu’ils jugent existentielle, mais aussi l’incroyable phénomène Villiers. Le lien puissant qu’il a su créer avec une partie du pays.
Les pétitions similaires lancées par le Rassemblement national n’ont jamais réuni guère plus que quelques milliers de signataires. Lui-même tablait plutôt sur 100.000 ou 200.000 signatures. En vérité, la pétition était avant tout conçue comme une rampe de lancement pour accompagner la sortie de son nouveau livre, Populicide, que nous avons pu lire en exclusivité. Un an après la parution de Mémoricide, qui s’est écoulé à plus de 200.000 exemplaires, ce dernier semble déjà assuré d’être un best-seller. Comme dans sa pétition, Villiers y sonne le tocsin. Alerte sur le changement de peuplement et sur le danger mortel que cela représente pour la France. Le coup médiatique a dépassé toutes les espérances du fondateur du Puy du Fou. De même qu’il n’avait pas anticipé l’ampleur du succès de son émission hebdomadaire diffusée sur CNews et Europe 1 : « Face à Philippe de Villiers ». En à peine deux ans, celle-ci est devenue une véritable messe cathodique et radiophonique réunissant parfois jusqu’à 2 millions de téléspectateurs et d’auditeurs confondus. Un record. Qui aurait pu imaginer un tel retour en grâce ?

Il y a une vingtaine d’années, Villiers était donné pour mort politiquement. Et même pour mort tout court. C’est paradoxalement après sa plus grande victoire électorale, celle du « non » au référendum de 2005 sur la Constitution européenne, que sa descente aux enfers a commencé. Nombre de chefs d’entreprises vendéens lui tournent alors le dos. Sa parole est désormais jugée trop clivante, trop en décalage avec les dogmes de l’époque : l’Europe, la mondialisation économique, l’ouverture des frontières. Sa critique de l’islamisation à travers son livre sur les mosquées de Roissy est jugée trop sulfureuse. Sa campagne présidentielle de 2007 est un échec cuisant tandis qu’il est ébranlé par un scandale familial et un grave cancer de l’œil. Autour de lui, on considère que la messe est dite. « La messe de requiem », précise-t-il dans son livre. Vingt ans plus tard, Villiers peut se vanter d’avoir réussi, mieux qu’un come-back, une résurrection. Longtemps, il a été ce chevalier des Monty Python s’agitant et hurlant en vain dans le désert. Le succès mondial du Puy du Fou, celui du Vendée Globe, les ventes record de ses essais et romans historiques, rien n’y faisait. Villiers était ringardisé, ridiculisé, guignolisé. On méprisait ses origines aristocratiques, on se moquait de sa voix qui rappelle celle de Bourvil, on dénigrait ses idées « rances », on le caricaturait en catholique intégriste.
Du «putois» au prophète
Mais avec le temps, les faits lui ont donné raison sur tout, ou presque. Villiers était en avance, trop en avance. Sur les réseaux sociaux, les plus jeunes découvrent et partagent les débats de sa campagne de Maastricht en 1992. Bien avant que notre balance commerciale ne s’effondre ou que le Covid révèle au grand jour notre dépendance à la Chine, Philippe de Villiers a été, avec Jean-Pierre Chevènement, Philippe Séguin et Charles Pasqua, l’un des tout premiers à mener la bataille de la souveraineté, à dévoiler l’illusion de la mondialisation heureuse.
Dans les années 2000, bien avant que les terroristes djihadistes n’ensanglantent la France, il a aussi été l’un des premiers à pointer le danger islamiste. Durant la crise sanitaire, il a compris avant tout le monde que le confinement allait accélérer l’ubérisation et la déshumanisation de notre société. Villiers a même été précurseur en matière d’écologie. En 2004, avec son petit livre Quand les abeilles meurent, les jours de l’homme sont comptés, il alertait sur les dangers du modèle agrochimique pour la nature. Aujourd’hui, « le putois » des années 1990-2000 est nimbé d’une aura de prophète. Villiers apparaît comme celui qui avait tout vu. Il n’a jamais été aussi écouté et respecté, aussi populaire auprès des Français.

Mais que recherche-t-il ? Que veut-il faire de son succès et quel objectif se cache derrière sa pétition ? Pourquoi sortir un nouveau livre quelques mois seulement après le précédent et dix-huit mois avant une élection présidentielle qui pourrait être anticipée ? Pourquoi y revenir sur ses combats politiques et dresser son propre bilan ? À 76 ans, Philippe de Villiers pense-t-il secrètement que son moment est enfin venu ? Espère-t-il renouer avec un destin national inachevé ? Comme le comte Monte-Cristo, cet amateur d’Alexandre Dumas revient-il pour se venger de ceux qui, pense-t-il, l’ont trahi ? En particulier de son ancien allié Bruno Retailleau, qui a désormais des ambitions présidentielles et pour lequel il oscille entre la rancune et la réconciliation…
2027 en ligne de mire ?
Si l’hypothèse Villiers semble farfelue, on trouve toujours des esprits fantasques pour échafauder, comme Don Salluste dans La Folie des grandeurs, des scénarios abracadabrantesques : Marine Le Pen vraisemblablement empêchée par la justice, Jordan Bardella apparaissant trop jeune pour la fonction, Bruno Retailleau dépassé par Édouard Philippe, Éric Zemmour qui renonce, le perroquet épouse la reine et le vicomte est candidat. Après la présidence juvénile d’Emmanuel Macron, les Français voudraient-ils s’en remettre à l’expérience ? Nous avons voulu sonder Villiers les yeux dans les yeux. Mais il n’est pas Louis de Funès, trop lucide pour croire dans ce scénario de politique-fiction. Il est conscient que dès qu’il entrera de nouveau dans l’arène politique, son lien avec les Français se distendra. Regrette-t-il d’être passé à côté d’un destin national ? « C’est mon ancrage au Puy du Fou qui m’a sapé, je n’avais plus de temps pour la politique nationale. Mais quand j’étais petit, en Vendée, les gens baissaient la tête. Maintenant, ils ne baissent plus la tête grâce à moi. Donc, je ne regrette rien. »
Dans vingt ans, le peuple français historique sera minoritaire. Donc, je me dis qu’il faut que j’arrive à mettre ça au cœur du débatPhilippe de Villers
À part à la Rotonde, Villiers ne sera jamais président. Il ne sera probablement jamais ministre de plein exercice non plus. Il aura seulement été secrétaire d’État à la Culture durant un an. C’était dans le gouvernement de Jacques Chirac, en 1986. Mais avec le Puy du Fou ou le Vendée Globe, il aura aidé la Vendée à se relever. Avec ses livres et en menant la bataille culturelle comme personne d’autre, il aura transformé en profondeur le paysage des idées politiques. Son héritage est déjà beaucoup plus important que celui de bien des ministres ou d’anciens premiers ministres. Plutôt qu’en candidat à la présidentielle, il se rêve désormais en rassembleur, en Cincinnatus de l’union des droites : « J’ai dit à chacun que je n’avais pas d’ambition personnelle autre que de mettre la question centrale au milieu du débat politique. La question centrale, ce n’est pas le budget, c’est la question migratoire, explique-t-il. Dans vingt ans, le peuple français historique sera minoritaire. Donc, je me dis qu’il faut que j’arrive à mettre ça au cœur du débat. Et, deuxièmement, que j’arrive à faire en sorte que les uns et les autres, le jour venu, soient sur la même estrade. Après, je m’en vais. Ma charrue m’attend sur le bord du Tibre. »
Et si le fondateur du Puy du Fou se délectait tout simplement d’occuper la scène, goûtait enfin au plaisir d’être aimé ? Après un long silence et une profonde inspiration, Villiers avoue son tiraillement et sa mélancolie derrière son apparente jubilation. « Sincèrement, je me dis deux choses. La première, c’est que je reçois comme une grâce inattendue le fait d’être écouté, entendu, suivi par des millions de Français. Il y a une sorte de réhabilitation tardive qui me fait plaisir, parce qu’en réalité elle valide mes petits-enfants, ceux qui m’ont aimé, ce que j’ai dit et pourquoi j’avais prévenu, analyse l’écrivain. Ça, c’est l’aspect positif. Mais il y a un autre aspect qui contrebalance, et au-delà même : quand on a galéré toute sa vie, quand on a été un lépreux à qui l’on a fait porter une crécelle matin, midi et soir, et que l’on voit l’état dans lequel est le pays, on se dit que tout cela ne servait à rien, puisque, de toute façon, le pays est en train de crever. La petite satisfaction, la petite autosatisfaction, est balayée par la tragédie. Et plus encore par la culpabilité. » Et Philippe de Villiers de conclure par les mots de Lamartine : « Honte à qui peut chanter pendant que Rome brûle/S’il n’a l’âme et la lyre et les yeux de Néron. »
Villiers est un animal politique en même temps qu’une bête de scène médiatique. Comme tous les animaux de son espèce, il se nourrit de ses blessures narcissiques pour mieux avancer et rebondir, il aime être au centre du jeu, que les projecteurs soient braqués sur lui. Mais loin des politiciens étroits, des petits hommes gris qui occupent la scène aujourd’hui, il est aussi animé par des ambitions et des affects beaucoup plus nobles : un esprit chevaleresque légué par une famille de soldats, un goût inépuisable pour l’aventure et le romanesque, et surtout un amour profond pour la France qui l’étreint jour et nuit quand il croit la voir disparaître.
Le grand effacement
Le vicomte est issu d’une famille d’officiers qui sert depuis 1066. Ses deux grands-pères sont morts sur le champ de bataille durant la Grande Guerre. Son père a été fait prisonnier au camp de Lübeck, au début de la Seconde Guerre mondiale, après avoir sauvé un officier juif, mais réussit à s’évader. Deux de ses frères embrasseront eux aussi la carrière militaire, dont Pierre, qui deviendra chef d’état-major des armées. Philippe était sans doute trop anarchiste pour obéir, mais pas pour servir. « Il y a une phrase de Saint Louis qui dit que la légitimité, c’est la légitimité du service rendu. Le service rendu, cela signifie qu’à partir de ce que je reçois de mes parents, de mon pays, je me demande comment je peux payer ma dette morale. » Le Puy du Fou a été sa manière de servir, de payer sa dette envers ses parents, envers la Vendée. Villiers est resté à jamais orphelin du petit pays de son enfance. La Vendée d’avant l’exode rural.
Celle des bocages aux herbes folles dans lesquelles il courait quand il n’était encore qu’un bambin. Celle du patois de sa naissance, des traditions orales et des coutumes ; des proverbes et des accents chantants ; des paysans et des artisans ; de la fantaisie des dentellières ; des places publiques et des beaux voisinages ; des clochers et du culte des morts. Cette Vendée s’est éteinte, il n’en reste plus rien. « En vingt ans, j’ai vu s’abîmer un monde, un petit monde, mon petit monde. J’ai vu s’éclipser un peuple, un petit peuple, mon petit peuple. J’ai vu disparaître un pays, un petit pays, mon petit pays à moi, écrit Villiers dans Populicide. Alors, j’ai pris peur. En pensant à l’autre monde, le grand monde, le grand peuple, le grand pays. Vu qu’on a laissé le petit pays rouler à l’abîme, on pourrait se laisser entraîner à faire de même avec le grand. On est même parti pour… »
Populicide, que Villiers présente comme son livre testament, ne se contente pas de pointer le bouleversement démographique en marche et la transformation culturelle qui en résulte. Il observe le déracinement des individus et la destruction de l’âme des peuples sur fond de trahison des élites, de civilisation marchande et d’affaissement culturel. Il décrit le tournant de la mondialisation en 1989, année de la chute du mur de Berlin, de l’anniversaire des 200 ans de la Révolution française et de l’affaire du voile de Creil. Alors que la France exalte le « vivre ensemble » des « tribus planétaires » à travers les célébrations du bicentenaire, l’islamisme profite du vide laissé par le catholicisme et le communisme pour étendre son emprise.
« Notre vieux pays et son peuple peuvent encore renaître » Philippe de Villers
Populicide est finalement moins un livre sur notre grand remplacement (Villiers n’y emploie d’ailleurs jamais le terme), que sur notre grand déracinement et notre grand effacement. Le constat est sombre, mais comme toujours chez lui subsiste l’espoir. Son livre s’achève sur un appel aux jeunes Français d’où qu’ils viennent. Le fondateur du Puy du Fou est convaincu que si on leur transmet l’amour de la France, tout n’est pas perdu, et que « notre vieux pays et son peuple peuvent encore renaître. » Finalement, Villiers ne se rêve pas en homme providentiel, mais en chef chouan menant le peuple. Il y a du Charette en lui. Comme le héros vendéen auquel il a consacré un spectacle, un roman et un film, il se battra jusqu’à son dernier souffle. La plume est son épée. La langue et le verbe son armée. La liberté, son panache. ■ ALEXANDRE DEVECCHIO
Échapper à la broyeuse, renaissance de la France, telles sont les formules de Ph. de Villiers. On applaudit et on s’y met, en se donnant les moyens de réussir. L’article 50 nous donne ces moyens et les armes pour le faire en position de force, avec toutes les cartes en main. Il est la porte de la liberté; la voie du salut
Pourquoi toutes les circonlocutions, toutes les pudeurs, toutes ces craintes quand il suffit de lire ?
« Article 50 du traité de l’Union Européenne :
1. Tout État membre peut décider, conformément à ses règles constitutionnelles, de se retirer de l’Union.
2. L’État membre qui décide de se retirer notifie son intention au Conseil européen. À la lumière des orientations du Conseil européen, l’Union négocie et conclut avec cet État un accord fixant les modalités de son retrait, en tenant compte du cadre de ses relations futures avec l’Union. Cet accord est négocié conformément à l’article 218, paragraphe 3, du traité sur le fonctionnement de l’Union européenne. Il est conclu au nom de l’Union par le Conseil, statuant à la majorité qualifiée, après approbation du Parlement européen.
3. Les traités cessent d’être applicables à l’État concerné à partir de la date d’entrée en vigueur de l’accord de retrait ou, à défaut, deux ans après la notification visée au paragraphe 2, sauf si le Conseil européen, en accord avec l’État membre concerné, décide à l’unanimité de proroger ce délai.
4. Aux fins des paragraphes 2 et 3, le membre du Conseil européen et du Conseil représentant l’État membre qui se retire ne participe ni aux délibérations ni aux décisions du Conseil européen et du Conseil qui le concernent.
La majorité qualifiée se définit conformément à l’article 238, paragraphe 3, point b), du traité sur le fonctionnement de l’Union européenne.
5. Si l’État qui s’est retiré de l’Union demande à adhérer à nouveau, sa demande est soumise à la procédure visée à l’article 49.
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