
« La limance Nuñez : Quel manque de dignité de ne pas assumer un bras de fer avec l’Algérie ! » François Marcilhac

Comment ne pas marquer notre accord – que partage une écrasante majorité de Français – avec les positions d’Éric Zemmour reprises dans ce court article du JDD paru le 2 novembre ? Il suffirait de consulter nos compatriotes si l’on voulait jouer au jeu de l’arithmétique démocratique. C’est justement parce que le résultat est couru d’avance qu’il n’en est nullement question, bien entendu. Mais les colères montent… JDD
Réagissant aux propos du ministre de l’Intérieur, qui souhaite renouer un dialogue constructif avec Alger, Éric Zemmour assure qu’il suffit de l’écouter pour comprendre qu’il va « se coucher devant les Algériens ».

Éric Zemmour s’attaque frontalement au nouveau ministre de l’Intérieur. « Il suffit de lire son interview pour comprendre que Nunez va se coucher devant les Algériens, comme ses prédécesseurs », a-t-il lancé ce dimanche à l’antenne de BFMTV. Dans son viseur : les propos tenus par l’ancien préfet de police de Paris auprès du Parisien. « Ceux qui font croire aux Français que le bras de fer et la méthode brutale sont la seule solution se trompent », a-t-il assuré.
Au lendemain de l’adoption à l’Assemblée nationale d’une résolution portée par le RN visant à dénoncer l’accord franco-algérien de 1968, le premier flic de France a regretté « les conditions dans lesquelles s’est déroulé ce vote ». Le 19 octobre, il avait déjà fixé sa ligne indiquant que la dénonciation de cet accord n’était « pas à l’ordre du jour », tout en concédant qu’il « n’est pas parfait ».
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Des déclarations loin de plaire à Éric Zemmour, pour lequel il faut aller au bras de fer avec les autorités algériennes. « L’Algérie est un pays ennemi aujourd’hui, donc il faut le traiter comme un ennemi », a-t-il asséné, proposant de « couper tous les visas », de « bloquer les regroupements familiaux » ou encore d’« interdire aux dignitaires algériens de venir se faire soigner en France ».
Concernant l’argument avancé par Laurent Nunez selon lequel il faut renouer le dialogue avec l’Algérie pour échanger des informations sur la sécurité, le patron de Reconquête rétorque que les relations avec les services secrets algériens ne servent plus à rien. « La coopération avec les Marocains ou les Israéliens est beaucoup plus efficace », affirme-t-il.
Dans la même veine, Sébastien Chenu, vice-président du RN, a lui aussi plaidé pour l’instauration d’un rapport de force ce dimanche. « Pour tenter un bras de fer, il faut un bras. Ces accords sont un bras qui nous permet d’enclencher un dialogue, de montrer à l’Algérie que nous ne comptons pas nous laisser faire, nous la France », a-t-il déclaré au micro de France Inter ce dimanche midi en référence à l’accord franco-algérien de 1968. o ■ o QUENTIN GÉRARD
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Nunez est le valet de Macron pour ce problème. Voir mon message précèdent, c’est curieux que personne ne soulève le lièvre, crainte des sicaires?