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Vladimir Fédorovski : « Gorbatchev, le dessous des cartes »

vendredi 2 septembre 2022vendredi 2 septembre 2022 sur JSF
« Gorbatchev, néanmoins, décida de rompre avec la tradition viscérale de la révolution d’Octobre » AFP

Vladimir Fédorovski a été deux fois l’invité de l’Union Royaliste Provençale, dont la dernière en avril dernier. Les lecteurs de JSF le connaissent donc, non seulement, comme tout le monde, comme invité fréquent et demandé des plateaux de télévision, mais aussi, si l’on peut dire, chez nous, chez les royalistes, à l’Action Française. On lira avec intérêt sa dernière tribune du Figaro (31.08), pour commenter la disparition de Gorbatchev.     

FIGAROVOX/TRIBUNE – L’ancien diplomate russe évoque la figure de Gorbatchev, décédé le 30 août 2022, et raconte ses souvenirs personnels de la fin de l’Union soviétique.

« Gorbatchev et Yakovlev croyaient aussi – sans doute à tort – disposer, afin de mener à bien cette opération souterraine, d’une réserve-or: le soutien que l’Occident ne manquerait pas d’apporter à une libéralisation irréversible du régime soviétique. »

En novembre 1982, Brejnev, quatrième secrétaire général, s’éteignit à l’âge de 76 ans, puis Iouri Andropov, chef mystique du KGB à sa suite, ne gouverna lui-même que seize mois: parvenu à soixante-huit ans au sommet de l’État, il fut affecté près d’un an plus tard d’une sévère maladie rénale qui l’emporta en février 1984. Le sixième secrétaire général, Konstantin Tchernenko, mourut à son tour à soixante- quatorze ans, en mars 1985, au terme de treize mois de règne. L’un dans l’autre, l’URSS venait de passer une décennie entière dans l’ombre funèbre de ses hiérarques, vieillards interchangeables, fripés, cacochymes, dont la sénescence semblait refléter celle de l’Empire soviétique. Ce fut en partie pour conjurer cette impression de morne fatalité que le bureau politique, dont six membres sur dix avaient près ou plus de 80 ans, se tourna en 1985 vers son benjamin, Gorbatchev.

La vie changea véritablement avec lui durant cette période de réformes connue sous le nom de perestroïka qui symbolisa l’ouverture, la sortie sans effusion de sang du système totalitaire engendré par la révolution d’Octobre 1917. Alors que l’on aurait légitimement pu craindre d’une telle rupture qu’elle provoque l’enlisement du pays dans la guerre civile ou une apocalypse mondiale, la sortie du système fut assurée «en douceur». Un phénomène tant unique qu’inespéré sur ce territoire doté de dix mille têtes nucléaires, où la violence fait figure de tradition.

Avec sa nomination son périmètre déambulatoire s’étendit. Il découvrit les appartements secrets, silencieux, les couloirs étroits où les gardes étaient relevés toutes les heures et sans cesse déplacés, comme des pièces d’échecs, d’un poste à un autre, de manière à ce qu’un éventuel comploteur ne sache jamais à qui, tel jour et à tel moment, il aura affaire.

Il avait dîné avec Brejnev dans les salles basses, sombres, chargées de fresques des palais les plus anciens, ceux d’Ivan le Terrible et de Mikhaïl Ier Romanov. Il avait travaillé avec Andropov dans le bureau de Staline, s’était assis dans le fauteuil d’Andropov pour diriger les travaux du bureau politique.

Gorbatchev, néanmoins, décida de rompre avec la tradition viscérale de la révolution d’Octobre. Le système hérité de la révolution d’Octobre arrivait à son terme, et Gorbatchev en avait pleine conscience. La machine s’était elle-même dévorée. Il restait néanmoins assez de vitesse acquise pour imposer, d’en-haut, les réformes qui permettraient d’instaurer un autre système. Le secrétaire général devait louvoyer, étourdir le parti, l’État, l’armée, le peuple, par un rideau de fumée de décrets «léninistes», coulés dans l’habituelle langue de bois, conformes à l’orthodoxie rouge. Et ce faisant, par petites touches, faire jaillir au milieu du communisme… la liberté !

Gorbatchev placerait ainsi tout le monde devant le fait accompli. «Il n’y a pas d’autre voie, en effet», me répétait souvent à l’époque Yakovlev. «Si l’on évoque la rupture avec la révolution d’octobre, le KGB et le parti nous feront la peau. Mais si, tout en jouant la rhétorique léniniste, on instaure la liberté, personne ne se doutera de rien ! L’essentiel, c’est que la liberté soit. Le jour où elle est rétablie de facto, personne ne pourra plus lui résister…»

Gorbatchev et Yakovlev croyaient aussi – sans doute à tort – disposer, afin de mener à bien cette opération souterraine, d’une réserve-or: le soutien que l’Occident ne manquerait pas d’apporter à une libéralisation irréversible du régime soviétique. Pourtant c’est au parti communiste – PCUS -, parti dirigeant et seule force politique organisée comptant quelque 19 millions de membres, que Gorbatchev allait réserver la conduite de cette politique. Yakovlev entreprit donc de consolider l’emprise du nouveau secrétaire général sur les principaux centres de décision du pays, non sans faire une erreur qu’il m’a plus tard avouée: «Nous avons voulu garder notre influence sur le parti, oubliant le KGB, ce véritable État dans l’État, l’adversaire le plus dangereux des réformes». Cependant, je l’ai également souvent entendu répéter: «Nous allons utiliser le PCUS, l’instrument bolchevik, pour torpiller l’héritage de la révolution d’octobre». Gorbatchev et Yakovlev discernaient par-là quel outil privilégié constituait le parti : «Il ne faut pas laisser ce monstre en liberté.»

Dans le même temps, Gorbatchev ménageait le KGB, soutien efficace dans la lutte pour le pouvoir suprême. Le KGB était influencé par le style du fondateur de la Chine moderne Deng Xiaoping, qui a réussi à conserver le système politique inspiré par la révolution d’Octobre tout en pratiquant des ouvertures sur le plan économique. Il était l’homme le mieux informé du pays, assez lucide sur sa situation réelle.

Selon Yakovlev deux projets de réforme, tout à fait inconciliables, se heurtaient alors: celui du KGB visant à sauver le régime totalitaire créé par la révolution d’Octobre, et le sien, prévoyant la sortie du communisme considérant le système soviétique comme criminel. Les hommes de la police politique et du complexe militaro-industriel ne souhaitaient pas ce genre de relâchement. Ils voulaient une reprise en main nationaliste de l’appareil de production. C’était un groupe que l’on pourrait qualifier de «modernisateur autoritaire». En attendant, Gorbatchev continuait à jouer sur tous les tableaux, incarnant à la fois le symbole de la réforme tout en demeurant le chef de la nomenklatura soviétique essayant de les contrôler, sinon de manipuler les représentants de deux tendances opposées de son entourage. Tout restait ambigu.

En 1991, l’Histoire s’accéléra. Le 7 janvier, les parachutistes de l’Armée rouge entraient dans les États baltes pour empêcher l’éclatement de l’URSS. En réaction, le 19 février, Boris Eltsine, chef de l’opposition démocratique, appelait à «déclarer la guerre à la direction soviétique». Dans la foulée, la Géorgie proclamait son indépendance. Fin avril, Gorbatchev réunissait dans sa datcha les dirigeants des Républiques favorables à une «union innovée». Puis, au début de l’été 1991, après moult hésitations, le leader de la perestroïka projeta enfin de limoger le chef du KGB ainsi que d’autres ministres allergiques aux réformes, dès la signature du Traité de l’Union fixée le 20 août, devant proclamer la fin de l’URSS.

Immédiatement, la direction du KGB tira cette conclusion logique: le coup de force, seul recours pour arrêter la perestroïka et sauver l’héritage de la révolution d’Octobre. Le 4 août 1991, Gorbatchev partait pour la Crimée passer ses vacances d’été. Le lendemain de son départ, le chef du KGB et ses complices (dont les plus importants étaient les ministres de la Défense et de l’Intérieur) se constituèrent en Comité pour l’état d’urgence. La machine de la terreur était prête à tourner. Le 18 août, les conjurés tentèrent une dernière fois de convaincre Gorbatchev d’introduire l’état d’urgence. En vain. Aussi l’assignèrent-ils à résidence, annonçant le lendemain que le président se trouvait dans l’incapacité d’assumer ses fonctions pour «raisons de santé».

Les conspirateurs ne tardèrent pas à comprendre que les vieux mécanismes autocratiques hérités de la révolution bolchevique étaient déjà trop usés pour permettre un retour en arrière. Le coup d’État échoua donc en quatre jours, sans effusion de sang. Une exception dans ce pays aux dix mille têtes nucléaires, et où la violence est une tradition. Et, allant à l’encontre de l’objectif des putschistes, le résultat de cette «action spéciale» pour sauver les vestiges de construction léniniste accéléra l’éclatement de l’Union soviétique.

Gorbatchev, hagard, rentra à Moscou. Toutes les Républiques de l’Union soviétique proclamèrent alors leur indépendance. L’Empire soviétique s’effondra comme un château de cartes. La dictature que Lénine avait instaurée en 1917 aura duré soixante-treize ans et demi.

À vrai dire, sur le plan technique, l’échec de ce coup de force s’explique simplement. Le ministre de la Défense, Yazov, vétéran de la guerre, avait averti les conjurés: «Si vous voulez tirer sur la foule, je ne vous suivrai pas.» Ses chars entrèrent donc dans Moscou sans munitions, privant de facto les putschistes du soutien de l’armée. Ce revers doit être également mis au crédit de la détermination d’un Boris Eltsine fort d’une légitimité conquise au suffrage universel lors de son élection au poste de président de la Russie en juin 1991. En montant sur un tank et en appelant à la résistance, il a laissé de lui une image symbolique.

Mais ce 19 août 1991 demeure un moment fatidique, car il a démontré que les structures centrales du système créé par Lénine avaient pu imploser en quelques heures. L’agonie de l’Empire totalitaire se prolongea quatre mois. Début décembre, les dirigeants russes, ukrainiens et biélorusses proclamèrent que «l’URSS avait cessé d’exister». Gorbatchev démissionna de son poste du président de l’Union soviétique le 25 décembre 1991.    ■

Vladimir Fédorovski est un écrivain et ancien diplomate russe. Conseiller diplomatique de l’Ambassade d’Union soviétique à Paris de 1985 à 1990, où il assure la promotion de la Glasnost, il quitte le corps diplomatique en 1990 pour participer à la création du Mouvement des réformes démocratiques, dont il devient le porte-parole. Attaché aux liens franco-russes, à l’ancrage de la Russie en Europe, il est devenu en France un écrivain à succès. Récipiendaire de plusieurs prix littéraires, il a notamment publié Poutine, l’itinéraire secret (éd. du Rocher, 2014), Poutine et l’Ukraine : les faces cachées (Balland, 2022) et Le Roman d’une révolution, Nicolas II-Lénine, (Balland, 2022).

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