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Les aventures d’une bourgeoise de Paris, roman-feuilleton de votre été

lundi 17 juillet 2023lundi 17 juillet 2023 sur Rémi Hugues

I

CHEZ L’INTENDANT

Sur les deux bancs de pierre encastrés dans le retrait profond de la fenêtre voûtée, l’intendant Quentin, et Rose, son épouse, étaient assis. Si la vie de l’une s’enclosait en ce coin, entre son rouet, son psautier et ses écheveaux de laine, l’autre parcourait sans trêve le vaste domaine confié à ses soins ; aussi, pour réunir le vieux couple, fallait-il cette pluie cinglante et ce vent, dont les rafales donnaient l’assaut à la tour du pont-levis.

Rose ! Ce nom charmant pour un jeune visage, ne convenait guère à l’anguleuse figure qui, du front trop étroit au menton proéminent, était aussi vermillonnée qu’un champ de pavots dans lequel les yeux, luisants encore, avaient l’air de deux bleuets fanés. Un éclair de jeunesse leur revenait, quand ils se fixaient sur celui que, depuis quarante ans, ils regardaient avec la même tendresse déférente.

Malgré sa rotondité, dont une ceinture faisait ressortir la majestueuse ampleur, maître Quentin restait pour son épouse le plus bel intendant du monde ; elle admirait son teint fleuri, son menton à triple étage et ce nez truculent, ce nez de franc buveur, qui masquait les yeux, empiétait sur les joues, faisait fléchir les lèvres, où une teinte rose restait encore, bien qu’elles fussent encadrées par une broussailleuse végétation de poils drus et gris.

Les époux jouissaient de cette quiétude que l’on éprouve sous un bon toit un jour de tempête ; ils avaient peut-être bien des choses à se dire, mais ils trouvèrent seulement cette phrase, début obligé de tant de conversations :

— Maître Vital, quel vilain temps aujourd’hui.

— Tu dis bien vrai, Rose, ma femme, mais cette eau sera bonne aux semailles de printemps ! Puis, l’une activa du pied la marche de son rouet, et l’autre, tirant un couteau de sa ceinture, aiguisa le bout d’une plume d’oie.

— Hermance, appela-t-il bientôt, tes oremus ne sont-ils point finis ? Viens donc près de nous, qui n’avons pas si fréquente occasion d’être ensemble.

De la pièce voisine, la fille de l’intendant arriva, tenant à deux mains son bliau1 débordant de cosses de pois.

À l’appel de son père, elle accourut, s’assit sur un escabeau à quelque distance et continua d’écosser les pois dont, les gousses tombaient avec un bruit sec et s’entassaient à ses pieds.

— Par saint Vital, mon patron, s’écria Quentin, l’eau dévale en torrents le long de la rue et va faire déborder l’étang de la Couarde ; j’aurais pourtant voulu seller Passavant, mon roussin, car la besogne ne nous manque point à tous deux, maintenant que la baronnie de Fougères a pied sur trois provinces. Aussi le riche Duc enviait-il si fort ce beau domaine, qu’il l’eût volontiers enlevé à son pupille, notre sire Raoul III. Mais bon sang ne se laisse pas mener en lisière. Dans ce château, que le Mauclerc eût si volontiers fait sien, noua ne relevons plus, désormais, que du Roy de France et, depuis le traité de la Meilleraye, nous voilà riches, à faire périr de dépit ceux de Bretagne et ceux de Normandie ; quant à ceux du Maine, ils sont trop fiers de nous devoir hommage. Ah ! le sire Raoul donnerait bien la moitié de ses biens pour que son fils, le petit seigneur Jean, n’eût point passé de vie à trépas, car il ne se trouve qu’une fille pour hériter de ce domaine.

À ces mots, Rose, oubliant la déférence que toute femme doit à son époux, l’interrompit :

— Ne parlez point de la sorte, Quentin, cette fille-là aura courage d’homme, je vous dis, et saura se faire obéir de tous. — Puis, ajouta timidement Hermance, elle sera moins vite qu’eux sujette au péché.

— Tais-toi, béguine, reprit l’intendant en écrasant du pied les cosses vides ; tout ce que vous direz n’empêchera pas le vieux nom de tomber en quenouille.

Comme à nouveau la pluie faisait rage, le bonhomme entr’ouvrit la porte.

— Ici, Tambaut et Tambelle ! il fait un temps à ne point laisser chiens dehors !

Par l’huis entrebâillé, les deux bassets, crottés jusqu’à l’échiné, se précipitèrent avec des glapissements joyeux, auxquels se mêla une fraîche voix d’enfant.

— Père Quentin, vous me donnerez bien asile, à moi aussi ?

Les deux femmes s’étaient levées.

— Jésus ! c’est notre Damoiselle, et par cette ventée. Dans un empressement plus tendre que respectueux, Rose s’emparait déjà des petites mains mouillées et les mettait toutes deux dans la fente de son surcot.

— Est-ce possible, ma Reine, de sortir d’un temps pareil ?

— Damoiselle, prédit Hermance, vous allez attrapez la jaunisse, vous êtes trempée comme une soupe.

— Je me suis tant appliquée à retenir les belles leçons de Dom Pierre, le chapelain, que j’ai bien gagné de venir me distraire en votre compagnie ; puis, je voulais voir l’effet de la pluie sur les dalles neuves de nos remparts du Sud : elles brillent comme des agates, mon vieux Quentin.

— Damoiselle, je suis aise de vous voir aimer ainsi votre château de Fougères !

— Je le trouve plus beau que tous les autres, ami Quentin, et voudrais lui voir le même nombre de tours qu’à celui de mon cousin, le seigneur André de Vitré.

— Vous le pourrez, Damoiselle, étant plus riche que lui ! Encore faudra-t-il choisir un époux qui, comme vous, se plaise en ces murs.

— De cela, je n’ai cure, dit la fillette, en secouant ses longues tresses couleur de châtaigne, sur lesquelles des gouttes de rosée avaient posé leurs diamants.

— Pensons plutôt à la sécher, notre petite reine, dit Rose ; va faire du feu, Hermance.

Un peu de braise restait, devant laquelle, cuisaient des pommes ; Hermance se pencha vers l’âtre, enfla ses joues couvertes de taches de rousseur, et bientôt la flamme, alimentée par des ajoncs séchés, monta claire et rose. Les deux chiens, les yeux mi-clos et le nez allongé sur leurs pattes, se chauffaient avec délices, tandis qu’un chat noir, le dos arqué et la queue en bataille, dardait sur eux ses prunelles d’émeraude.

Approchant du feu ses mains rougies, Jehanne fut bientôt entourée d’une buée à travers laquelle sa figure, à l’ovale allongé, prenait des tons vermeils. Ses trois amis la contemplaient, tels les devôts regardent Madame la Vierge, et la trouvaient belle à ravir, mais sait-on jamais ce que la vie fera de ces êtres en bourgeon, dont les jambes sont trop hautes, les bras trop longs, les épaules trop pointues ? Toutefois dans ce visage d’adolescente, des yeux bleus riaient à la vie, et des lèvres en fleur s’ouvraient sur de si blanches dents, qu’on ne pensait plus à lui trouver la bouche un peu trop grande et les traits un peu trop accentués.

Après avoir humé la bonne odeur des pommes, l’héritière s’assit sur une escabelle, au fond de l’âtre où, planté dans son bégault, grésillait un gros flambeau de résine ; puis, mettant son menton sur ses mains, elle dit à l’intendant :

— Avant que les pommes soient cuites à point, conte-moi des histoires, père Quentin.

— Lesquelles, Damoiselle ?

— Les plus belles, celles que je ne sais pas encore.

— Faut-il vous narrer comment votre grand-père aida votre aïeul Raoul à reconstruire ce château, qui avait été quasiment rasé, en l’an 1166, par le roi Henri de Normandie ?

— Je connais cela ! Quentin : derrière ces bonnes murailles on put longtemps narguer l’Anglais.

— Faut-il vous conter la longueur du souterrain qui va de ce château jusqu’au bout de la forêt et où les nôtres se cachèrent pour harceler les Brabançons ?

— Oui, oui, Quentin, et j’aurais eu grand’peur à leur place, moi qui ne crains crue les ténèbres : mais j’aurais volontiers chevauché avec mon aïeul quand, vaincu a Combourg, il put à toute vitesse gagner la tour de Dol.

— Cet exploit le fit nommer sénéchal de Bretagne, mais les barons de Fougères peuvent-ils tenir en repos ? À peine revenu en ses terres, Raoul se croisa et fut guerroyer outre-mer. Moi qui vous parle j’étais si leste, lors de son retour, que je montai sur la maîtresse branche d’un chêne pour apercevoir le cortège de plus loin.

— Voilà une chose que tu ne ferais plus maintenant, mon vieux Quentin ! Moi, si j’avais vécu au temps du grand Raoul, je serais partie avec lui. Mais je sais tout cela, dis-moi donc du nouveau.

— Faut-il vous conter comment fut conclu le mariage du duc Guillaume, votre grand-père, avec la riche Mathilde de Porhoët ?

Ici, Rose s’exclama :

— Ah ! ce furent de belles noces ! Il y avait cent palefrois et sur chacun un chevalier avec sa dame ; c’est là que nous nous sommes connus, Quentin et moi, puisque j’étais chambrière de la damoiselle de Porhoët.

— Oui, Rose, et dès que tu vis l’intendant du sire de Fougères, tu mourus d’envie de l’épouser.

— Je ne le nie point, mon sou d’or, et n’eus pas à m’en repentir. Je portais ce jour-là… ▪ (À suivre)

1. Sorte de sarreau qui recouvrait le reste du costume.


Roman : LES AVENTURES D’UNE BOURGEOISE DE PARIS de Myriam Thélen (1911).

Publié dans l’Action française le 29 mai 1923.

Textes et images rassemblés par Rémi Hugues pour JSF.

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Quatre livres fondamentaux de Charles Maurras réédités par B2M, Belle-de-Mai éditions

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Le manifeste royaliste en ouverture du XXe siècle ! (Parution courant 1900). Maurras y pose la célèbre question : « Oui ou non, l’instauration d’une monarchie héréditaire, antiparlementaire traditionnelle et décentralisée est-elle de salut public ? » !   

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Une étude de l’histoire politique et intellectuelle du XVIe au XXe siècle, où Maurras à montre comment les intellectuels et artistes attachés à produire des œuvres de l’esprit sont passés « de l’autorité des princes de notre Sang sous celle des marchands d’Or », les immenses fortunes industrielles et bancaires qui limitent la liberté de l’esprit. Maurras en appelle à une alliance entre les intellectuels et le patriotisme des Français pour renverser cette mécanique.

Kiel et Tanger, 29 €, 428 p.

Maurras y constate la tragique infériorité du régime républicain en matière de politique internationale, spécialement face à la menace allemande de l’époque. Prévoyant la guerre à venir il conclut à la nécessité de remettre un roi à la tête du pays. Prolongeant le réalisme de la pratique capétienne des relations internationales, ancêtre de la pensée géostratégique française.

La Démocratie religieuse, 31 €, 620 p.

Parution en 1921, compilant trois textes préalablement écrits par Charles Maurras : Le Dilemme de Marc Sangnier (1906) – – La politique religieuse (1912) – – L’Action française et la religion catholique (1914). Cet ouvrage voit dans la démocratie une religion nouvelle qui vide le politique de sa puissance.

Et aussi…


Henri Massis, Georges Bernanos, Maurras et l’Action française, présentation de Gérard Pol, 18 €, 104 p.

Léon Bloy, Le salut par les juifs, avant-propos de Laurent James, 20 €, 156 p.

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