Aller au contenu

JE SUIS FRANÇAIS

Le quotidien royaliste sur la toile

Search
  • Accueil
  • Politique
    • France
    • Europe
    • Monde
    • Les Lundis de Louis-Joseph Delanglade
    • En deux mots, réflexion sur l’actualité
    • Défense nationale
    • Social, economie…
    • Chiffres en vrac sur la France actuelle
    • Grain de sel … actualité
  • Comte de Paris
    • Monseigneur le Comte de Paris, Famille de France
  • Annonces
    • Activités, Presse, Mouvement
    • Annonces à propos de JSF
  • Société
    • Immigration – Insécurité – Anti racisme
    • Education
    • Justice
    • Patrimoine, Racines, Traditions
    • Politique et Religion
    • Humour
  • Vidéo-Audio
    • Vidéos
    • Audios
  • Idées-Culture
    • GRANDS TEXTES
    • Idées, Histoire, Culture & Civilisation
    • Patrimoine cinématographique [P. Builly]
    • Ephémérides
    • Visuels
    • Nos lecteurs ont la parole…
    • Aux nouveaux lecteurs qui nous découvrent…
    • Journal d’un royaliste français au Maroc
  • République ou Royauté
    • République ou Royauté ?
    • Révolution – Terrorisme – Totalitarisme
  • Dossiers
    • Lire Jacques Bainville
    • Bainville : Journal année 14
    • Pierre Debray – Une politique pour l’an 2000
    • Pierre Debray – Maurras et le Fascisme
    • L’Action française dans la Grande Guerre
    • Mai 68
  • RechercheRecherche

François Bousquet dans Éléments : Hommage à Milan Kundera (1929-2023)

jeudi 13 juillet 2023jeudi 13 juillet 2023 sur JSF

Par François Bousquet.

Ce remarquable hommage à Kundera est paru hier 12 juillet dans Éléments. (Lien en pied de page). Les lecteurs de JSF en apprécieront l’élégance et la pertinence. La liberté de ton et d’esprit. Dans la tradition, justement, de la vraie littérature. Bone lecture !     


Bien avant de mourir, Milan Kundera était déjà un classique, au sens fort du mot, celui qui s’appuie sur la certitude des siècles. C’est si vrai qu’il fut « pléiadisé » de son vivant, une opération d’embaumement loin d’être prématurée. Tchèque d’origine et française d’adoption, l’œuvre de Kundera s’inscrit dans la grande tradition du roman européen qui, depuis Boccace, Rabelais, Cervantès, a façonné le visage de notre continent. Non seulement le romancier lui a consacré un indispensable « Art du roman » (1986), mais il est venu à son tour compléter ce monument aux morts, fort d’une quinzaine de volumes. 


Milan Kundera appartient au petit nombre des survivants, premier auteur de l’ancien temps, vivant dans le nouveau monde, publié, en deux volumes, dans ce mausolée sélect qu’est la bibliothèque de la Pléiade, le sacre absolu pour un écrivain, mieux que le Panthéon et l’Académie. C’est François Ricard, auteur d’un essai mordant sur les soixante-huitards, La Génération lyrique (Climats, 1992), qui en avait dirigé l’édition. Elle est venue à point nommé tant Kundera s’est imposé au fil des livres comme un classique, l’un des derniers grands auteurs à avoir une audience mondiale. Quelle œuvre contemporaine offre une pareille impression de cohérence, d’unité et de solidité ? Quinze volumes, couvrant les années 60 aux années 2000, partagés à parts égales entre la Tchécoslovaquie et la France, le tout constituant un cosmos en soi se donnant pour achever depuis le commencement, comme si l’écriture de l’œuvre n’avait fait qu’obéir à un dessein intelligent initial.

L’héritier du grand roman européen

Car ici, rien n’a été laissé au hasard, nulle improvisation, tout a été rigoureusement et géométriquement planifié, comme dans un jardin à la française à l’agencement sobre et rigoureux. La ligne est claire, nette et mélodique. L’architecture savante des livres n’enlève rien à leur clarté. Une main invisible semble en avoir ordonné les parties. On songe en les lisant au mot de Flaubert disant du romancier qu’il devait « être comme Dieu dans l’univers, présent partout, et visible nulle part ». Ainsi de Kundera, lequel nous livre, pareil à un mathématicien ramenant une longue suite de calculs à quelque formule lumineuse, des équations de l’existence.

Mais survivant, Kundera l’est aussi en cela qu’il nous vient de derrière le Rideau de fer, de cette préhistoire mentale, désormais si lointaine, que fut le communisme, d’un pays envahi tour à tour par les chars allemands et soviétiques, avant d’être démembré en 1992, comme naguère l’empire austro-hongrois, archipel identitaire qui a vu s’épanouir les arts de Kafka, de Robert Musil ou d’Hermann Broch. C’est là, à Brno, au Sud de la Tchécoslovaquie, dans cette région du monde si passionnément européenne, que l’auteur de Risibles amours (1968) est né en 1929.

Kundera, enfin, est un survivant parce que tout en lui provient de l’ancien monde, même sa « modernité antimoderniste » qui a un air viennois 1900. Si, d’ailleurs, il semble aussi inactuel, c’est qu’il procède d’une lignée pluriséculaire, dont les premiers rameaux remontent à Rabelais et Cervantès, peut-être même à Boccace, et dont il assume l’héritage : le roman européen. Dès le départ, il a voulu échapper à la fatalité des « petites littératures ». Cela passait par l’exil, l’adoption d’une nouvelle langue et la défense d’une conception résolument goethéenne de la littérature : Weltliteratur, la littérature universelle. Ce que Kundera appelle le « grand contexte », par opposition au « petit contexte » constitué par l’inscription nationale d’un auteur dont on ne sait finalement pas grand-chose, sinon qu’il a étudié la musique, enseigné le cinéma et lu, sans ferveur, Marx, afin de prendre le train de l’histoire en marche, avant de le quitter rapidement pour se consacrer au déchiffrage des grands classiques, à commencer par ceux de Diderot, à qui il empruntera cette manière inimitable de philosopher en se jouant de tout.

Comme Ulysse, Kundera est Personne

Installé en France en 1975, qu’il a gagné en R5 avec sa femme Vera – on imagine qu’il mâchouillait au volant l’un de ses inusables cigares, sa casquette enfoncée sur la tête –, déchu de sa nationalité tchèque en 1978, devenu citoyen français en 1981 dans la foulée de l’élection de François Mitterrand, son état civil n’offre pourtant guère de prise à l’interprétation. C’est l’œuvre seule qui occupe le devant de la scène, l’auteur se contentant d’en être le souffleur et le gardien intransigeant, retranché dans une solitude qui peut sembler hautaine. Anecdotique, la vie du romancier est dès lors renvoyée dans les limbes, même si elle nourrit l’œuvre en profondeur. C’était déjà la position de Proust dans son Contre Sainte-Beuve. Un auteur sans biographie. Officiellement, Kundera est Personne. C’était la ruse utilisée par Ulysse pour abuser le cyclope Polyphème. Il est possible que ce soit pareillement le stratagème adopté par Kundera pour décontextualiser et déhistoriciser une œuvre marquée par ses origines centre-européennes et le Printemps de Prague.

Or, c’est bien ce Printemps qui l’a fait connaître au public français, puis au monde entier, en 1968, avec la traduction française de La Plaisanterie, somptueusement préfacé par Aragon, qui y voyait l’un des « plus grands romans du siècle ». Mais il était dit que la réception de Kundera en Occident reposerait sur un malentendu. On a voulu voir dans son œuvre tchèque un acte de dissidence, démystification d’autant plus saisissante de la Raison historique qu’elle est tour à tour légère, ludique et amère. C’était aller cependant contre la volonté de l’auteur, lequel considère que tout bon roman doit pouvoir se passer du contexte historique qui l’a vu naître, sans quoi il est irrémédiablement daté.

Car l’Histoire n’est jamais qu’un prétexte chez lui. Il n’est pas historien, il écrit des histoires, toujours au pluriel, où se jouent et se dénouent des drames, des tragédies et des comédies intemporelles, toujours vives, caustiques et désenchantées, jamais mélodramatiques. De La valse aux adieux (1976), qui a la forme et l’odeur d’un vaudeville, à L’insoutenable légèreté de l’être (1982), qui lui vaudra une notoriété mondiale, c’est une même musique de chambre qui rythme avec sensualité le ballet capricieux de l’amour.

Histoire d’un malentendu

Pour savoir de quoi l’on parle, Valéry recommandait d’isoler dans un livre les mots qui reviennent le plus souvent. C’est vrai de toutes les œuvres, mais plus encore de celle de Kundera. Elle est jalonnée par quelques grands motifs musicaux, véritables condensés de l’existence. Le kitch dans L’insoutenable légèreté de l’être, l’amnésie dans Le Livre du rire et de l’oubli (1978-79), le statut de l’écrit à l’heure de l’image triomphante dans L’Immortalité (1990), celui de la sensualité propre aux sociétés préindustrielles dans La Lenteur (1993), premier roman écrit en français.

À son niveau le plus profond, le roman est art de la désillusion, il agit comme un sérum de vérité. Dans son Art du roman (1986), Kundera en donne la définition suivante : « la grande forme de la prose où l’auteur, à travers des ego expérimentaux (personnages), examine jusqu’au bout quelques grands thèmes de l’existence ». Autrement dit, le romancier peut s’adonner à la psychologie, à l’histoire ou à la sociologie, il n’est ni psychologue, ni historien, ni sociologue. Il lui revient seulement d’expérimenter des modalités existentielles, en phénoménologue, pas en idéologue.

Il est arrivé à Kundera ce qui est advenu à Soljenitsyne et à quelques autres. En quittant l’Est pour l’Ouest, il est subitement passé du dur au mou, de la conjuration du silence à la conjuration du bruit. Car si le communisme n’inaugurait en rien le règne du partage universel, le libéralisme n’augure pas plus celui de la liberté. Au contraire, l’individualisme de la Renaissance a laissé place à un panurgisme universel dans l’un de ces « paradoxes terminaux » cher à l’auteur des Testaments trahis (1993).

Contre les tristes sires qui ne savent pas rire

Kundera est un moraliste désabusé – mais connaît-on un moraliste qui ne le soit pas ? Il pose sur les choses et les êtres un regard lucide, sans jamais se payer de mots. Il a depuis longtemps liquidé ce qu’il appelle l’« âge lyrique » de la vie, celui des illusions meurtrières de la jeunesse auxquelles les poètes donnent une éternité illusoire, comme il l’a consigné dans La vie est ailleurs (1969-70), le réquisitoire le plus terrible jamais prononcé contre le lyrisme révolutionnaire, du temps où « le poète régnait avec le boucher ».

Il est frère d’Épicure et cousin de l’Ecclésiaste, libertin ne dédaignant pas la lecture de Pascal. Le roman est une école de sagesse parce qu’il apprend à voir le monde pour ce qu’il est, et non pour ce qu’il se donne à voir. Le désabusement est le prix à payer et seule l’ironie est susceptible d’en corriger l’amertume. Le roman est né avec l’humour, ou plutôt il est né de l’humour, qui est le propre du roman, comme le rire est le propre de l’homme. Il n’a qu’un ennemi : ceux que Kundera appelle à la suite de Rabelais les « agélastes », tristes sires qui ne savent pas rire. Milan Kundera a depuis longtemps choisi son camp.  ■

François Bousquet

Rédacteur en chef d’Éléments et directeur de la Nouvelle Librairie
 
éléments 202. Le phénomène trans : le Grand Dérèglement
 

Categories Europe, France, Idées, Histoire, Culture & Civilisation
Post navigation
Une définition du « Français de souche » qui a du succès sur les « réseaux sociaux ». Pour en débattre !
L’ancien maire PCF de Vénissieux dénonce « l’immigration de masse » et « l’islamisation » de la France… Avons-nous beaucoup perdu à la disparition du vieux PC ?

Laisser un commentaire Annuler la réponse

L'association Je Suis Français est la seule destinataire de vos données personnelles qui ne sont en aucun cas transmises à des tiers sous quelque forme que ce soit.

Archives

Notre marque

Peinture par un jeune artiste Prix de Rome, offerte à l’U.R.P. pour le 7e centenaire de la mort de Saint-Louis [1970] © U.R.P. [Peut être reprise sur autorisation écrite.]

Prince Jean : « Le rôle politique, je l’ai »

« Le rôle politique, je l’ai sans avoir besoin d’être élu. C’est tout à fait dans le rôle d’un prince de pouvoir sortir un peu de cet échange partisan et de s’intéresser au bien commun, à l’intérêt général de la Cité. »

_____________________________________

Direction de Je Suis Français
Yves Boulon – Sylvie Gaud-Hueber – Jean Gugliotta – Jean-Louis Hueber – Paul Léonetti – Gérard Pol.         
_____________________________________

Ce quotidien a un coût. Son audience un prix. Aidez-nous ! Faites un don ! À partir de 5 €. Merci !

Faire un don ? Le plus simple, c’est PayPal. Dons en ligne – en toute sécurité. Utiliser le bouton PayPal ci-dessous

Sinon, par chèque. Ordre : Je Suis Français – Adresse postale : Je Suis Français, 50 rue Jean Mermoz, 13008 MARSEILLE

__________________________________

Rubriques Chroniqueurs

POLITIQUE
. Les Lundis de Louis-Joseph Delanglade. Contribution â l’expression de notre ligne politique [France & Étranger].
. En deux mots, par Gérard Pol. Réflexion sur l’actualité française et internationale.
. Idées et débats par Pierre de Meuse.
. Les chroniques moyen-orientales d’Antoine de Lacoste,
. Les analyses économiques de plusieurs spécialistes.
. Dans la presse et Sur la toile. Des réactions courtes aux articles, vidéos, audios, les plus marquants.
. Les GRANDS TEXTES politiques.
CULTURE
. Péroncel-Hugoz : Journal du Maroc et d’ailleurs [Inédit]. Autres contributions : Histoire, géographie, lectures et reportages.
. Les études de Rémi Hugues ; Histoire, sociologie politique, philo et actualité. Des séries originales et documentées.
. Patrimoine cinématographique et autres sujets  : les chroniques dominicales de Pierre Builly 
. Les éphémérides.
ANNONCES DES PRINCIPALES ACTIVITÉS
du monde royaliste. Presse et revues, réunions, conférences, colloques, manifestations, etc.
COMTE DE PARIS – FAMILLE DE FRANCE
. Messages, tribunes, activités, du Prince Jean, Comte de Paris. Les événements de la Famille de France. Et complément : les récits et choses vues de Francesca.
__________________________________

L’Histoire de France  jour après jour. Personnages célèbres, écrivains, savants, artistes, religieux, chefs militaires. Événements majeurs. Œuvres d’art, monuments et sites d’un héritage exceptionnel : le nôtre.

     _____________________________

CLIQUEZ SUR LES IMAGES   

_________________________________

Se renseigner – S’abonner

____________

S’abonner sur le site de Politique magazine : 

____________________________ 

Les principales activités royalistes annoncées ici. Revues, réunions, conférences, colloques, manifestations, etc. Image : © GAR


(Sur le site de l’Action Française)
_________________________________ 

Le site géostratégique d’Antone de Lacoste _________________________________ 

Fédération Royaliste Provençale
Fédération régionale de l’Action Française

BPM 777,  19 rue du Musée, 13001 MARSEILLE. Messagerie : urp@outlook.fr

(ATENTION : l’adresse 48 rue Sainte-Victoire, 13006 MARSEILLE, est supprimée). 
_______________________________

Livres à la une

Le dernier ouvrage de Jean-Paul Brighelli, – agrégé de Lettres, qui a enseigné pendant 45 ans :  « La fabrique du crétin – Vers l’apocalypse scolaire« , le tome 2 de son succès d’édition, déjà vendu à 150 000 exemplaires. Cliquez sur l’image.

_________

L’Action française est aujourd’hui le plus ancien et, dans sa continuelle vitalité, le plus constamment jeune des mouvements politiques, toutes tendances confondues. Elle se renouvelle à chaque génération, dans la permanence, sans cesse ravivée et adaptée, d’une doctrine, d’une vision, d’une action. Cliquez sur l’image.
__________________________________

JSF recommande à ses lecteurs d’adhérer à l’Action Française

Chers lcteurs, il ne suffit pas de nous lire. Si vous le souhaitez, si vous le pouvez, nous vous recommandons d’adhérer à l’Action Française, pour soutenir, renforcer, participer au mouvement royaliste. L’année commence, c’est le moment ! Cliquez sur l’image !   JSF
__________________________________

Bernard Lugan : Pour répondre aux « décoloniaux », aux islamo-gauchistes et aux terroristes de la repentancePrésentation – Table des matières – Commandes  [CLIQUER]

__________________________________

Livres recommandés…

Pierre de Meuse. Derniers ouvrages parus

 

 

 

 

 

Idées et doctrines de la Contre-Révolution, préface de Philippe Conrad.  DMM – 2019.
Le dogme de l’antiracisme, origine, développement et conséquences, préface de Bernard Lugan,  DMM – 2024.
Informations – Achats : Cliquez sur les images.
Annie Laurent : L’Islam. Pour s’informer sérieusement …

Pour en savoir plus sur cette indispensable étude, pour commander : ICI

__________________________________


Envois postaux : Je Suis Français, 50 rue Jean Mermoz, 13008 MARSEILLE 
Courriel : contact@jesuisfrancais.blog

Librairie de Flore

Cliquez sur l’image pour accéder aux produits de la Librairie de Flore ! Livres, revues, boutique …

L’incontournable ouvrage de Charles Maurras enfin disponible. 15,00€, 515 pages. En stock.

Lettre de JSF : S’abonner, c’est utile et c’est gratuit !




Service quotidien gratuit, déjà assuré le matin pour les milliers de lecteurs inscrits. Si ce n’est pas encore votre cas, inscrivez-vous dès maintenant pour recevoir la lettre de JSF au plus vite et régulièrement. Inscription simple ci-dessous.
Pour en savoir plus, vous pouvez consulter notre politique de confidentialité.

Vérifiez votre boite de réception ou votre répertoire d’indésirables pour confirmer votre abonnement.

Comte de Paris : 60 ans d’héritage et d’avenir

https://youtu.be/MEl5wncXQ0M

. Comte de Paris, Site Officiel
. Comte de Paris, Page Facebook 
. Politique Magazine & Revue Universelle
. Maurras.net
. Action Française – Le bien commun

                                    
Je Suis Français (JSF) est aussi sur Twitter/X
                 
Page associée

Commentaires récents

  • mardi 17 Juin 07:36
    David Gattegno sur La République va juger pour meurtre…
    “La drogue est avant tout un commerce comme un autre, sauf qu’il produit des «commerçants» à…”
  • mardi 17 Juin 00:19
    Henri sur La République va juger pour meurtre…
    “Bien sûr on ne pourra jamais mettre fin au trafic mais est-ce une raison pour ne…”
  • lundi 16 Juin 09:45
    Paul Pontenuovvo sur Radu Portocala : À Kiev, la…
    “Un ramasis d’invertis, plus ou moins nazis et droitsdel’hommistes en même temps, se regardant le nombril…”
  • lundi 16 Juin 09:42
    David Gattegno sur Stéphane Rozès au JDD : « la question…
    “La psittacique répétition de «la fin de l’ennemi communiste» pour expliquer l’état géopolitique actuel n’empêche nullement…”
  • lundi 16 Juin 09:21
    Cincinnatus sur Céline Pina : Meurtre d’une surveillante…
    “Les gens de rien « sans culture » (parce que français), ceux dont on « lave le cerveau » à…”
  • lundi 16 Juin 08:50
    David Gattegno sur La fin serait-elle Proche ? Des…
    “Nul n’a de «compétence particulière» en matière immédiatement contemporaine, pour la simple raison que, tous autant…”
  • dimanche 15 Juin 19:24
    Marc Vergier sur La République va juger pour meurtre…
    “P. Builly me semble le plus réaliste. Déjà reconnaissons que les drogues sont, en fait, implicitement…”
  • dimanche 15 Juin 16:04
    JSF sur La fin serait-elle Proche ? Des…
    “A Bruno DE BOUILLANE Merci de votre commentaire. 1. Nous n’avons pas présenté Monique Plaza comme…”
  • dimanche 15 Juin 15:41
    JSF sur Il y a 5 ans, Jean…
    “Merci à Pierre Builly de ces souvenirs précieux qui ont le parfum des choses vécues personnellement…”
  • dimanche 15 Juin 14:11
    Pierre Builly sur La République va juger pour meurtre…
    “@Richard : pourquoi limiter la légalisation au cannabis ? Héroïne, cocaïne, crack et tuttis quanti… Je…”
  • dimanche 15 Juin 11:46
    Bruno DE BOUILLANE sur La fin serait-elle Proche ? Des…
    “quelle est la compétence particulière de cette « spécialiste des troubles du langage » quant à la guerre…”
  • dimanche 15 Juin 11:39
    Grégoire Legrand sur La République va juger pour meurtre…
    “Je vous l’ai dit : la méthode philippine. En Italie, Murat et Mussolini ont réussi, chacun…”

EXPLOREZ LES TRÉSORS DE NOTRE HISTOIRE

EXPLOREZ LES TRÉSORS DU CINÉMA…

____________________________________

Une collection de vidéos dont un grand nombre exclusives réalisées par l’Union Royaliste Provençale. © URP/JSF – Reproduction autorisée à condition de citer la source.

Chaîne YouTube Je Suis Français. Pour une plus large audience.  (Création récente)

_____________________________________

Péroncel-Hugoz dans JSF

Retrouvez ici..

Et aussi…

_______________________________

Appel aux lecteurs de Je Suis Français : Pour la sauvegarde du patrimoine matériel de l’Action Française !

Participez à l’opération nationale de sauvegarde du patrimoine historique de l’Action Française, lancée par le Secrétariat Général du Mouvement. Tous documents ou objets divers nous intéressent : photos, films, livres, journaux, correspondance, insignes, drapeaux etc. Ecrire à Michel Franceschetti : chetti133@sfr.fr .   

PEUT-ON SORTIR DE LA CRISE ? Une étude intégrale de Pierre Debray dans JSF

Une contribution magistrale à la réflexion historique, économique, sociale, politique et stratégique de l’école d’Action Française. Étude intégrale à la disposition des lecteurs de JSF, notamment étudiants, chercheurs et passionnés d’histoire et de science économiques.  ENTRÉE

Les créations de JSF : Séries, dossiers, études

 

Etudes, séries, dossiers regroupés pour être en permanence disponibles et directement consultables   © JSF – Peut être repris à condition de citer la source Pour y accéder, cliquez sur l’image.

A lire dans JSF : Le clivage du « nouveau monde » par Rémi Hugues.

Un mini-dossier en 6 parties. Analyses et propositions. Une manière d’appréhender la situation française réelle et ses évolutions afin de fixer nos positions. A lire, donc.  Suivre les liens.  JSF     I   II  III   IV   V   VI

Quatre livres fondamentaux de Charles Maurras réédités par B2M, Belle-de-Mai éditions

Enquête sur la monarchie. (Édition de 1925), 39 €, 836 p.

Le manifeste royaliste en ouverture du XXe siècle ! (Parution courant 1900). Maurras y pose la célèbre question : « Oui ou non, l’instauration d’une monarchie héréditaire, antiparlementaire traditionnelle et décentralisée est-elle de salut public ? » !   

L’Avenir de l’intelligence, 25 €, 244 p.

Une étude de l’histoire politique et intellectuelle du XVIe au XXe siècle, où Maurras à montre comment les intellectuels et artistes attachés à produire des œuvres de l’esprit sont passés « de l’autorité des princes de notre Sang sous celle des marchands d’Or », les immenses fortunes industrielles et bancaires qui limitent la liberté de l’esprit. Maurras en appelle à une alliance entre les intellectuels et le patriotisme des Français pour renverser cette mécanique.

Kiel et Tanger, 29 €, 428 p.

Maurras y constate la tragique infériorité du régime républicain en matière de politique internationale, spécialement face à la menace allemande de l’époque. Prévoyant la guerre à venir il conclut à la nécessité de remettre un roi à la tête du pays. Prolongeant le réalisme de la pratique capétienne des relations internationales, ancêtre de la pensée géostratégique française.

La Démocratie religieuse, 31 €, 620 p.

Parution en 1921, compilant trois textes préalablement écrits par Charles Maurras : Le Dilemme de Marc Sangnier (1906) – – La politique religieuse (1912) – – L’Action française et la religion catholique (1914). Cet ouvrage voit dans la démocratie une religion nouvelle qui vide le politique de sa puissance.

Et aussi…


Henri Massis, Georges Bernanos, Maurras et l’Action française, présentation de Gérard Pol, 18 €, 104 p.

Léon Bloy, Le salut par les juifs, avant-propos de Laurent James, 20 €, 156 p.

Commandes et renseignements : B2M, Belle-de-Mai éditions – commande.b2m_edition@laposte.net

* Frais de port inclus

  • Contact
  • Mentions Légales
  • Politique de Confidentialité
Je Suis Français © 2019 Tous droits réservés.

Site réalisé par Eva Giraud Web
Retour en haut de page