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Votre roman-feuilleton estival : Ramuntcho de Pierre Loti

jeudi 1 août 2024jeudi 1 août 2024 sur Rémi Hugues

– Oui !… Et il dit qu’il a du bien, là-bas, dont il faut s’occuper, de grandes prairies, des troupes de chevaux ; qu’il n’a pas d’enfants, que, si je voulais aller m’établir près de lui, avec une gentille Basquaise épousée au pays, il serait content de nous adopter tous deux… Oh ! je crois que ma mère viendrait aussi… Donc, si tu voulais… ce serait dès maintenant que nous pourrions nous marier… Tu sais, on en marie d’aussi jeunes, c’est permis… À présent que je serais adopté par l’oncle et que j’aurais une vraie position, elle consentirait, ta mère, je pense… Et ma foi, tant pis pour le service militaire, n’est-ce pas, dis ?…

Ils s’assirent, sur des pierres moussues qui étaient là, leurs têtes tournant un peu, aussi troublés l’un que l’autre par l’approche et la tentation imprévue du bonheur. Ainsi, ce ne serait plus dans un incertain avenir, après son temps de soldat, ce serait presque tout de suite ; ce serait dans deux mois, dans un mois peut-être, que cette communion de leurs âmes et de leurs chairs, si ardemment désirée et aujourd’hui si défendue, hier encore si lointaine, pourrait être accomplie sans péché, honnête aux yeux de tous, permise et bénie… Oh ! jamais ils n’avaient envisagé cela de si près… et ils appuyaient l’un contre l’autre leurs fronts alourdis de trop de pensées, fatigués tout à coup d’une sorte de trop délicieux délire… Autour d’eux, l’odeur des fleurs de juin montait de toute la terre, emplissait la nuit d’une suavité immense. Et, comme s’il n’y avait pas encore assez de senteurs épandues, les jasmins, les chèvrefeuilles des murs exhalaient d’instant en instant, par bouffées intermittentes, l’excès de leur parfum ; on eût dit que des mains balançaient en silence des cassolettes dans l’obscurité, pour quelque fête cachée, pour quelque enchantement magnifique et secret.

Il y a souvent et partout de ces très mystérieux enchantements-là, qui émanent de la nature même, commandés par on ne sait quelle souveraine volonté aux desseins insondables, pour nous donner le change à tous, sur la route de la mort…

– Tu ne me réponds pas, Gracieuse, tu ne me dis rien ?…

Il voyait bien qu’elle était grisée, elle aussi, comme lui, et pourtant il devinait, à sa façon de rester si longtemps muette, que des ombres devaient s’amasser sur son rêve charmeur et beau.

– Mais, demanda-t-elle enfin, tes papiers de naturalisation, tu les as déjà reçus, n’est-ce pas ?…

– Oui, c’est arrivé depuis la semaine dernière, tu sais bien… Et c’est toi, d’ailleurs, qui m’avais commandé de les faire, ces démarches-là…

– Et alors, tu es Français aujourd’hui… Et alors, si tu manques à ton service militaire, tu es déserteur !

– Dame !… Dame oui !… Déserteur, non ; mais insoumis, je crois, ça s’appelle… et ça ne vaut pas mieux, du reste, puisqu’on ne peut plus revenir… Moi qui n’y pensais pas !…

Comme elle était torturée à présent d’en être cause, de l’avoir elle-même poussé à cet acte-là, qui faisait planer une menace si noire sur la joie à peine entrevue ! Oh ! mon Dieu, déserteur, lui, son Ramuntcho ! C’est-à-dire banni à jamais du cher pays basque !… Et ce départ pour les Amériques, devenu tout à coup effroyablement grave, solennel, comme une sorte de mort, puisqu’il serait sans retour possible !… Alors, que faire ?…

Voici donc qu’ils restaient anxieux et muets, chacun d’eux préférant se soumettre à la volonté de l’autre, et attendant, avec un égal effroi, la décision qui serait prise, pour partir ou pour rester. Du fond de leurs deux jeunes cœurs montait peu à peu une même et pareille détresse, empoisonnant le bonheur offert là-bas, dans ces Amériques d’où l’on ne reviendrait plus… Et les petites cassolettes nocturnes des jasmins, des chèvrefeuilles, des tilleuls, continuaient de plus belle à lancer dans l’air des bouffées exquises pour les enivrer ; l’obscurité dont ils étaient enveloppés semblait de plus en plus caressante et douce ; dans le silence du village et de la campagne, les rainettes des murailles donnaient de minute en minute leur petite note flûtée, qui semblait un très discret appel d’amour, sous le velours des mousses ; et, à travers la dentelle noire des feuillages, dans la sérénité d’un ciel de juin qu’on eût dit à jamais inaltérable, ils voyaient scintiller, comme une simple et gentille poussière de phosphore, la multitude terrifiante des mondes.

Le couvre-feu cependant commença de sonner à l’église. Or, le timbre de cette cloche, la nuit surtout, représentait pour eux quelque chose d’unique sur la terre ; en ce moment, c’était même comme une voix qui serait venue apporter, dans leur indécision, son avis, son conseil décisif et tendre. Muets toujours, ils l’écoutaient avec une émotion croissante, d’une intensité jusqu’alors inconnue, la tête brune de l’un appuyée contre la tête blonde de l’autre. Elle disait, la voix conseillère, la chère voix protectrice : « Non, ne vous en allez pas pour toujours ; les lointains pays sont faits pour le temps de la jeunesse ; mais il faut pouvoir revenir à Etchézar : c’est ici qu’il faut vieillir et mourir ; nulle part au monde vous ne dormiriez comme dans ce cimetière autour de l’église, où l’on peut, même couché sous la terre, m’entendre sonner encore… » Ils cédaient de plus en plus à la voix de la cloche, les deux enfants dont l’âme était religieuse et primitive. Et Raymond sentit bientôt couler sur sa joue une larme de Gracieuse :

– Non, dit-il enfin, déserter, non ; je crois, vois-tu, que je n’en aurais pas le courage…

– Je pensais la même chose que toi, mon Ramuntcho, dit-elle. Non, ne faisons pas cela… Mais j’attendais, pour te le laisser dire…

Alors, il s’aperçut qu’il pleurait lui aussi, comme elle…

Donc, le sort en était jeté, ils laisseraient passer le bonheur, qui était là, à leur portée, presque sous leur main ; ils remettraient tout à un avenir incertain et si reculé !…

Et à présent, dans la tristesse, dans le recueillement de leur grande décision prise, ils se communiquaient ce qui leur semblait de mieux à faire :

– On pourrait, disait-elle, lui répondre une jolie lettre, à ton oncle Ignacio ; lui écrire que tu acceptes, que tu viendras avec beaucoup de plaisir aussitôt après ton service militaire ; ajouter même, si tu veux, que celle avec qui tu es fiancé le remercie comme toi et se tiendra prête à te suivre ; mais que, déserter, tu ne le peux pas.

– Et, à ta mère, si tu lui en parlais dès maintenant, toi, Gatchutcha, pour voir un peu ce qu’elle en penserait ?… Car enfin, voici que ce n’est plus comme autrefois, tu comprends bien, je ne suis plus un abandonné comme j’étais…

… Des pas légers derrière eux, dans le chemin… Et au-dessus du mur, la silhouette apparue d’un jeune homme, qui s’était approché sur la pointe de ses espadrilles, comme pour les épier !…

– Va-t’en, sauve-toi, mon Ramuntcho, à demain soir !…

En une demi-seconde, plus personne : lui, tapi dans une broussaille, elle, envolée vers sa chambre.

Fini, leur entretien grave ! Fini jusqu’à quand ? Jusqu’à demain ou jusqu’à toujours ?… Sur leurs adieux, brusques ou prolongés, épouvantés ou paisibles, chaque fois, chaque nuit, pesait la même incertitude de se revoir…

XXI

La cloche d’Etchézar, la même chère vieille cloche, celle des tranquilles couvre-feu, celle des fêtes et celle des agonies, sonnait joyeusement, au beau soleil de juin. Le village était tendu partout de draps blancs, de broderies blanches, et la procession de la Fête-Dieu défilait très lente, sur une verte jonchée de fenouils et de roseaux coupés dans les marais d’en bas.

Les montagnes paraissaient proches et sombres, un peu farouches avec leurs tons bruns et leurs tons fauves, au-dessus de cette blanche théorie de petites filles cheminant sur un tapis de feuilles et d’herbes fauchées.

Toutes les vieilles bannières de l’église étaient là, éclairées par ce soleil qu’elles connaissent depuis des siècles, mais qu’elles ne voient qu’une ou deux fois l’an, aux jours consacrés.

La grande, celle de la Vierge, en soie blanche brodée d’or éteint, s’avançait portée par Gracieuse, qui marchait tout de blanc vêtue et les yeux perdus en plein rêve mystique. Derrière les jeunes filles, venaient les femmes, toutes les femmes du village, coiffées d’un voile noir, y compris Dolorès et Franchita, les deux ennemies. Des hommes, assez nombreux encore, fermaient ce cortège, le cierge à la main, le béret bas, – mais c’étaient surtout des chevelures grises, des visages aux expressions vaincues et résignées, des têtes de vieillards.

Gracieuse, en tenant haut la bannière de la Vierge, devenait à cette heure une petite illuminée ; elle se croyait en marche, comme après la mort, vers les célestes tabernacles. Et quand, par instants, le souvenir des lèvres de Raymond traversait son rêve, elle avait l’impression, au milieu de tout ce blanc, d’une souillure cuisante, bien que délicieuse. Vraiment, à mesure que ses pensées de jour en jour s’élevaient, ce qui la ramenait sans cesse vers lui, c’était moins les sens, susceptibles chez elle d’être domptés, que de plus en plus la tendresse, la vraie, la profonde, celle qui résiste au temps et aux déceptions de la chair. Et cette tendresse-là, d’ailleurs, s’augmentait encore de ce que Raymond était moins fortuné qu’elle-même et plus abandonné dans la vie, n’ayant pas eu de père…

XXII

– Eh bien, Gatchutcha, tu lui en as enfin parlé, à ta maman, de l’oncle Ignacio ? demandait Raymond, très tard, le même soir, dans l’allée du jardin, sous des rayons de lune.

– Pas encore, non, je n’ai pas osé… C’est que, vois-tu, comment lui expliquer que je sais toutes ces choses, moi, puisque je suis censée ne plus causer avec toi jamais, et qu’elle m’en a fait défense ?… Songe un peu, si j’allais lui donner soupçon !… Après, ce serait fini, nous ne pourrions plus nous voir ! J’aimerais mieux remettre à plus tard, à quand tu auras quitté le pays, car alors tout me sera égal…

– C’est vrai !… Attendons, puisque je vais partir.

En effet, il allait partir et déjà leurs soirs étaient comptés.

Maintenant qu’ils avaient définitivement laissé échapper ce bonheur immédiat, offert là-bas dans les prairies d’Amérique, il leur semblait préférable de hâter le départ de Raymond pour l’armée, afin qu’il fût de retour plus vite aussi. ■   (À suivre)

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Le manifeste royaliste en ouverture du XXe siècle ! (Parution courant 1900). Maurras y pose la célèbre question : « Oui ou non, l’instauration d’une monarchie héréditaire, antiparlementaire traditionnelle et décentralisée est-elle de salut public ? » !   

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Une étude de l’histoire politique et intellectuelle du XVIe au XXe siècle, où Maurras à montre comment les intellectuels et artistes attachés à produire des œuvres de l’esprit sont passés « de l’autorité des princes de notre Sang sous celle des marchands d’Or », les immenses fortunes industrielles et bancaires qui limitent la liberté de l’esprit. Maurras en appelle à une alliance entre les intellectuels et le patriotisme des Français pour renverser cette mécanique.

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Maurras y constate la tragique infériorité du régime républicain en matière de politique internationale, spécialement face à la menace allemande de l’époque. Prévoyant la guerre à venir il conclut à la nécessité de remettre un roi à la tête du pays. Prolongeant le réalisme de la pratique capétienne des relations internationales, ancêtre de la pensée géostratégique française.

La Démocratie religieuse, 31 €, 620 p.

Parution en 1921, compilant trois textes préalablement écrits par Charles Maurras : Le Dilemme de Marc Sangnier (1906) – – La politique religieuse (1912) – – L’Action française et la religion catholique (1914). Cet ouvrage voit dans la démocratie une religion nouvelle qui vide le politique de sa puissance.

Et aussi…


Henri Massis, Georges Bernanos, Maurras et l’Action française, présentation de Gérard Pol, 18 €, 104 p.

Léon Bloy, Le salut par les juifs, avant-propos de Laurent James, 20 €, 156 p.

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