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Votre roman-feuilleton estival : Ramuntcho de Pierre Loti

mercredi 7 août 2024mercredi 7 août 2024 sur Rémi Hugues

La cloche sonne, sonne, emplit toujours plus l’air de son appel très doux, très grave et un peu imposant aussi.

– Tu ne vas pas là, je pense bien ? demande Arrochkoa, désignant l’église.

– Non ! oh ! non ! répond Ramuntcho, décidé sombrement.

– Eh bien, viens donc, entrons ensemble, goûter le cidre nouveau de ton pays !…

À la cidrerie des contrebandiers, il l’entraîne ; tous deux près de la fenêtre ouverte s’attablent comme autrefois, regardant dehors ; – et ce lieu aussi, ces vieux bancs, ces tonneaux alignés dans le fond, ces même images au mur sont pour rappeler à Ramuntcho les temps délicieux d’avant, les temps révolus et finis.

Il fait adorablement beau ; le ciel garde une limpidité rare ; dans l’air passe cette senteur spéciale des arrière-saisons, senteur des bois qui se dépouillent, des feuilles mortes que le soleil surchauffe par terre. Maintenant, après le calme absolu du matin, se lève un peu de vent d’automne, un frisson de novembre, annonçant clairement, mais avec une mélancolie presque charmante, que l’hiver approche – un hiver méridional, il est vrai, un hiver très atténué, interrompant à peine la vie de la campagne. Les jardins, d’ailleurs, et tous les vieux murs sont encore si fleuris de roses !…

D’abord ils parlent de choses indifférentes en buvant leur cidre, des voyages de Raymond, de ce qui s’est fait au pays en son absence, des mariages qui se sont consommés ou rompus. Et, à ces deux révoltés qui fuient les églises, tous les bruits de la messe arrivent pendant leur causerie, les sons de clochette et les sons d’orgue, les chants séculaires dont s’emplit la haute nef sonore…

À la fin, Arrochkoa y revient, au sujet brûlant :

– Oh ! si tu avais été au pays, ça ne se serait pas fait, va !… Et encore maintenant, si elle te revoyait…

Raymond le regarde alors, frissonnant de ce qu’il croit comprendre :

– Encore maintenant ?… Que veux-tu dire ?

– Oh ! mon cher, les femmes… Avec elles, est-ce qu’on sait jamais !… Elle en tenait fortement pour toi, je t’en réponds, et ç’a été dur… Eh ! de nos jours il n’y a plus de loi qui la retienne, que diable !… Ce que je m’en ficherais, pour mon compte, qu’elle jette son froc aux orties !… Ah ! là, là !…

Ramuntcho détourne la tête, les yeux à terre, sans répondre, frappant le sol du pied. Et, pendant le silence d’ensuite, la chose impie, qu’il avait à peine osé se formuler à lui-même, lui apparaît peu à peu moins chimérique, plus réalisable, presque aisée… Non, ce n’est vraiment pas si inadmissible, en somme, de la ravoir. Et, au besoin, sans doute, celui qui est là, Arrochkoa, son propre frère, y prêterait la main. Oh ! quelle tentation et quel trouble nouveau dans son âme !…

Sèchement, il demande :

– Où est-elle ?… Loin d’ici ?

– Assez, oui. Là-bas, vers la Navarre, cinq à six heures de voiture. Ils l’ont changée deux fois de couvent depuis qu’ils la tiennent. Elle habite Amezqueta aujourd’hui, au-delà des grandes chênaies d’Oyanzabal ; on y va par Mendichoco ; tu sais, nous avons dû traverser ça, une nuit, ensemble, avec Itchoua, pour nos affaires.

On sort de la grand’messe… Des groupes passent : des femmes, des filles jolies et d’élégante allure, parmi lesquelles Gracieuse n’est plus : beaucoup de bérets rabattus sur des fronts basanés. Et toutes ces figures se tournent pour regarder les deux buveurs à leur fenêtre. Le vent, qui souffle un peu plus, fait danser autour de leurs verres de grandes feuilles mortes de platanes.

Une femme déjà vieille leur jette, par-dessous sa mantille de drap noir, un coup d’œil mauvais et triste :

– Ah ! dit Arrochkoa, voici la mère qui passe ! et qui nous regarde de travers, encore !… Elle en a fait, de bel ouvrage, ce jour-là, elle peut s’en vanter !… La première punie, d’ailleurs, car elle finira comme une vieille solitaire à présent… Catherine – de chez Elsagarray, tu sais, – va en journée pour la servir ; autrement, elle n’a plus personne à qui parler le soir…

Une voix de basse-taille, derrière eux, vient les interrompre, un bonjour basque, creux comme un son de caverne, tandis qu’une main grande et lourde se pose sur l’épaule de Ramuntcho, pour une prise de possession : Itchoua, Itchoua qui finit à l’instant de chanter sa liturgie !… Pas changé, celui-là, par exemple ; toujours sa même figure qui n’a pas d’âge, toujours son masque incolore qui tient à la fois du moine et du détrousseur, et ses mêmes yeux renfoncés, cachés, absents. Son âme aussi doit être demeurée pareille, son âme capable de meurtre impassible en même temps que de fétichiste dévotion.

– Ah ! fait-il, – d’un ton qui veut être bonhomme, – te voilà de retour parmi nous, mon Ramuntcho ! Alors, on va travailler ensemble, hein ? Ça marche dans ce moment-ci, les affaires avec l’Espagne, tu sais, et on a besoin de bras à la frontière. Tu redeviens des nôtres, n’est-ce pas ?

– Mon Dieu, peut-être, répond Ramuntcho. Oui, on pourra en reparler et s’entendre…

C’est que, depuis quelques minutes, son départ pour les Amériques vient de beaucoup reculer dans son esprit… Non !… demeurer au pays plutôt, reprendre la vie d’autrefois, réfléchir et obstinément attendre. Du reste, à présent qu’il sait où elle est, ce village d’Amezqueta, à cinq ou six heures d’ici, le hante d’une façon dangereuse, et il caresse toute sorte de projets sacrilèges, que, jusqu’à ce jour, il aurait à peine osé concevoir.

IV

À midi, il remonta vers sa maison isolée pour retrouver sa mère.

Le mieux fébrile et un peu artificiel du matin s’était continué. Gardée par la vieille Doyamburu, elle lui affirma qu’elle se sentait guérir, et, dans sa crainte de le voir inoccupé et songeur, le fit redescendre vers la place pour assister à la partie de pelote du dimanche.

L’haleine du vent redevenait chaude, soufflait à nouveau du sud ; plus rien des frissons de tout à l’heure ; au contraire, un soleil et une atmosphère d’été, sur les bois roussis, sur les fougères rouillées, sur les chemins où continuait de tomber la jonchée triste des feuilles. Mais le ciel s’emplissait d’épais nuages, qui soudainement sortaient de derrière les montagnes, comme s’ils s’étaient tenus là embusqués pour apparaître tous au même signal.

La partie de pelote n’était pas encore combinée et des groupes discutaient violemment, quand il arriva sur la place. Vite, on l’entoura, on lui lit fête, le désignant par acclamations pour entrer dans le jeu et soutenir l’honneur de sa commune. Il n’osait pas, lui, n’ayant plus joué depuis trois années et se méfiant de son bras déshabitué. À la fin, il céda pourtant et commença de se dévêtir… Mais, à qui confier sa veste à présent ?… L’image lui réapparaissait tout à coup de Gracieuse, assise sur les gradins les plus avancés et tendant les mains pour la recevoir. À qui donc jeter sa veste aujourd’hui ? On la confie d’ordinaire à quelqu’un d’ami, un peu comme font les toréadors pour leur manteau de soie dorée… Il la lança au hasard, cette fois, n’importe où, sur le granit des vieux bancs fleuris de tardives scabieuses…

La partie s’engagea. Désorienté d’abord, incertain aux premiers coups, il manqua plusieurs fois la petite chose folle et bondissante qu’il s’agissait d’attraper dans l’air.

Puis, il s’y remit avec rage, reprit son aisance d’autrefois et se retrouva superbement. Ses muscles avaient gagné en force ce que peut-être ils avaient perdu en adresse ; de nouveau, il fut acclamé, connut l’enivrement physique de se mouvoir, de sauter, de sentir ses membres jouer comme de souples et violents ressorts, d’entendre autour de soi l’ardente rumeur de la foule…

Mais ensuite vint l’instant de repos qui coupe d’ordinaire les longues parties disputées ; le moment où l’on s’assied haletant, le sang en ébullition, les mains rougies, tremblantes, – et où l’on reprend le cours des pensées que le jeu supprime.

Alors, il retrouva la détresse d’être seul.

Au-dessus des têtes assemblées, au-dessus des bérets de laine et des jolis chignons noués de foulards, s’accentuait ce ciel en tourmente qu’ici les vents de sud amènent toujours, quand ils vont finir. L’air avait pris une limpidité absolue, comme s’il s’était raréfié, raréfié jusqu’au vide. Les montagnes semblaient s’être avancées extraordinairement ; les Pyrénées écrasaient le village ; les cimes espagnoles ou les cimes françaises étaient là, toutes également proches, comme plaquées les unes sur les autres, exagérant leurs bruns calcinés, leurs violets intenses et sombres. De grandes nuées, qui paraissaient consistantes comme des choses terrestres, se déployaient en forme d’arc, voilant le soleil, jetant une obscurité d’éclipse. Et çà et là, par quelque déchirure bien nette, bordée d’argent éclatant, on apercevait le profond bleu-vert d’un ciel quasi africain. Toute cette contrée, dont le climat instable change entre un matin et un soir, se faisait pour quelques heures étrangement méridionale d’aspect, de température et de lumière.

Ramuntcho humait cet air sec et suave, arrivé de l’extrême Midi pour vivifier les poitrines. C’était bien un temps de son pays, cela. Même, c’était le temps caractéristique de ce fond du golfe de Biscaye, le temps qu’il aimait le plus autrefois, et qui aujourd’hui l’emplissait de bien-être physique – autant que de trouble d’âme, car tout ce qui se préparait, tout ce qui s’amassait là-haut, avec des airs de si farouche menace, lui donnait le sentiment d’un ciel sourd aux prières, sans pensées d’ailleurs comme sans maître, simple foyer d’orages fécondants, de forces aveugles pour créer, recréer et détruire. Et, pendant ces minutes de songerie encore haletante, où des hommes en béret, d’une autre essence que la sienne, l’entouraient pour le féliciter, il ne répondait pas, n’écoutait rien, sentait surtout la plénitude éphémère de sa vigueur à lui, de sa jeunesse, de sa volonté, et se disait qu’il voulait jouir âprement et désespérément de toutes choses, essayer n’importe quoi, sans s’entraver de vaines craintes, de vains scrupules d’église, pour ressaisir la jeune fille qui était la longuement désirée de son âme et de sa chair, qui était l’unique et la fiancée… ■   (À suivre)

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