Aller au contenu

JE SUIS FRANÇAIS

Le quotidien royaliste sur la toile

Search
  • Accueil
  • Politique
    • France
    • Europe
    • Monde
    • Les Lundis de Louis-Joseph Delanglade
    • En deux mots, réflexion sur l’actualité
    • Défense nationale
    • Social, economie…
    • Chiffres en vrac sur la France actuelle
    • Grain de sel … actualité
  • Comte de Paris
    • Monseigneur le Comte de Paris, Famille de France
  • Annonces
    • Activités, Presse, Mouvement
    • Annonces à propos de JSF
  • Société
    • Immigration – Insécurité – Anti racisme
    • Education
    • Justice
    • Patrimoine, Racines, Traditions
    • Politique et Religion
    • Humour
  • Vidéo-Audio
    • Vidéos
    • Audios
  • Idées-Culture
    • GRANDS TEXTES
    • Idées, Histoire, Culture & Civilisation
    • Patrimoine cinématographique [P. Builly]
    • Ephémérides
    • Visuels
    • Nos lecteurs ont la parole…
    • Aux nouveaux lecteurs qui nous découvrent…
    • Journal d’un royaliste français au Maroc
  • République ou Royauté
    • République ou Royauté ?
    • Révolution – Terrorisme – Totalitarisme
  • Dossiers
    • Lire Jacques Bainville
    • Bainville : Journal année 14
    • Pierre Debray – Une politique pour l’an 2000
    • Pierre Debray – Maurras et le Fascisme
    • L’Action française dans la Grande Guerre
    • Mai 68
  • RechercheRecherche

Pierre Vermeren : Carte d’identités

mercredi 17 juillet 2024mercredi 17 juillet 2024 sur JSF
La métropolisation : une impasse ?

Comment interpréter la nouvelle carte électorale de la France ?

Par Pierre Vermeren.

Cet article est paru dans Causeur tout juste hier, 16 juillet. Il se suffit à lui-même. Il s’agit d’une analyse poussée, informative, à laquelle nous n’ajouterons rien.    

Face à des zones urbaines hors-sol de plus en plus rouges et de rares bastions bourgeois où l’on vote encore comme il y a vingt ans, le RN est désormais ancré dans 93 % des communes françaises. L’auteur de L’Impasse de la métropolisation analyse notre nouvelle géographie électorale.

La séquence électorale unique vécue par la France entre le 9 juin et le 7 juillet 2024 offre un visage politique inédit de la France. Le vote final du 7 juillet n’a pas eu lieu à l’heure où sont écrites ces lignes. Mais les scrutins des 7 et 30 juin constituent un tournant qui mérite analyse. Celui du 30 juin a vu se déplacer 7,5 millions d’électeurs de plus que le précédent (soit 32,9 millions d’électeurs, deux inscrits sur trois), mais les rapports des forces en présence et la nouvelle géographie électorale ont été dégagés dès les européennes du 9 juin.

France bleu horizon à 93%

Ce jour-là, pour la première fois de son histoire contemporaine, plus de neuf communes sur dix ont placé en tête un même parti, le Rassemblement national (93 % des communes contre 71 % en 2019, et 32 613 communes sur 35 015). La question n’est plus de savoir où se situent les « blancs » ou les « bleus » sur la carte de France, ni même de scruter une France « rouge » ou « rose », mais d’observer la quasi-homogénéité du vote nationaliste vainqueur, surtout si l’on y agrège le vote pour Reconquête ! et quelques autres petites formations souverainistes, soit 40 % des suffrages exprimés.

Cette carte de la France bleu horizon – qui évoque la Chambre de 1919 dans un contexte non moins exceptionnel –, départements et régions d’outre-mer (DROM) compris, a été publiée par la presse au lendemain du scrutin. Elle diffère de celles qui l’ont précédée, car même si des migrations électorales étaient observées depuis les années soixante – comme le passage de la Bretagne à gauche –, il existait depuis le xixe siècle (1919 mis à part) une part irréductible de la France de gauche : le grand Sud-Ouest radical-socialiste, le Limousin et le Poitou socialistes, plus anciennement le Midi rouge, le Nord-Pas-de-Calais ou le centre de la France (Nièvre, Allier, Cher), et la banlieue rouge de Paris. Sauf cette dernière, cette géographie est aujourd’hui masquée. Comment interpréter la nouvelle carte électorale de la France ?

Plusieurs choix sont possibles. Le premier consiste à partir du seuil atteint par le Rassemblement national (RN) au niveau départemental, plus précis que le régional. Le RN y dépasse les 50 % dans un seul département métropolitain, l’Aisne, et dans celui de Mayotte. Il passe la barre des 40 % dans 19 autres départements de métropole. À un niveau moindre, la liste Bardella est en tête dans six DROM sur 11, dont le plus peuplé, La Réunion (35 %). Les Français de l’étranger en revanche, placent en tête le centre macronien, mais seuls 17 % des inscrits ont voté (258 000).

Une seconde option consiste à projeter sur une carte le vote national par commune selon le parti arrivé en tête. Une troisième est de faire de même, mais par niveau d’intensité du premier parti par commune (plus de 50 %, plus de 35 %…). Cette dernière carte fait ressortir les zones d’ancrage record du RN : à plus de 50 % se dégagent le nord et l’est du Bassin parisien, de larges foyers en Haute-Normandie, en Franche-Comté, en Bourgogne et jusqu’à l’Indre, toutes zones ayant plus que d’autres subi la désindustrialisation. L’Indre est le seul département métropolitain – comme Mayotte – dont toutes les communes ont placé le RN en tête. S’ajoutent à cela, au sud, le Var intérieur, le Gard oriental, le Languedoc littoral et le Nord-Gironde. Au seuil inférieur de 35 %, encore rarement atteint aux européennes de 2019, seuls le nord et l’est du Bassin parisien, enveloppant l’Île-de-France, étaient concernés.

data.gouv.fr

En 2024, la moitié des communes françaises dépasse ces 35 %, soit presque tout le Bassin parisien désormais, jusqu’aux frontières du nord et de l’est, seulement atténué sur ses marges occidentales de Normandie. Deux cent trente-cinq ans après 1789, la grande région qui a porté la Révolution française est acquise de manière très nette au RN, hormis le cœur de l’Île-de-France, et une poignée de grandes villes : Rouen, Caen, Lille et Melun. À cela s’ajoutent le centre de la France, les vallées de la Saône et du Rhône (Lyon excepté), tout le Midi méditerranéen et la Corse, mais aussi la vallée de la Garonne, la Gironde, la Charente-Maritime, le sud de la Vendée et la Bretagne intérieure.

Quels sont dès lors, métropoles mises à part, les points faibles de l’ancrage du parti nationaliste ? En premier lieu, l’Île-de-France, qui rassemble un tiers de l’immigration nationale, ce qui n’est par définition pas favorable au parti nationaliste. En second lieu, de grandes régions qui furent successivement catholiques ou protestantes et socialistes : la Bretagne littorale et l’Ille-et-Vilaine ; l’ouest des Pays de la Loire et de la Normandie, soit le plus grand bloc catholique historique sous la République ; la Gascogne (sud de la Garonne, Gers), le Pays basque (historiquement catholique) et les Pyrénées (Béarn ou Ariège), vieilles régions radicales-socialistes ; la plus grande partie du Massif central, surtout le sud (Lot, Aveyron), les pays protestants des Cévennes et du Vivarais (Ardèche orientale), mais aussi, rive gauche du Rhône, la Drôme et le Sud-Isère ; enfin, les deux Savoie, vieille terre catholique. Le reste n’est constitué que d’îlots dans le Jura, en Bourgogne ou en Alsace intérieure.

Constatons la diversité régionale et la dispersion des 7 % de communes qui n’ont pas placé le Rassemblement national en tête. Elles sont rares dans le Bassin parisien, à l’est, au nord et au centre de la France. Il faut se munir d’une loupe d’entomologiste pour les observer : ces points et foyers sont isolés. En effet, les grandes agglomérations, qui sont leur fief, concentrent leur population sur de petits territoires : les 11 grandes métropoles françaises rassemblent 28-29 % de la population nationale sur quelques pour cent du territoire. À quels critères répondent ces 7 % de communes hors norme ?

Elles se concentrent plutôt dans le sud et l’ouest du pays. La vieille France rurale et maritime à l’ouest de la ligne Rouen/Marseille – devenue attractive lors de ces quarante dernières années. La ligne de partage de l’Hexagone est certes à actualiser à l’ouest d’une ligne Caen/Grenoble, Midi méditerranéen excepté. À cela s’ajoutent les métropoles, sauf Marseille et Nice.

Les 2 400 communes qui échappent à la primauté du RN se partagent selon leurs affiliations : les Républicains arrivent en tête au Pays basque intérieur et dans l’ensemble Cantal/Nord-Aveyron/Haute-Loire, derniers fiefs de la droite ; les écologistes dans la Drôme ; les macronistes en Mayenne, dans l’Ouest parisien et dans le golfe du Morbihan, autant de petites régions denses à électorat catholique fidèle ; les listes LFI gagnent essentiellement en Seine-Saint-Denis, dans le Val-de-Marne, et dans l’agglomération lilloise. Enfin, les communes plus nombreuses sont gagnées par les listes Union de la gauche de R. Glucksmann : elles se situent surtout dans le Sud, de l’Isère à Bordeaux (Isère, Drôme, Lozère, Lot, Pyrénées) ; en second lieu dans les grandes villes à l’ouest d’une ligne Poitiers/Caen : Nantes et le bassin rennais, outre de microrégions bretonnes en Finistère ; enfin à Paris, où Glucksmann arrive largement en tête (22,86 %), surtout à l’ouest. Paris centre et est sont disputés à LFI.

Métropoles hors-sol

De ce fait, les métropoles françaises sont hors-sol, à mille lieues par leur vote et par leur sociologie électorale du reste du territoire. Exception faite de Nice et Marseille, les autres relèguent le RN, et placent en tête les listes d’Union de la gauche (R. Glucksmann), Ensemble (V. Hayer) et LFI (M. Aubry) : Paris et Île-de-France, Bordeaux, Toulouse et Montpellier, Nantes et Rennes, Lyon et Grenoble, Lille et Strasbourg. Ajoutons-y des villes secondaires qui placent en tête la gauche et le parti macronien : Caen, Poitiers, Angers, Brest, Niort (la ville des mutuelles), Besançon, Nancy, Amiens et Rouen. Ces îlots urbains concentrent la majorité des classes aisées, les 20 % de « cadres » de la population française. Ils habitent pour un tiers en Île-de-France, pour un autre dans les dix autres métropoles, et le tiers restant dans les villes secondaires, les préfectures ou les sous-préfectures. Les familles de cadres peinent parfois à inverser le vote dominant, ainsi que nous l’avons vu à Marseille et Nice, deux métropoles qui se caractérisent par la présence des classes populaires en leur sein. Ajoutons que ces grandes agglomérations rassemblent aussi les trois quarts de l’immigration française, pour partie regroupée dans des quartiers dits populaires, constitués en viviers au sein desquels LFI a établi ses bases les plus solides (nord et est parisien ou nord-ouest de Marseille).

Le scrutin du 30 juin, contrairement aux vœux du président de la République, qui a dissous l’Assemblée nationale pour retrouver une majorité à sa main, n’a pas atteint son objectif : il n’a fait que confirmer le vote du 9. Nous disposons d’une carte de France des partis arrivés en tête par circonscription (près de 90 000 inscrits en moyenne). Cette carte des 539 circonscriptions de métropole (sur 577) n’est pas aussi monocolore que la précédente. Le RN et ses alliés sont en tête dans 297 d’entre elles (dont deux outre-mer), mais les trois autres forces politiques dominantes – le Front populaire, l’alliance présidentielle et la droite subsistante – sont cette fois bien visibles.

data.gouv.fr

La droite est en tête dans 29 circonscriptions en métropole (sur 34 au total), ses anciens bastions : sept dans le Grand Ouest, sept dans le Massif central, deux en Savoie, sept dans le Grand Est, quatre en Île-de-France hors Paris et une en Corse. Chassée de Paris, des métropoles, du Grand Sud, d’Alsace et de Lorraine, elle est résiduelle. La majorité présidentielle s’est substituée à elle dans plusieurs anciennes places fortes, avec 57 circonscriptions de l’Hexagone (sur 62). Présente dans quatre métropoles, elle tient sa principale place forte en Île-de-France, de l’Ouest parisien aux Yvelines, avec 21 circonscriptions contiguës. Enfin, outre la Savoie et de rares circonscriptions dispersées, elle se maintient dans le Grand Ouest, en Bretagne littorale et sur les marges armoricaines, de la Vendée littorale au sud de la Manche, son fief étant le Maine-et-Loire.

Quant au Nouveau Front populaire (NFP), il est la principale force en métropole après le RN (148 circonscriptions sur 155) et marche sur trois pieds : les vieux fiefs de la gauche, le centre des métropoles et les anciennes banlieues rouges, ses « quartiers populaires ». Les fiefs de gauche sont le sud de l’Aquitaine, les Pyrénées centrales, le Limousin, le Puy-de-Dôme ou la Bretagne (Finistère et Loire-Atlantique, et non plus les Côtes-d’Armor). Les métropoles sont presque totalement passées à gauche comme déjà vu, y compris les deux tiers de Paris, Bordeaux, Strasbourg et Lyon. Mais le principal fief est l’ancienne banlieue rouge, la petite couronne de Paris, puisque même les Hauts-de-Seine sont grignotés ; et le NFP est au contact du RN en Seine-et-Marne, dans l’Essonne et le Val-d’Oise.

Il existe en définitive une étonnante homogénéité du vote entre les métropoles, l’ensemble Paris et petite couronne, les grandes villes de l’Ouest, de Caen à Toulouse, en passant par Rennes, Nantes et Bordeaux, mais aussi Lyon, Grenoble, Lille et Strasbourg. Les villes et départements les plus riches de France (au regard de l’IR et l’ISF), Paris, les Hauts-de-Seine, Bordeaux, le nord-ouest de l’agglomération lyonnaise, l’est des Yvelines… se partagent entre le macronisme et désormais les gauches, tandis que les secteurs « populaires » de ces agglomérations sont aux mains des gauches (de Lille aux quartiers nord de Marseille). Seules quelques communes ou circonscriptions proches de Strasbourg, Lille ou Bordeaux échappent au RN, tandis qu’à Rennes, Toulouse et Nantes, comme en Île-de-France, des régions urbaines plus vastes échappent au RN.

Ainsi, aux lignes de partage traditionnelles, forgées depuis des siècles par le rapport des populations à la Révolution, au christianisme et à l’État, se sont surimposés des clivages économiques et migratoires nouveaux issus de la métropolisation récente de l’espace français. Sous le voile bleu du Rassemblement national, qui masque en surface l’ensemble de ces clivages culturels et politico-économiques sous-jacents, la France reste en mode mineur le conservatoire de son opposition historique entre le rouge et le noir, et en mode majeur le champ de bataille entre les relégués de la mondialisation (la France périphérique) et les groupes mondialisés (bourgeois et immigrés) qui ferraillent au sein des métropoles.  ■

Pierre Vermeren 

 

La France qui déclasse: De la désindustrialisation à la crise sanitaire : 8,50 €

 

 

L’impasse de la métropolisation :11,00 €

 

Été 2024 - Causeur #125

 

Article extrait du Magazine Causeur

N° 125 – été 2024
 
 

 

 
Categories France
Post navigation
Radu Portocala : « La présence même d’Emmanuel Macron à la tête du pays depuis sept ans ne me semble pas normale. »
Votre roman-feuilleton estival : Ramuntcho de Pierre Loti

2 commentaires pour “Pierre Vermeren : Carte d’identités”

  1. cording1
    mercredi 17 juillet 2024 at 11 h 35 min | Répondre

    Virer en tête lors du premier tour d’une élection au scrutin uninominal à deux tours ne suffit pas du tout quand l’on n’a pas d’alliés suffisants ni de réserves de voix pour gagner au second tour. Tel est le dilemme du RN.

  2. Pierre Builly
    mercredi 17 juillet 2024 at 12 h 49 min | Répondre

    Remarquable description d’un processus évolutif qui se figera plus encore dans l’avenir.

    Tous les étudiants de Sciences Po, jadis, avaient lu le « Tableau politique de la France de l’Ouest » d’André Siegfried, paru en 1913. Des décennies plus tard, les principes n’avaient pas changé et l’on pouvait presque faire des pronostics électoraux fiables sans aucun sondage ; en Bretagne, les Côtes du Nord votaient « rouge », le Morbihan votait « blanc ». Le Sud-Est du Massif central (Haute-Loire, Ardèche, Lozère, Aveyron) votait à Droite, le Nord-ouest (Creuse, Haute-Vienne, Allier) votait à gauche et même très à gauche. Et pourtant c’était la même pauvreté rurale.

    Le Var et les Basses-Alpes étaient à gauche – souvenir des révoltes contre le coup d’État de Napoléon III. Le Pays basque très à droite ; le sud des Deux-Sèvres gauchisait ; le nord était vendéen.

    Tout cela s’achève : c’est normal : les mouvements de population, la fin du monde rural ont changé les choses.

    Et ça va s’accentuer : tout ce qui ne sera pas gentrifié en Seine Saint-Denis va s’islamiser ; et d’ailleurs l’Islam débordera sur les périphéries (Oise, Eure-et-Loir, etc). Et dans la ruralité, l’apport des écolo-gauchistes (pléonasme) change déjà les choses : voir la Lozère ou l’Ardèche, qui ont basculé du mauvais côté…

Laisser un commentaire Annuler la réponse

L'association Je Suis Français est la seule destinataire de vos données personnelles qui ne sont en aucun cas transmises à des tiers sous quelque forme que ce soit.

Archives

Notre marque

Peinture par un jeune artiste Prix de Rome, offerte à l’U.R.P. pour le 7e centenaire de la mort de Saint-Louis [1970] © U.R.P. [Peut être reprise sur autorisation écrite.]

Prince Jean : « Le rôle politique, je l’ai »

« Le rôle politique, je l’ai sans avoir besoin d’être élu. C’est tout à fait dans le rôle d’un prince de pouvoir sortir un peu de cet échange partisan et de s’intéresser au bien commun, à l’intérêt général de la Cité. »

_____________________________________

Direction de Je Suis Français
Yves Boulon – Sylvie Gaud-Hueber – Jean Gugliotta – Jean-Louis Hueber – Paul Léonetti – Gérard Pol.         
_____________________________________

Ce quotidien a un coût. Son audience un prix. Aidez-nous ! Faites un don ! À partir de 5 €. Merci !

Faire un don ? Le plus simple, c’est PayPal. Dons en ligne – en toute sécurité. Utiliser le bouton PayPal ci-dessous

Sinon, par chèque. Ordre : Je Suis Français – Adresse postale : Je Suis Français, 50 rue Jean Mermoz, 13008 MARSEILLE

__________________________________

Rubriques Chroniqueurs

POLITIQUE
. Les Lundis de Louis-Joseph Delanglade. Contribution â l’expression de notre ligne politique [France & Étranger].
. En deux mots, par Gérard Pol. Réflexion sur l’actualité française et internationale.
. Idées et débats par Pierre de Meuse.
. Les chroniques moyen-orientales d’Antoine de Lacoste,
. Les analyses économiques de plusieurs spécialistes.
. Dans la presse et Sur la toile. Des réactions courtes aux articles, vidéos, audios, les plus marquants.
. Les GRANDS TEXTES politiques.
CULTURE
. Péroncel-Hugoz : Journal du Maroc et d’ailleurs [Inédit]. Autres contributions : Histoire, géographie, lectures et reportages.
. Les études de Rémi Hugues ; Histoire, sociologie politique, philo et actualité. Des séries originales et documentées.
. Patrimoine cinématographique et autres sujets  : les chroniques dominicales de Pierre Builly 
. Les éphémérides.
ANNONCES DES PRINCIPALES ACTIVITÉS
du monde royaliste. Presse et revues, réunions, conférences, colloques, manifestations, etc.
COMTE DE PARIS – FAMILLE DE FRANCE
. Messages, tribunes, activités, du Prince Jean, Comte de Paris. Les événements de la Famille de France. Et complément : les récits et choses vues de Francesca.
__________________________________

L’Histoire de France  jour après jour. Personnages célèbres, écrivains, savants, artistes, religieux, chefs militaires. Événements majeurs. Œuvres d’art, monuments et sites d’un héritage exceptionnel : le nôtre.

     _____________________________

CLIQUEZ SUR LES IMAGES   

_________________________________

Se renseigner – S’abonner

____________

S’abonner sur le site de Politique magazine : 

____________________________ 

Les principales activités royalistes annoncées ici. Revues, réunions, conférences, colloques, manifestations, etc. Image : © GAR


(Sur le site de l’Action Française)
_________________________________ 

Le site géostratégique d’Antone de Lacoste _________________________________ 

Fédération Royaliste Provençale
Fédération régionale de l’Action Française

BPM 777,  19 rue du Musée, 13001 MARSEILLE. Messagerie : urp@outlook.fr

(ATENTION : l’adresse 48 rue Sainte-Victoire, 13006 MARSEILLE, est supprimée). 
_______________________________

Livres à la une

Le dernier ouvrage de Jean-Paul Brighelli, – agrégé de Lettres, qui a enseigné pendant 45 ans :  « La fabrique du crétin – Vers l’apocalypse scolaire« , le tome 2 de son succès d’édition, déjà vendu à 150 000 exemplaires. Cliquez sur l’image.

_________

L’Action française est aujourd’hui le plus ancien et, dans sa continuelle vitalité, le plus constamment jeune des mouvements politiques, toutes tendances confondues. Elle se renouvelle à chaque génération, dans la permanence, sans cesse ravivée et adaptée, d’une doctrine, d’une vision, d’une action. Cliquez sur l’image.
__________________________________

JSF recommande à ses lecteurs d’adhérer à l’Action Française

Chers lcteurs, il ne suffit pas de nous lire. Si vous le souhaitez, si vous le pouvez, nous vous recommandons d’adhérer à l’Action Française, pour soutenir, renforcer, participer au mouvement royaliste. L’année commence, c’est le moment ! Cliquez sur l’image !   JSF
__________________________________

Bernard Lugan : Pour répondre aux « décoloniaux », aux islamo-gauchistes et aux terroristes de la repentancePrésentation – Table des matières – Commandes  [CLIQUER]

__________________________________

Livres recommandés…

Pierre de Meuse. Derniers ouvrages parus

 

 

 

 

 

Idées et doctrines de la Contre-Révolution, préface de Philippe Conrad.  DMM – 2019.
Le dogme de l’antiracisme, origine, développement et conséquences, préface de Bernard Lugan,  DMM – 2024.
Informations – Achats : Cliquez sur les images.
Annie Laurent : L’Islam. Pour s’informer sérieusement …

Pour en savoir plus sur cette indispensable étude, pour commander : ICI

__________________________________


Envois postaux : Je Suis Français, 50 rue Jean Mermoz, 13008 MARSEILLE 
Courriel : contact@jesuisfrancais.blog

Librairie de Flore

Cliquez sur l’image pour accéder aux produits de la Librairie de Flore ! Livres, revues, boutique …

L’incontournable ouvrage de Charles Maurras enfin disponible. 15,00€, 515 pages. En stock.

Lettre de JSF : S’abonner, c’est utile et c’est gratuit !




Service quotidien gratuit, déjà assuré le matin pour les milliers de lecteurs inscrits. Si ce n’est pas encore votre cas, inscrivez-vous dès maintenant pour recevoir la lettre de JSF au plus vite et régulièrement. Inscription simple ci-dessous.
Pour en savoir plus, vous pouvez consulter notre politique de confidentialité.

Vérifiez votre boite de réception ou votre répertoire d’indésirables pour confirmer votre abonnement.

Comte de Paris : 60 ans d’héritage et d’avenir

https://youtu.be/MEl5wncXQ0M

. Comte de Paris, Site Officiel
. Comte de Paris, Page Facebook 
. Politique Magazine & Revue Universelle
. Maurras.net
. Action Française – Le bien commun

                                    
Je Suis Français (JSF) est aussi sur Twitter/X
                 
Page associée

Commentaires récents

  • mardi 17 Juin 13:49
    Pierre Builly sur La République va juger pour meurtre…
    “« Se faire réactionnaire » ! Carrément… On se donne rendez-vous pour un boisage ou du porte-à-porte en…”
  • mardi 17 Juin 12:59
    RAULOT sur Déclin du catholicisme en France :…
    “Marc VERGIER a bien raison de compléter ou rectifier Fourquet. Le succès des écoles catholiques est…”
  • mardi 17 Juin 11:40
    Albane de Chenonceau sur Radu Portocala : À Kiev, la…
    “On devrait plutôt appeler ce mouvement :  » LGBTAZERTY « , sachant que le clavier  » AZERTY…”
  • mardi 17 Juin 09:43
    Marc Vergier sur Déclin du catholicisme en France :…
    “Il y aurait bien d’autres aspects à considérer, à côté de ces chiffres chers aux spécialistes…”
  • mardi 17 Juin 09:00
    cugel sur Il y a 5 ans, Jean…
    “Sympathique. Pas forcément optimiste.”
  • mardi 17 Juin 07:36
    David Gattegno sur La République va juger pour meurtre…
    “La drogue est avant tout un commerce comme un autre, sauf qu’il produit des «commerçants» à…”
  • mardi 17 Juin 00:19
    Henri sur La République va juger pour meurtre…
    “Bien sûr on ne pourra jamais mettre fin au trafic mais est-ce une raison pour ne…”
  • lundi 16 Juin 09:45
    Paul Pontenuovvo sur Radu Portocala : À Kiev, la…
    “Un ramasis d’invertis, plus ou moins nazis et droitsdel’hommistes en même temps, se regardant le nombril…”
  • lundi 16 Juin 09:42
    David Gattegno sur Stéphane Rozès au JDD : « la question…
    “La psittacique répétition de «la fin de l’ennemi communiste» pour expliquer l’état géopolitique actuel n’empêche nullement…”
  • lundi 16 Juin 09:21
    Cincinnatus sur Céline Pina : Meurtre d’une surveillante…
    “Les gens de rien « sans culture » (parce que français), ceux dont on « lave le cerveau » à…”
  • lundi 16 Juin 08:50
    David Gattegno sur La fin serait-elle Proche ? Des…
    “Nul n’a de «compétence particulière» en matière immédiatement contemporaine, pour la simple raison que, tous autant…”
  • dimanche 15 Juin 19:24
    Marc Vergier sur La République va juger pour meurtre…
    “P. Builly me semble le plus réaliste. Déjà reconnaissons que les drogues sont, en fait, implicitement…”

EXPLOREZ LES TRÉSORS DE NOTRE HISTOIRE

EXPLOREZ LES TRÉSORS DU CINÉMA…

____________________________________

Une collection de vidéos dont un grand nombre exclusives réalisées par l’Union Royaliste Provençale. © URP/JSF – Reproduction autorisée à condition de citer la source.

Chaîne YouTube Je Suis Français. Pour une plus large audience.  (Création récente)

_____________________________________

Péroncel-Hugoz dans JSF

Retrouvez ici..

Et aussi…

_______________________________

Appel aux lecteurs de Je Suis Français : Pour la sauvegarde du patrimoine matériel de l’Action Française !

Participez à l’opération nationale de sauvegarde du patrimoine historique de l’Action Française, lancée par le Secrétariat Général du Mouvement. Tous documents ou objets divers nous intéressent : photos, films, livres, journaux, correspondance, insignes, drapeaux etc. Ecrire à Michel Franceschetti : chetti133@sfr.fr .   

PEUT-ON SORTIR DE LA CRISE ? Une étude intégrale de Pierre Debray dans JSF

Une contribution magistrale à la réflexion historique, économique, sociale, politique et stratégique de l’école d’Action Française. Étude intégrale à la disposition des lecteurs de JSF, notamment étudiants, chercheurs et passionnés d’histoire et de science économiques.  ENTRÉE

Les créations de JSF : Séries, dossiers, études

 

Etudes, séries, dossiers regroupés pour être en permanence disponibles et directement consultables   © JSF – Peut être repris à condition de citer la source Pour y accéder, cliquez sur l’image.

A lire dans JSF : Le clivage du « nouveau monde » par Rémi Hugues.

Un mini-dossier en 6 parties. Analyses et propositions. Une manière d’appréhender la situation française réelle et ses évolutions afin de fixer nos positions. A lire, donc.  Suivre les liens.  JSF     I   II  III   IV   V   VI

Quatre livres fondamentaux de Charles Maurras réédités par B2M, Belle-de-Mai éditions

Enquête sur la monarchie. (Édition de 1925), 39 €, 836 p.

Le manifeste royaliste en ouverture du XXe siècle ! (Parution courant 1900). Maurras y pose la célèbre question : « Oui ou non, l’instauration d’une monarchie héréditaire, antiparlementaire traditionnelle et décentralisée est-elle de salut public ? » !   

L’Avenir de l’intelligence, 25 €, 244 p.

Une étude de l’histoire politique et intellectuelle du XVIe au XXe siècle, où Maurras à montre comment les intellectuels et artistes attachés à produire des œuvres de l’esprit sont passés « de l’autorité des princes de notre Sang sous celle des marchands d’Or », les immenses fortunes industrielles et bancaires qui limitent la liberté de l’esprit. Maurras en appelle à une alliance entre les intellectuels et le patriotisme des Français pour renverser cette mécanique.

Kiel et Tanger, 29 €, 428 p.

Maurras y constate la tragique infériorité du régime républicain en matière de politique internationale, spécialement face à la menace allemande de l’époque. Prévoyant la guerre à venir il conclut à la nécessité de remettre un roi à la tête du pays. Prolongeant le réalisme de la pratique capétienne des relations internationales, ancêtre de la pensée géostratégique française.

La Démocratie religieuse, 31 €, 620 p.

Parution en 1921, compilant trois textes préalablement écrits par Charles Maurras : Le Dilemme de Marc Sangnier (1906) – – La politique religieuse (1912) – – L’Action française et la religion catholique (1914). Cet ouvrage voit dans la démocratie une religion nouvelle qui vide le politique de sa puissance.

Et aussi…


Henri Massis, Georges Bernanos, Maurras et l’Action française, présentation de Gérard Pol, 18 €, 104 p.

Léon Bloy, Le salut par les juifs, avant-propos de Laurent James, 20 €, 156 p.

Commandes et renseignements : B2M, Belle-de-Mai éditions – commande.b2m_edition@laposte.net

* Frais de port inclus

  • Contact
  • Mentions Légales
  • Politique de Confidentialité
Je Suis Français © 2019 Tous droits réservés.

Site réalisé par Eva Giraud Web
Retour en haut de page