Aller au contenu

JE SUIS FRANÇAIS

Le quotidien royaliste sur la toile

Search
  • Accueil
  • Politique
    • France
    • Europe
    • Monde
    • Les Lundis de Louis-Joseph Delanglade
    • En deux mots, réflexion sur l’actualité
    • Défense nationale
    • Social, economie…
    • Chiffres en vrac sur la France actuelle
    • Grain de sel … actualité
  • Comte de Paris
    • Monseigneur le Comte de Paris, Famille de France
  • Annonces
    • Activités, Presse, Mouvement
    • Annonces à propos de JSF
  • Société
    • Immigration – Insécurité – Anti racisme
    • Education
    • Justice
    • Patrimoine, Racines, Traditions
    • Politique et Religion
    • Humour
  • Vidéo-Audio
    • Vidéos
    • Audios
  • Idées-Culture
    • GRANDS TEXTES
    • Idées, Histoire, Culture & Civilisation
    • Patrimoine cinématographique [P. Builly]
    • Ephémérides
    • Visuels
    • Nos lecteurs ont la parole…
    • Aux nouveaux lecteurs qui nous découvrent…
    • Journal d’un royaliste français au Maroc
  • République ou Royauté
    • République ou Royauté ?
    • Révolution – Terrorisme – Totalitarisme
  • Dossiers
    • Lire Jacques Bainville
    • Bainville : Journal année 14
    • Pierre Debray – Une politique pour l’an 2000
    • Pierre Debray – Maurras et le Fascisme
    • L’Action française dans la Grande Guerre
    • Mai 68
  • RechercheRecherche

Bérénice Levet : « La cérémonie n’a pas magnifié l’esprit français, mais la France que ses organisateurs voudraient voir advenir »

mercredi 31 juillet 2024mercredi 31 juillet 2024 sur JSF
Paris, Trocadéro, cérémonie d’ouverture des jeux olympiques, le 26 juillet 2024.

Cette tribune est parue dans Le Figaro d’hier mardi 30.07. Nous suivons les publications de Bérénice Levet depuis plusieurs années. Elles sont en effet une contribution appréciable à l’œuvre de préservation de la civilisation dont nous sommes héritiers et même, de la nature dont nous sommes faits. JSF P.S. Pour mieux connaître Bérénice Levet, nous reprendrons demain la vidéo de son entretien de novembre 2022 avec Yvan Rioufol sur CNews.

Par Bérénice Levet.

TRIBUNE – Dans un texte dense, la philosophe et essayiste décrypte le message de la cérémonie d’ouverture des JO au-delà du déni et des dérobades des organisateurs. Elle regrette la volonté de ces derniers de faire table rase de notre héritage historique et culturel, et déplore la promotion des identités particulières au risque de hâter la fragmentation communautaire de la France.

Bérénice Levet est professeur à l’IPC, Facultés libres de philosophie. Dernier livre paru : « Le Courage de la dissidence » (L’Observatoire, 2022).

Somme toute, Philippe de Villiers ne devrait-il pas se réjouir du « tableau » que l’escale à la Conciergerie inspira à Thomas Jolly et aux siens ? Même au Puy du Fou, je doute que l’on donne à voir, et à entendre, une version aussi sanglante, aussi effrayante, aussi vociférante de la Révolution française ! La Conciergerie, antichambre de la guillotine, des bûchers partout allumés le long de la façade du monument, une musique métallique, et une Marie-Antoinette, à l’image de saint Denis, tenant sa tête entre ses mains. À croire que Thomas Jolly et Patrick Boucheron avaient lu Philippe Muray, et entendaient panser son dépit, lui qui reprochait au Bicentenaire de 1789 orchestré par Jean-Paul Goude – référence absolue pour Patrick Boucheron – d’avoir occulté le caractère sanglant de la Révolution et de n’avoir retenu que les droits de l’homme !

Quel formidable aveu : au commencement de notre monde égalitaire, fraternitaire, bref progressiste, une décapitation, d’une femme qui plus est !

Et ce joyeux massacre, cette table rase, de manière insidieuse, nos gentils organisateurs ont décidé de le continuer. Chacun de leurs tableaux superposait la France d’hier, dont les monuments sont les vivants témoins, et qui s’obstine, à travers eux, à demeurer, et celle d’aujourd’hui, mais surtout celle que Thomas Jolly et son équipe s’impatientent de ne pas voir définitivement advenir.

Un grand supermarché

Les monuments parisiens étaient présents, incontestablement. Mais comme simples décors sur lesquels se détachaient les vivants. Un passé qui n’oblige à rien, un passé à notre disposition, un passé devant lequel on ne s’agenouille surtout pas. Le « tableau » mettant en scène des trans et représentant la Cène, le dernier repas du Christ, a scandalisé – le traitement réservé au christianisme n’était-il pas déjà annoncé par l’affiche des JO effaçant la croix de la coupole des Invalides ? Les évêques se sont indignés, nombre de pays étrangers aussi, mais de quoi Thomas Jolly et son équipe ne se sont-ils pas joués ? Notre histoire n’est guère qu’un grand supermarché dans lequel ils ont puisé à loisir. Tout était conjugué au présent.

Pourquoi avons-nous ce besoin et ce goût des monuments ? Précisément parce qu’ils ont triomphé des offenses du temps.

Or, qu’est-ce qui fait la saveur d’une ville comme Paris, qui fut, rappelons-le, la première cité instituée comme capitale, sinon son épaisseur historique, temporelle ? Les orchestrateurs du spectacle ne goûtent guère le dépaysement temporel. Ils souffrent de ce que T. S. Eliot appelait « un provincialisme non de l’espace, mais du temps, pour lequel le monde est la propriété des seuls vivants, propriété où les morts n’ont pas de part ».

L’idée était belle de suivre le fil de la Seine, de replacer au centre de l’intrigue ce fleuve, qui est en effet au commencement de Paris (relisons Vidal de La Blache), d’instituer les ponts comme autant de scansions sur cette traversée de la capitale et de mettre en majesté les monuments, ces monuments qui donnent à Paris son épaisseur historique. Qu’est-ce que Notre-Dame de Paris pour Christopher Newman, le héros de l’Américain de Henry James, sinon précisément cette dimension qui manque à l’Amérique, la profondeur temporelle ?

Mais, de toute évidence, la Seine plaisait davantage aux têtes pensantes du spectacle comme métaphore héraclitéenne du « tout passe, rien ne dure » que comme pierre de fondation, si je puis dire, de notre histoire. Or, pourquoi avons-nous ce besoin et ce goût des monuments ? Précisément parce qu’ils ont triomphé des offenses du temps, parce qu’ils donnent, à nous, créatures éphémères, et singulièrement à nous, « société liquide », comme dirait Zygmunt Bauman, l’assurance que tout ne meurt pas sur les saisons, qu’après nous ce ne sera pas le déluge. « Si nous n’étions installés au milieu d’objets qui par leur durée peuvent servir et permettre d’édifier un monde dont la permanence s’oppose à la vie, cette vie ne serait pas humaine », écrivait Hannah Arendt. À la différence de notre philosophe, Thomas Jolly, Patrick Boucheron et leurs compères n’ont manifestement que faire de la fragilité humaine et passent par pertes et profits, quand ils ne conspuent pas, le besoin de continuité historique.

Boucheron ne cesse de le répéter : il se méfie de l’histoire (Franceinfo, 17 juillet) « Cours, camarade, le vieux monde est derrière toi », exhortait-on en 1968. Patrick Boucheron défile toujours sous cette bannière, et son objectif était d’« entraîner » – le mot est de lui (matinale de France Inter du 28 juillet) – le peuple français tout entier. « Affirmer crânement, énergiquement que c’est comme ça qu’on va vivre ensemble. Comme ça. Avec ça, avec ce passé-là, avec ces monuments-là, avec cette beauté, cette beauté qu’on ne veut pas intimidante, et une nation, oui, une nation parce qu’on est fiers, aussi : on a restauré, pour nous, intimement, une fierté pour ce pays. Pas pour son identité, mais pour son projet politique. C’est aller de l’avant, une histoire en mouvement. Je suis tellement heureux qu’on ait pu donner à voir ça aux jeunes. ça déchirait ! » Et, de fait, l’historien s’est mué ici en sociologue : il ne s’agissait plus que de ratifier, et de hâter, l’archipélisation de la France, son éclatement en communautés.

La singularité française

Je me demande si, entre deux maux, les déboulonneurs de nos statues et de nos monuments, au sens propre comme au sens figuré, ne sont pas moins dangereux et mortels pour l’avenir de notre pays que ces chantres d’une France purement nominale.

« Pas de culture française, des cultures en France », avait proclamé le candidat Macron. Au fond, quelque sept années plus tard, c’est à Thomas Jolly qu’il revenait de mettre en scène ce pluriel.

Ce spectacle offrait comme une synthèse des maux qui nous assaillent, cette incarcération dans la prison du présent et du moi, donc, et un relativisme triomphant rebaptisé « éclectisme » – le mot était dans la bouche et sous la plume de tous les laudateurs

Cette célébration clamait au monde entier, urbi et orbi, que nous autres, Français, nous ne savons plus que faire de notre histoire, de notre passé. Et, tristement, pour ceux, dont je suis, qui y sont attachés, nous proclamions que nous avions renvoyé au magasin des vieilleries, la singularité française. Que c’en était fini de l’exception française. Que, à notre tour, nous nous alignions sur un insipide modèle diversitaire. Que nous renonçons au magnifique et noble pari sur l’être humain que nous avons toujours fait, sur sa capacité de faire un pas de côté, de se quitter, de se libérer de lui-même, de son moi étroit afin d’être libre pour des réalités plus hautes que la sienne, celle de la nation dans laquelle il entre en naissant, dont il est appelé à devenir sociétaire et citoyen et qu’il aura à transmettre. Le ciment d’un peuple, c’est son histoire, ses figures historiques – la monarchie de Juillet et, à sa suite, la IIIe République, le savaient.

Ce spectacle offrait comme une synthèse des maux qui nous assaillent, cette incarcération dans la prison du présent et du moi, donc, et un relativisme triomphant rebaptisé « éclectisme » – le mot était dans la bouche et sous la plume de tous les laudateurs. La délicatesse de Ravel à égalité avec la brutalité de Gojira ; les informes Minions mis en regard de l’insondable Joconde. La chose avait été annoncée par l’affiche, une esthétique de bande dessinée, criarde, vociférante, volontiers puérile.

Ce n’était pas Paris, ce n’était pas l’esprit français qui étaient montrés et magnifiés, mais la France que nos organisateurs voudraient voir définitivement advenir, espérant, ils ne le dissimulent pas, que leur spectacle marquera un avant et un après : « Je ne sais pas si c’est une cérémonie historique, disait Patrick Boucheron, au lendemain des festivités. Je ne sais pas ce qu’une cérémonie peut faire à l’histoire, mais je sais que c’est important à un moment donné d’avoir un portrait ressemblant de l’époque, de l’endroit où l’on vit, de l’endroit où l’on va, surtout là où l’on veut aller. (…) On n’est pas obligés de tout comprendre dans le détail, mais on est emportés. Ça fera date C’est comme si on avait dit : “On est très nombreux à vouloir ça.” » En amont même de la cérémonie d’ouverture, Fanny Herrero, la scénariste, avait vendu la mèche : elle promettait « une immense manif courant sur 6 kilomètres ». (Le Monde, 17 juillet.)

Nous avons vu ce soir-là non pas une France unie, mais des identités posées les unes à côté des autres, des individus incarcérés dans la prison du présent et de leur petit moi, de leur identité de sexe, de genre

Unir, réunir, telle était une des ambitions de Thomas Jolly. Or, nous avons vu ce soir-là non pas une France unie, mais des identités posées les unes à côté des autres, des individus incarcérés dans la prison du présent et de leur petit moi, de leur identité de sexe, de genre, une Aya Nakamura enkystée dans une langue qu’elle seule peut déchiffrer. L’exact contraire du génie français. On va répétant que ce spectacle était un spectacle woke, assurément, mais, puisqu’il permet la dérobade et le déni, laissons le mot pour la chose et, s’ils sont honnêtes, Thomas Jolly et les siens ne pourront pas contester qu’il s’agissait bien de promouvoir la « diversité », les « identités » particulières – ce qui est l’enjeu même du wokisme ? Et le CIO, ce dimanche, présentant ses excuses à ceux qui avaient pu être choqués par certains tableaux, n’allait-il pas plaider la cause du maître d’œuvre en disant qu’il n’avait poursuivi d’autre fin que celle de prôner « la tolérance communautaire » ?

Notons au passage que ces apôtres de la diversité, de toute évidence, la fuient lorsqu’il s’agit de la vivre réellement, car pourquoi n’avoir pas sollicité par exemple Benoît Duteurtre, dont la disparition m’a bouleversée, et qui de Paris ne possédait pas seulement la lettre mais l’esprit, ou Nicolas d’Estienne d’Orves, auteur d’un formidable Dictionnaire amoureux de Paris.

Une suggestion à l’attention de ceux qui aspireraient à voir un Paris réellement magnifié, je recommanderai Midnight in Paris, de Woody Allen, magnifique hymne à notre capitale, mais aussi belle méditation sur la nostalgie.   ■

Bérénice Levet

À lire….

 

 

Le Courage de la dissidence: L’esprit français contre le wokisme18,00 €

 
 
Categories France, Idées, Histoire, Culture & Civilisation, Patrimoine, Racines, Traditions, Révolution - Terrorisme - Totalitarisme
Post navigation
Série ▬ Retours sur la pensée politique (et métapolitique) de Patrick Buisson. Une pensée claire, profonde et qui est nôtre. IV
Ce revirement positif de la diplomatie erratique d’E. Macron est un événement dont le Figaro a raison de faire sa Une ! La crise franco-algérienne a bien d’autres causes que le Sahara occidental…

3 commentaires pour “Bérénice Levet : « La cérémonie n’a pas magnifié l’esprit français, mais la France que ses organisateurs voudraient voir advenir »”

  1. C.L.C.
    mercredi 31 juillet 2024 at 11 h 25 min | Répondre

    Merci pour cette ouverture d’esprit: « Des identités étrangères qui s’opposent à l’identité unitaire de la gaule antique ». Cette unité des pensées que les rois de France et l’église chrétienne avaient réussit à améliorer, 1793 l’a t-elle détruite.
    C’est à nous tous de le dire.
    Car, les revoilà les sans culottes, oubliant tous ces gens morts, ils imposent les communautés du monde dans un espace Français fermé par des frontières naturelles; réussiront ils, peut être ans le monde urbain de la capitale qui ne manie que le packaging , mais surement pas dans le monde rural plus attaché aux traditions, au respect des anciens et aux espaces de liberté naturelle.
    Peut encore accepter les images simplistes de la chrétienté dans ce monde moderne. Ou faut il être plus intellectuel et essayer de comprendre le message subliminal laissé par les écrits il y a deux mille ans .
    Le chrétien n’est un être soumis , il doit penser et chercher à comprendre le message et il doit aussi l’imposer si nécessaire.

  2. Anna
    mercredi 31 juillet 2024 at 17 h 53 min | Répondre

    C’est là un très bel article en effet. Merci à Bérénice LEVET et à JSF !

  3. Henri
    jeudi 1 août 2024 at 11 h 26 min | Répondre

    Merci pour cette analyse qui va au fond des choses.

Laisser un commentaire Annuler la réponse

L'association Je Suis Français est la seule destinataire de vos données personnelles qui ne sont en aucun cas transmises à des tiers sous quelque forme que ce soit.

Archives

Notre marque

Peinture par un jeune artiste Prix de Rome, offerte à l’U.R.P. pour le 7e centenaire de la mort de Saint-Louis [1970] © U.R.P. [Peut être reprise sur autorisation écrite.]

Prince Jean : « Le rôle politique, je l’ai »

« Le rôle politique, je l’ai sans avoir besoin d’être élu. C’est tout à fait dans le rôle d’un prince de pouvoir sortir un peu de cet échange partisan et de s’intéresser au bien commun, à l’intérêt général de la Cité. »

_____________________________________

Direction de Je Suis Français
Yves Boulon – Sylvie Gaud-Hueber – Jean Gugliotta – Jean-Louis Hueber – Paul Léonetti – Gérard Pol.         
_____________________________________

Ce quotidien a un coût. Son audience un prix. Aidez-nous ! Faites un don ! À partir de 5 €. Merci !

Faire un don ? Le plus simple, c’est PayPal. Dons en ligne – en toute sécurité. Utiliser le bouton PayPal ci-dessous

Sinon, par chèque. Ordre : Je Suis Français – Adresse postale : Je Suis Français, 50 rue Jean Mermoz, 13008 MARSEILLE

__________________________________

Rubriques Chroniqueurs

POLITIQUE
. Les Lundis de Louis-Joseph Delanglade. Contribution â l’expression de notre ligne politique [France & Étranger].
. En deux mots, par Gérard Pol. Réflexion sur l’actualité française et internationale.
. Idées et débats par Pierre de Meuse.
. Les chroniques moyen-orientales d’Antoine de Lacoste,
. Les analyses économiques de plusieurs spécialistes.
. Dans la presse et Sur la toile. Des réactions courtes aux articles, vidéos, audios, les plus marquants.
. Les GRANDS TEXTES politiques.
CULTURE
. Péroncel-Hugoz : Journal du Maroc et d’ailleurs [Inédit]. Autres contributions : Histoire, géographie, lectures et reportages.
. Les études de Rémi Hugues ; Histoire, sociologie politique, philo et actualité. Des séries originales et documentées.
. Patrimoine cinématographique et autres sujets  : les chroniques dominicales de Pierre Builly 
. Les éphémérides.
ANNONCES DES PRINCIPALES ACTIVITÉS
du monde royaliste. Presse et revues, réunions, conférences, colloques, manifestations, etc.
COMTE DE PARIS – FAMILLE DE FRANCE
. Messages, tribunes, activités, du Prince Jean, Comte de Paris. Les événements de la Famille de France. Et complément : les récits et choses vues de Francesca.
__________________________________

L’Histoire de France  jour après jour. Personnages célèbres, écrivains, savants, artistes, religieux, chefs militaires. Événements majeurs. Œuvres d’art, monuments et sites d’un héritage exceptionnel : le nôtre.

     _____________________________

CLIQUEZ SUR LES IMAGES   

_________________________________

Se renseigner – S’abonner

____________

S’abonner sur le site de Politique magazine : 

____________________________ 

Les principales activités royalistes annoncées ici. Revues, réunions, conférences, colloques, manifestations, etc. Image : © GAR


(Sur le site de l’Action Française)
_________________________________ 

Le site géostratégique d’Antone de Lacoste _________________________________ 

Fédération Royaliste Provençale
Fédération régionale de l’Action Française

BPM 777,  19 rue du Musée, 13001 MARSEILLE. Messagerie : urp@outlook.fr

(ATENTION : l’adresse 48 rue Sainte-Victoire, 13006 MARSEILLE, est supprimée). 
_______________________________

Livres à la une

Le dernier ouvrage de Jean-Paul Brighelli, – agrégé de Lettres, qui a enseigné pendant 45 ans :  « La fabrique du crétin – Vers l’apocalypse scolaire« , le tome 2 de son succès d’édition, déjà vendu à 150 000 exemplaires. Cliquez sur l’image.

_________

L’Action française est aujourd’hui le plus ancien et, dans sa continuelle vitalité, le plus constamment jeune des mouvements politiques, toutes tendances confondues. Elle se renouvelle à chaque génération, dans la permanence, sans cesse ravivée et adaptée, d’une doctrine, d’une vision, d’une action. Cliquez sur l’image.
__________________________________

JSF recommande à ses lecteurs d’adhérer à l’Action Française

Chers lcteurs, il ne suffit pas de nous lire. Si vous le souhaitez, si vous le pouvez, nous vous recommandons d’adhérer à l’Action Française, pour soutenir, renforcer, participer au mouvement royaliste. L’année commence, c’est le moment ! Cliquez sur l’image !   JSF
__________________________________

Bernard Lugan : Pour répondre aux « décoloniaux », aux islamo-gauchistes et aux terroristes de la repentancePrésentation – Table des matières – Commandes  [CLIQUER]

__________________________________

Livres recommandés…

Pierre de Meuse. Derniers ouvrages parus

 

 

 

 

 

Idées et doctrines de la Contre-Révolution, préface de Philippe Conrad.  DMM – 2019.
Le dogme de l’antiracisme, origine, développement et conséquences, préface de Bernard Lugan,  DMM – 2024.
Informations – Achats : Cliquez sur les images.
Annie Laurent : L’Islam. Pour s’informer sérieusement …

Pour en savoir plus sur cette indispensable étude, pour commander : ICI

__________________________________


Envois postaux : Je Suis Français, 50 rue Jean Mermoz, 13008 MARSEILLE 
Courriel : contact@jesuisfrancais.blog

Librairie de Flore

Cliquez sur l’image pour accéder aux produits de la Librairie de Flore ! Livres, revues, boutique …

L’incontournable ouvrage de Charles Maurras enfin disponible. 15,00€, 515 pages. En stock.

Lettre de JSF : S’abonner, c’est utile et c’est gratuit !




Service quotidien gratuit, déjà assuré le matin pour les milliers de lecteurs inscrits. Si ce n’est pas encore votre cas, inscrivez-vous dès maintenant pour recevoir la lettre de JSF au plus vite et régulièrement. Inscription simple ci-dessous.
Pour en savoir plus, vous pouvez consulter notre politique de confidentialité.

Vérifiez votre boite de réception ou votre répertoire d’indésirables pour confirmer votre abonnement.

Comte de Paris : 60 ans d’héritage et d’avenir

https://youtu.be/MEl5wncXQ0M

. Comte de Paris, Site Officiel
. Comte de Paris, Page Facebook 
. Politique Magazine & Revue Universelle
. Maurras.net
. Action Française – Le bien commun

                                    
Je Suis Français (JSF) est aussi sur Twitter/X
                 
Page associée

Commentaires récents

  • mardi 17 Juin 13:49
    Pierre Builly sur La République va juger pour meurtre…
    “« Se faire réactionnaire » ! Carrément… On se donne rendez-vous pour un boisage ou du porte-à-porte en…”
  • mardi 17 Juin 12:59
    RAULOT sur Déclin du catholicisme en France :…
    “Marc VERGIER a bien raison de compléter ou rectifier Fourquet. Le succès des écoles catholiques est…”
  • mardi 17 Juin 11:40
    Albane de Chenonceau sur Radu Portocala : À Kiev, la…
    “On devrait plutôt appeler ce mouvement :  » LGBTAZERTY « , sachant que le clavier  » AZERTY…”
  • mardi 17 Juin 09:43
    Marc Vergier sur Déclin du catholicisme en France :…
    “Il y aurait bien d’autres aspects à considérer, à côté de ces chiffres chers aux spécialistes…”
  • mardi 17 Juin 09:00
    cugel sur Il y a 5 ans, Jean…
    “Sympathique. Pas forcément optimiste.”
  • mardi 17 Juin 07:36
    David Gattegno sur La République va juger pour meurtre…
    “La drogue est avant tout un commerce comme un autre, sauf qu’il produit des «commerçants» à…”
  • mardi 17 Juin 00:19
    Henri sur La République va juger pour meurtre…
    “Bien sûr on ne pourra jamais mettre fin au trafic mais est-ce une raison pour ne…”
  • lundi 16 Juin 09:45
    Paul Pontenuovvo sur Radu Portocala : À Kiev, la…
    “Un ramasis d’invertis, plus ou moins nazis et droitsdel’hommistes en même temps, se regardant le nombril…”
  • lundi 16 Juin 09:42
    David Gattegno sur Stéphane Rozès au JDD : « la question…
    “La psittacique répétition de «la fin de l’ennemi communiste» pour expliquer l’état géopolitique actuel n’empêche nullement…”
  • lundi 16 Juin 09:21
    Cincinnatus sur Céline Pina : Meurtre d’une surveillante…
    “Les gens de rien « sans culture » (parce que français), ceux dont on « lave le cerveau » à…”
  • lundi 16 Juin 08:50
    David Gattegno sur La fin serait-elle Proche ? Des…
    “Nul n’a de «compétence particulière» en matière immédiatement contemporaine, pour la simple raison que, tous autant…”
  • dimanche 15 Juin 19:24
    Marc Vergier sur La République va juger pour meurtre…
    “P. Builly me semble le plus réaliste. Déjà reconnaissons que les drogues sont, en fait, implicitement…”

EXPLOREZ LES TRÉSORS DE NOTRE HISTOIRE

EXPLOREZ LES TRÉSORS DU CINÉMA…

____________________________________

Une collection de vidéos dont un grand nombre exclusives réalisées par l’Union Royaliste Provençale. © URP/JSF – Reproduction autorisée à condition de citer la source.

Chaîne YouTube Je Suis Français. Pour une plus large audience.  (Création récente)

_____________________________________

Péroncel-Hugoz dans JSF

Retrouvez ici..

Et aussi…

_______________________________

Appel aux lecteurs de Je Suis Français : Pour la sauvegarde du patrimoine matériel de l’Action Française !

Participez à l’opération nationale de sauvegarde du patrimoine historique de l’Action Française, lancée par le Secrétariat Général du Mouvement. Tous documents ou objets divers nous intéressent : photos, films, livres, journaux, correspondance, insignes, drapeaux etc. Ecrire à Michel Franceschetti : chetti133@sfr.fr .   

PEUT-ON SORTIR DE LA CRISE ? Une étude intégrale de Pierre Debray dans JSF

Une contribution magistrale à la réflexion historique, économique, sociale, politique et stratégique de l’école d’Action Française. Étude intégrale à la disposition des lecteurs de JSF, notamment étudiants, chercheurs et passionnés d’histoire et de science économiques.  ENTRÉE

Les créations de JSF : Séries, dossiers, études

 

Etudes, séries, dossiers regroupés pour être en permanence disponibles et directement consultables   © JSF – Peut être repris à condition de citer la source Pour y accéder, cliquez sur l’image.

A lire dans JSF : Le clivage du « nouveau monde » par Rémi Hugues.

Un mini-dossier en 6 parties. Analyses et propositions. Une manière d’appréhender la situation française réelle et ses évolutions afin de fixer nos positions. A lire, donc.  Suivre les liens.  JSF     I   II  III   IV   V   VI

Quatre livres fondamentaux de Charles Maurras réédités par B2M, Belle-de-Mai éditions

Enquête sur la monarchie. (Édition de 1925), 39 €, 836 p.

Le manifeste royaliste en ouverture du XXe siècle ! (Parution courant 1900). Maurras y pose la célèbre question : « Oui ou non, l’instauration d’une monarchie héréditaire, antiparlementaire traditionnelle et décentralisée est-elle de salut public ? » !   

L’Avenir de l’intelligence, 25 €, 244 p.

Une étude de l’histoire politique et intellectuelle du XVIe au XXe siècle, où Maurras à montre comment les intellectuels et artistes attachés à produire des œuvres de l’esprit sont passés « de l’autorité des princes de notre Sang sous celle des marchands d’Or », les immenses fortunes industrielles et bancaires qui limitent la liberté de l’esprit. Maurras en appelle à une alliance entre les intellectuels et le patriotisme des Français pour renverser cette mécanique.

Kiel et Tanger, 29 €, 428 p.

Maurras y constate la tragique infériorité du régime républicain en matière de politique internationale, spécialement face à la menace allemande de l’époque. Prévoyant la guerre à venir il conclut à la nécessité de remettre un roi à la tête du pays. Prolongeant le réalisme de la pratique capétienne des relations internationales, ancêtre de la pensée géostratégique française.

La Démocratie religieuse, 31 €, 620 p.

Parution en 1921, compilant trois textes préalablement écrits par Charles Maurras : Le Dilemme de Marc Sangnier (1906) – – La politique religieuse (1912) – – L’Action française et la religion catholique (1914). Cet ouvrage voit dans la démocratie une religion nouvelle qui vide le politique de sa puissance.

Et aussi…


Henri Massis, Georges Bernanos, Maurras et l’Action française, présentation de Gérard Pol, 18 €, 104 p.

Léon Bloy, Le salut par les juifs, avant-propos de Laurent James, 20 €, 156 p.

Commandes et renseignements : B2M, Belle-de-Mai éditions – commande.b2m_edition@laposte.net

* Frais de port inclus

  • Contact
  • Mentions Légales
  • Politique de Confidentialité
Je Suis Français © 2019 Tous droits réservés.

Site réalisé par Eva Giraud Web
Retour en haut de page