
Par Radu Portocala.
« Elle a été poignardée par un criminel de 14 ans, formé dans la merveilleuse « école républicaine »

Tragique réalité traduite par Macron dans son langage aseptisé de bureaucrate :

« Alors qu’elle veillait sur nos enfants à Nogent, une assistante d’éducation a perdu la vie, victime d’un déferlement de violence insensé. »
Non, cette jeune femme n’a pas « perdu la vie ». Elle a été assassinée.
Non, elle n’a pas été « victime d’un déferlement de violence insensé ».

Elle a été poignardée par un criminel de 14 ans, formé dans la merveilleuse « école républicaine », nourri à « nos valeurs », comblé de droits par notre lumineuse société – un criminel de 14 ans qui, même s’il ne tue plus jamais personne, ne sera jamais rien d’autre qu’un criminel errant dans nos rues. ■ RADU PORTOCALA
Ce billet est paru le 11 juin sur la page FB de son auteur.
Radu Portocala est écrivain et journaliste, spécialisé notamment en Relations Internationales.
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Cet assassin de 14 ans a préparé son forfait, le procureur disait qu’il n’avait manifesté aucun remords, aucune empathie, c’est l’exemple même du sociopathe. Dans certains États des USA il serait jugé comme un adulte et condamné à la prison à vie « without possibility of parole » c’est-à-dire sans possibilité de libération anticipée. Nous voyons croître une jeunesse déboussolée, droguée aux jeux vidéos violents, à la stupidité crasse des réseaux sociaux, à la pornographie sur internet, perdant progressivement la capacité de faire la distinction entre l’imaginaire et le réel. La non-éducation soixante-huitarde a parfaitement réussi. Jadis comme dans la guerre des boutons, les adolescents qui se chamaillaient se donnaient des claques, aujourd’hui, ils tuent, ils poignardent, pour un regard de travers, un téléphone portable, une remarque postée sur les réseaux sociaux et mal prise. Ces phénomènes sont emblématiques d’une société progressiste qui prend l’eau de tous les côtés.
Encore un mot : « assistante d’ éducation » pour ne pas dire surveillante.
Le discours d’E.Macron, pour tourner les faits de telle manière que la responsabilité du criminel soit diluée. que le meurtre ou assassinat soit transformé en « perte vie » – comme s’il y’avait eu accident ou bien une maladie mortelle; le discours donc est odieux.
Par parenthèse, autrefois, du temps de la « guerre des boutons », cela n’allait pas jusqu’à tuer comme aujourd’hui mais le harcelement existait, sous forme de « chahuter tel ou tel »
Surveillants, instit ou profs feignant de ne pas voir .
La victime allait elle se plaindre, « qu’ est ce que vous avez, toujours à vous plaindre ? »
Le milieu scolaire n’est pas seulement un milieu de transmission des connaissances, c’est aussi un milieu à risque et les parents doivent y veiller.