Aller au contenu

JE SUIS FRANÇAIS

Le quotidien royaliste sur la toile

Search
  • Accueil
  • Politique
    • France
    • Europe
    • Monde
    • Les Lundis de Louis-Joseph Delanglade
    • En deux mots, réflexion sur l’actualité
    • Défense nationale
    • Social, economie…
    • Chiffres en vrac sur la France actuelle
    • Grain de sel … actualité
  • Comte de Paris
    • Monseigneur le Comte de Paris, Famille de France
  • Annonces
    • Activités, Presse, Mouvement
    • Annonces à propos de JSF
  • Société
    • Immigration – Insécurité – Anti racisme
    • Education
    • Justice
    • Patrimoine, Racines, Traditions
    • Politique et Religion
    • Humour
  • Vidéo-Audio
    • Vidéos
    • Audios
  • Idées-Culture
    • GRANDS TEXTES
    • Idées, Histoire, Culture & Civilisation
    • Patrimoine cinématographique [P. Builly]
    • Ephémérides
    • Visuels
    • Nos lecteurs ont la parole…
    • Aux nouveaux lecteurs qui nous découvrent…
    • Journal d’un royaliste français au Maroc
  • République ou Royauté
    • République ou Royauté ?
    • Révolution – Terrorisme – Totalitarisme
  • Dossiers
    • Lire Jacques Bainville
    • Bainville : Journal année 14
    • Pierre Debray – Une politique pour l’an 2000
    • Pierre Debray – Maurras et le Fascisme
    • L’Action française dans la Grande Guerre
    • Mai 68
  • RechercheRecherche

Le Masque déchiré, roman

samedi 4 septembre 2021samedi 4 septembre 2021 sur JSF

Samedi 4 septembre. 

— Il ne faut jamais désespérer tout à fait… Vous avez des parents, votre mère, sans doute ?

— Oui, il y a ma pauvre vieille maman !… Le plus affreux de mon malheur, c’est que ça ne me fait plus rien de penser à elle. Rien ne me fait. Je suis là, tout le temps, avec l’idée de ma Julie, à me dire qu’elle est morte… Ah ! Madame ! »

Et, à ce cri de nouvelles larmes sortirent de ses yeux, qu’il écrasa de son poing, rudement.

« — Comment le malheur est-il arrivé ? » lui demanda Huguette.

« — Madame, c’est une chose à vous faire frémir… Je suis forgeron de mon état, n’est-ce pas ? J’étais établi maréchal-ferrant à Charmigney, dans les Vosges, à la lisière de Gerbéviller, à la lisière de Meurthe-et-Moselle. Au commencement de la guerre, on s’est battu, là, comme des enragés. J’avais épousé Julie, après la Toussaint de 1913. Une si belle fille, Madame et qui avait fait envie à plus d’un et de bien plus huppés que moi, avant d’être ma femme. Et moi, j’étais si glorieux quelle m’eût préféré ! Elle avait une petite boutique de lingerie et mercerie ; j’avais ma forge. On ne manquait de rien pour être heureux, avec notre travail. La guerre arrive. Je rejoins à Belfort. Je suis artilleur. Et je roule avec mon régiment, vers Mulhouse, en Belgique, en retraite jusqu’à la Marne.» Puis on appuie sur la gauche, vers le Nord. Et j’ai reçu, devant Arras, un éclat d’obus dans la tête, là, tenez, madame. »

Il montra, à Huguette, à l’arrière du crâne, une profonde éraflure blanche et cicatrisée.

« — Les Boches », continua-t-il, « m’ont ramassé, évanoui… Sans ça, ils ne m’auraient pas eu, les gorets !… Ça ne vous fait rien, Madame, que je les appelle de ces noms-là.

— Rien du tout », lui dit Huguette. « Et votre pauvre Julie ?

— Quand je suis parti, Madame, on ne pouvait pas craindre qu’on les verrait chez nous. On avait tant attendu cette guerre, nous autres, à la frontière ! On s’était tant dit que ce ne serait plus comme en 70, et qu’on les boufferait !… Si on avait pensé à toutes leurs artilleries d’enfer, pour sûr que je n’aurais pas laissé Julie à Charmigney. Mais on croyait qu’en trois mois, six mois au plus, on les aurait reconduits à coups de canon dans le derrière. Ah ! bien oui !… Ils sont venus, pas longtemps… mais juste assez pour toutes les horreurs que vous ne savez peut-être pas.

— Si, si !… J’ai des journaux de France, par la Suisse.       

— Chez nous, ils ont mis tout à feu et à sang, comme partout… À partir de ce moment, plus de lettres de ma femme, ici. C’est ma mère qui m’écrivait, de loin en loin… Et elle ne ma disait pas grand-chose de Julie, seulement qu’elle était bien faible, qu’elle n’avait pas encore bien l’esprit à elle, depuis toutes ces dégoûtations de ces Prussiens, et qu’elle ne pouvait pas encore faire réponse à mes lettres. Je me demandai si c’était qu’ils me l’avaient rendue folle. Ma mère me dit que non, qu’il ne fallait pas me tourmenter à me faire de ces imaginations, mais qu’elle était bien triste, que ses forces ne revenaient pas vite, qu’elle n’arrivait guère à reprendre appétit, et que c’était bien malheureux pour l’enfant qui allait venir en janvier… Cette idée que ma Julie allait me donner un petit, Madame, ça me fit une joie qui m’ôtait presque tout mon chagrin de sa maladie. “C’est l’enfant qui la guérira”, je me disais. Et ça me donnait un courage, malgré les misères de la tranchée !…

C’est en décembre que j’ai été blessé et qu’ils m’ont ramassé. Ils auraient bien mieux fait de m’achever, dans mon coin, comme ils l’ont fait à tant d’autres… Et pourtant, non, non !… Ça vaut mieux qu’ils m’aient pas fait passer le goût du pain… Puisqu’ils m’ont fait ça, un de ces jours, on verra, on verra !… Je suis encore Joseph Burdin ! »

Frissonnante de la fureur de ces dernières paroles, Huguette aurait voulu calmer le transport de ce malheureux dévoré de la fièvre de la vengeance. Mais il continuait :

« — Trois mois, Madame ! trois mois, ils m’ont gardé les lettres de ma mère, dans ce voleur de pays où ils ont moins de cœur, bien sûr, que les loups. Dans celle qu’ils m’ont remise de ma bonne vieille, c était toujours la même chose, que ma Julie avait bien du mal à se rétablir et que la misère du pauv’monde n’était pas près de finir. Et pas un mot du petit ! Il n’était donc pas né vivant ?… Comptez, madame. Je suis prisonnier en décembre. Trois mois sans nouvelles. Ça me mène au milieu de mars… Pendant que j’attendais une réponse, v’là un lot de prisonniers qui nous arrive. Il y a le garçon de ferme de M. Thiénot, Albert Savard. On se connaît bien. C’est moi qui ferre leurs chevaux. Je raccommode leurs charrues, leurs charrettes, tous leurs outils, quoi ?… Savart me voit. Il me dit : “Eh ben ! mon pauv’ vieux ! On en a du malheur, hein !” “Trop !” que je fais. “Ah !… Ta pauv’ Julie !… Qu’est-ce qui aurait cru ça ? Une si belle femme, et qui portait tant de santé sur sa figure !” Je me sentis trembler, là, au-dessous de l’estomac, mais si fort que je pouvais presque plus respirer. “C’est y qu’elle est… qu’elle est tout à fait folle ?” que je lui demandai. “Mais, mon pauv’ Burdin, tu ne sais donc pas ?” Je fis : “Morte ?… Ah !… Ah !… Les cochons ! les cochons ! les cochons !” Et je tapais des pieds. Je hurlais comme une bête. Je me cognais la figure avec mes poings. Je crois bien que je cognai ce pauvre Savart qui me disait : “Voyons, Burdin ! voyons mon vieux ! faut se faire une raison !” Ah bien oui ! J’étais comme un cheval qui a le mors aux dents. Et je lui criais : “Mais comment ? Pourquoi ? Qu’est-ce qu’il lui ont fait ?” Il ne me répondait pas. “Mais parle ! raconte !” Il se décida, enfin : “Ben ! ce qu’ils ont fait à tant de femmes, partout où ils ont passé.” Je hurlai : “Ça ? ça?… Oh !… Bon d’là !…” Et je me jetai à terre. Je pleurai… J’en avais le gosier tout comme si j’y avais reçu un grand coup de poing. Je voyais ma Julie se débattre, terrassée, étouffante de honte… Oh !… Savart m’a dit ensuite que c’est un officier. »

Huguette était bouleversée et haletante de terreur et de pitié. Elle lui dit :

« — Mon pauvre ami ! C’est affreux !… Ah ! oui, vous êtes à plaindre

… Dites-moi, y a-t-il quelque chose que je pourrais faire, pour vous rendre un peu de courage ?

Il haussa les épaules.

« — Je n’ai pas besoin de courage. Je vous remercie, madame.

— Mais si, il vous en faut contre votre chagrin.

— Pourquoi ? Qu’est-ce que ça peut me faire, maintenant, de sentir toujours, toujours la tristesse qui me ronge dans mon intérieur ? Je ne verrai plus, je n’aurai plus ma Julie ! Nous autres, les ouvriers, une belle femme et une bonne femme, c’est tout notre bonheur. Et la mienne, je la vois tout le temps, et cet homme ! Ah !… un officier !…

Il y avait tant de haine et de rage dans le dernier cri de ce malheureux que Huguette se sentit tressaillir, malgré elle. Elle se souvint d’avoir ouï dire que l’excès d’affaissement moral est entretenu par la débilité physique. Elle lui dit :

— Je sais que vous n’avez plus d’appétit. C’est parce que vous perdez votre force que vous trouvez votre chagrin trop lourd. Il faut vous remettre à vous nourrir, voulez-vous ? Je demanderai à l’infirmière du camp que l’on vous donne des stimulants.

— Des drogues ? » lui répliqua-t-il. « Ils les donneront à leurs chiens plutôt qu’à moi. Vous n’avez pas vu les yeux qu’ils ont à nous regarder crever un peu, tous les jours ?

— Ils vous les donneront, à vous. Je verrai le médecin pour ça.

— Mais, Madame, j’ai été quasiment plus fort qu’un cheval. Je ne mange pour ainsi dire pas. Je ne dors guère mieux. Pourtant, je suis encore musclé, allez ! »

Il tendit violemment ses mains aux doigts crispés comme des serres d’oiseau de proie, et il ajouta, les yeux fulgurants de haine :

— Il y a quelque chose encore qui me soutient.

— Ah ! vous voyez bien !… Votre pauvre maman ?

— Ah ! ça !… C’est vrai qu’il y a ma pauv’ vieille.   ■   (À suivre)


Roman : LE MASQUE DÉCHIRÉ de M. FELICIEN PASCAL.

Feuilleton publié dans l’Action française de février à avril 1918.

Textes et images rassemblés par Rémi Hugues pour JSF.

Categories Idées, Histoire, Culture & Civilisation
Post navigation
Camp Maxime Réal del Sarte 2021 : une édition remarquable !
Marseille : les dessous d’un coup de balai dans la cité visitée par Emmanuel Macron

Laisser un commentaire Annuler la réponse

L'association Je Suis Français est la seule destinataire de vos données personnelles qui ne sont en aucun cas transmises à des tiers sous quelque forme que ce soit.

Archives

Notre marque

Peinture par un jeune artiste Prix de Rome, offerte à l’U.R.P. pour le 7e centenaire de la mort de Saint-Louis [1970] © U.R.P. [Peut être reprise sur autorisation écrite.]

Prince Jean : « Le rôle politique, je l’ai »

« Le rôle politique, je l’ai sans avoir besoin d’être élu. C’est tout à fait dans le rôle d’un prince de pouvoir sortir un peu de cet échange partisan et de s’intéresser au bien commun, à l’intérêt général de la Cité. »

_____________________________________

Direction de Je Suis Français
Yves Boulon – Sylvie Gaud-Hueber – Jean Gugliotta – Jean-Louis Hueber – Paul Léonetti – Gérard Pol.         
_____________________________________

Ce quotidien a un coût. Son audience un prix. Aidez-nous ! Faites un don ! À partir de 5 €. Merci !

Faire un don ? Le plus simple, c’est PayPal. Dons en ligne – en toute sécurité. Utiliser le bouton PayPal ci-dessous

Sinon, par chèque. Ordre : Je Suis Français – Adresse postale : Je Suis Français, 50 rue Jean Mermoz, 13008 MARSEILLE

__________________________________

Rubriques Chroniqueurs

POLITIQUE
. Les Lundis de Louis-Joseph Delanglade. Contribution â l’expression de notre ligne politique [France & Étranger].
. En deux mots, par Gérard Pol. Réflexion sur l’actualité française et internationale.
. Idées et débats par Pierre de Meuse.
. Les chroniques moyen-orientales d’Antoine de Lacoste,
. Les analyses économiques de plusieurs spécialistes.
. Dans la presse et Sur la toile. Des réactions courtes aux articles, vidéos, audios, les plus marquants.
. Les GRANDS TEXTES politiques.
CULTURE
. Péroncel-Hugoz : Journal du Maroc et d’ailleurs [Inédit]. Autres contributions : Histoire, géographie, lectures et reportages.
. Les études de Rémi Hugues ; Histoire, sociologie politique, philo et actualité. Des séries originales et documentées.
. Patrimoine cinématographique et autres sujets  : les chroniques dominicales de Pierre Builly 
. Les éphémérides.
ANNONCES DES PRINCIPALES ACTIVITÉS
du monde royaliste. Presse et revues, réunions, conférences, colloques, manifestations, etc.
COMTE DE PARIS – FAMILLE DE FRANCE
. Messages, tribunes, activités, du Prince Jean, Comte de Paris. Les événements de la Famille de France. Et complément : les récits et choses vues de Francesca.
__________________________________

L’Histoire de France  jour après jour. Personnages célèbres, écrivains, savants, artistes, religieux, chefs militaires. Événements majeurs. Œuvres d’art, monuments et sites d’un héritage exceptionnel : le nôtre.

     _____________________________

CLIQUEZ SUR LES IMAGES   

_________________________________

Se renseigner – S’abonner

____________

S’abonner sur le site de Politique magazine : 

____________________________ 

Les principales activités royalistes annoncées ici. Revues, réunions, conférences, colloques, manifestations, etc. Image : © GAR


(Sur le site de l’Action Française)
_________________________________ 

Le site géostratégique d’Antone de Lacoste _________________________________ 

Fédération Royaliste Provençale
Fédération régionale de l’Action Française

BPM 777,  19 rue du Musée, 13001 MARSEILLE. Messagerie : urp@outlook.fr

(ATENTION : l’adresse 48 rue Sainte-Victoire, 13006 MARSEILLE, est supprimée). 
_______________________________

Livres à la une

Le dernier ouvrage de Jean-Paul Brighelli, – agrégé de Lettres, qui a enseigné pendant 45 ans :  « La fabrique du crétin – Vers l’apocalypse scolaire« , le tome 2 de son succès d’édition, déjà vendu à 150 000 exemplaires. Cliquez sur l’image.

_________

L’Action française est aujourd’hui le plus ancien et, dans sa continuelle vitalité, le plus constamment jeune des mouvements politiques, toutes tendances confondues. Elle se renouvelle à chaque génération, dans la permanence, sans cesse ravivée et adaptée, d’une doctrine, d’une vision, d’une action. Cliquez sur l’image.
__________________________________

JSF recommande à ses lecteurs d’adhérer à l’Action Française

Chers lcteurs, il ne suffit pas de nous lire. Si vous le souhaitez, si vous le pouvez, nous vous recommandons d’adhérer à l’Action Française, pour soutenir, renforcer, participer au mouvement royaliste. L’année commence, c’est le moment ! Cliquez sur l’image !   JSF
__________________________________

Bernard Lugan : Pour répondre aux « décoloniaux », aux islamo-gauchistes et aux terroristes de la repentancePrésentation – Table des matières – Commandes  [CLIQUER]

__________________________________

Livres recommandés…

Pierre de Meuse. Derniers ouvrages parus

 

 

 

 

 

Idées et doctrines de la Contre-Révolution, préface de Philippe Conrad.  DMM – 2019.
Le dogme de l’antiracisme, origine, développement et conséquences, préface de Bernard Lugan,  DMM – 2024.
Informations – Achats : Cliquez sur les images.
Annie Laurent : L’Islam. Pour s’informer sérieusement …

Pour en savoir plus sur cette indispensable étude, pour commander : ICI

__________________________________


Envois postaux : Je Suis Français, 50 rue Jean Mermoz, 13008 MARSEILLE 
Courriel : contact@jesuisfrancais.blog

Librairie de Flore

Cliquez sur l’image pour accéder aux produits de la Librairie de Flore ! Livres, revues, boutique …

L’incontournable ouvrage de Charles Maurras enfin disponible. 15,00€, 515 pages. En stock.

Lettre de JSF : S’abonner, c’est utile et c’est gratuit !




Service quotidien gratuit, déjà assuré le matin pour les milliers de lecteurs inscrits. Si ce n’est pas encore votre cas, inscrivez-vous dès maintenant pour recevoir la lettre de JSF au plus vite et régulièrement. Inscription simple ci-dessous.
Pour en savoir plus, vous pouvez consulter notre politique de confidentialité.

Vérifiez votre boite de réception ou votre répertoire d’indésirables pour confirmer votre abonnement.

Comte de Paris : 60 ans d’héritage et d’avenir

https://youtu.be/MEl5wncXQ0M

. Comte de Paris, Site Officiel
. Comte de Paris, Page Facebook 
. Politique Magazine & Revue Universelle
. Maurras.net
. Action Française – Le bien commun

                                    
Je Suis Français (JSF) est aussi sur Twitter/X
                 
Page associée

Commentaires récents

  • vendredi 20 Juin 21:52
    Grégoire Legrand sur Pierre-Yves Rougeyron : « À partir du 18…
    “En attendant, le travail qu’il abat, personne ne l’abat à sa place.”
  • vendredi 20 Juin 17:52
    Henri sur Pierre-Yves Rougeyron : « À partir du 18…
    “Anne a raison, Piere-Anré Rougeron est attachant par sa volonté affichée que notre hsitoire continue ,…”
  • vendredi 20 Juin 13:33
    Anne. sur Pierre-Yves Rougeyron : « À partir du 18…
    “Sauf pour la nostalgie, ça n’a plus grande importance. Les gaullistes en tant que tels ont…”
  • vendredi 20 Juin 12:37
    MIKE sur Pierre-Yves Rougeyron : « À partir du 18…
    “Du gaullisme le plus délirant !”
  • vendredi 20 Juin 11:13
    Anne. sur Radu Portocala : Eh, oui. Il…
    “Du David Gattegno. Vrai avec excès, mais vrai tout de même !”
  • vendredi 20 Juin 11:13
    Jean de Maistre sur Renaud Camus : De la destruction…
    “Il faut lire et relire le magnifique ouvrage de Renaud Camus intitulé la Dépossession, une analyse…”
  • vendredi 20 Juin 11:05
    Philippe sur Pierre de Meuse : Les rapports…
    “Fin de cette suite ; je l’avais trouvée remarquable au début et je le confirme après…”
  • vendredi 20 Juin 09:42
    François-Xavier Castet du Poët sur Perplexité… Mais ceux qui ont encore…
    “Bonjour, L’AiEa… ça vous dit quelque chose ? Un État qui fait 4 fois la superficie…”
  • vendredi 20 Juin 08:35
    David Gattegno sur Israël-Iran, jusqu’où ?
    “La question du «nucléaire iranien» est délibérément mal posée. L’enjeu du nucléaire c’est la capacité de…”
  • vendredi 20 Juin 07:58
    David Gattegno sur Radu Portocala : Eh, oui. Il…
    “Formule d’Hugues Noël : «retour du Roi dans une république démocratique rénovée». D’un point de vue…”
  • jeudi 19 Juin 15:49
    jver sur Israël-Iran, jusqu’où ?
    “Je suis sidéré par l’unanimité des réactions françaises – surtout de la « droite » — Quel que…”
  • jeudi 19 Juin 13:57
    Anne sur Radu Portocala : Eh, oui. Il…
    “L’hypothèse avancée par Hugues Noël me paraît pure élucubration. Effectivement, en 2015, Macron avait publié qu’il…”

EXPLOREZ LES TRÉSORS DE NOTRE HISTOIRE

EXPLOREZ LES TRÉSORS DU CINÉMA…

____________________________________

Une collection de vidéos dont un grand nombre exclusives réalisées par l’Union Royaliste Provençale. © URP/JSF – Reproduction autorisée à condition de citer la source.

Chaîne YouTube Je Suis Français. Pour une plus large audience.  (Création récente)

_____________________________________

Péroncel-Hugoz dans JSF

Retrouvez ici..

Et aussi…

_______________________________

Appel aux lecteurs de Je Suis Français : Pour la sauvegarde du patrimoine matériel de l’Action Française !

Participez à l’opération nationale de sauvegarde du patrimoine historique de l’Action Française, lancée par le Secrétariat Général du Mouvement. Tous documents ou objets divers nous intéressent : photos, films, livres, journaux, correspondance, insignes, drapeaux etc. Ecrire à Michel Franceschetti : chetti133@sfr.fr .   

PEUT-ON SORTIR DE LA CRISE ? Une étude intégrale de Pierre Debray dans JSF

Une contribution magistrale à la réflexion historique, économique, sociale, politique et stratégique de l’école d’Action Française. Étude intégrale à la disposition des lecteurs de JSF, notamment étudiants, chercheurs et passionnés d’histoire et de science économiques.  ENTRÉE

Les créations de JSF : Séries, dossiers, études

 

Etudes, séries, dossiers regroupés pour être en permanence disponibles et directement consultables   © JSF – Peut être repris à condition de citer la source Pour y accéder, cliquez sur l’image.

A lire dans JSF : Le clivage du « nouveau monde » par Rémi Hugues.

Un mini-dossier en 6 parties. Analyses et propositions. Une manière d’appréhender la situation française réelle et ses évolutions afin de fixer nos positions. A lire, donc.  Suivre les liens.  JSF     I   II  III   IV   V   VI

Quatre livres fondamentaux de Charles Maurras réédités par B2M, Belle-de-Mai éditions

Enquête sur la monarchie. (Édition de 1925), 39 €, 836 p.

Le manifeste royaliste en ouverture du XXe siècle ! (Parution courant 1900). Maurras y pose la célèbre question : « Oui ou non, l’instauration d’une monarchie héréditaire, antiparlementaire traditionnelle et décentralisée est-elle de salut public ? » !   

L’Avenir de l’intelligence, 25 €, 244 p.

Une étude de l’histoire politique et intellectuelle du XVIe au XXe siècle, où Maurras à montre comment les intellectuels et artistes attachés à produire des œuvres de l’esprit sont passés « de l’autorité des princes de notre Sang sous celle des marchands d’Or », les immenses fortunes industrielles et bancaires qui limitent la liberté de l’esprit. Maurras en appelle à une alliance entre les intellectuels et le patriotisme des Français pour renverser cette mécanique.

Kiel et Tanger, 29 €, 428 p.

Maurras y constate la tragique infériorité du régime républicain en matière de politique internationale, spécialement face à la menace allemande de l’époque. Prévoyant la guerre à venir il conclut à la nécessité de remettre un roi à la tête du pays. Prolongeant le réalisme de la pratique capétienne des relations internationales, ancêtre de la pensée géostratégique française.

La Démocratie religieuse, 31 €, 620 p.

Parution en 1921, compilant trois textes préalablement écrits par Charles Maurras : Le Dilemme de Marc Sangnier (1906) – – La politique religieuse (1912) – – L’Action française et la religion catholique (1914). Cet ouvrage voit dans la démocratie une religion nouvelle qui vide le politique de sa puissance.

Et aussi…


Henri Massis, Georges Bernanos, Maurras et l’Action française, présentation de Gérard Pol, 18 €, 104 p.

Léon Bloy, Le salut par les juifs, avant-propos de Laurent James, 20 €, 156 p.

Commandes et renseignements : B2M, Belle-de-Mai éditions – commande.b2m_edition@laposte.net

* Frais de port inclus

  • Contact
  • Mentions Légales
  • Politique de Confidentialité
Je Suis Français © 2019 Tous droits réservés.

Site réalisé par Eva Giraud Web
Retour en haut de page