Somme toute, Barak Obama a recueilli des Busch père et fils un héritage bien embarrassant, en Irak, alors que les Etats-Unis ont rouvert un cycle isolationniste et que, dans la conscience américaine, Bagdad, l’Irak, le Moyen-Orient, après l’avoir obsédée, sont maintenant redevenus lointains, très lointains. Mieux aurait valu qu’ils le restent ? Sans doute. En tout cas, à Washington, on aimerait bien ne plus avoir à y penser. Mais comment s’en désintéresser tout à fait, quand le chaos que les Américains y ont eux-mêmes semé explose, aujourd’hui, jusqu’aux portes de Bagdad ? Alors John Kerry se rend en Irak et les paroles qu’il y prononce, en parfait décalage avec les réalités dramatiques du terrain, sont déconcertantes de naïveté banale. Sans la moindre chance d’être écouté, il appelle les Irakiens à « dépasser les considérations confessionnelles« , tandis que, de leur côté, les présidents Obama et Hollande plaident curieusement pour un impossible « gouvernement d’union nationale« . Mais quelle union ? Quelle nation ? Comme il est difficile, pour ces gens-là d’oublier leurs schémas politiciens habituels, de prononcer d’autres paroles que vaines, nulles et non avenues !
Globalisation ou confusion ? Une table ronde passionnante, au Collège des Bernardins
Il nous est arrivé d’exprimer notre désaccord avec les orientations actuelles de l’Eglise catholique en certains domaines politiques précis. Précis et de grande importance pour l’avenir de nos sociétés. Par exemple, en matière d’immigration. Par exemple, encore, sur la vision qu’a l’Eglise de la mondialisation. Orientations, analyses, exhortations qui, parfois, nous sont apparues comme de …
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Cincinnatus sur L’amour à l’épreuve de la modernité…
“Il est évident que l’excès engendre la satiété , on avait inventé le romantisme pour enjoliver…”