(Comme tous les textes publiés dans cette Catégorie, celui-ci, aussitôt paru, est incorporé à notre Album Maîtres et témoins…(II) : Jacques Bainville. )
« Qu’est-ce que la célébrité ? Voici le malheureux ouvrage à qui je dois la mienne. » Je ne vous donnerai pas en plus de trois ou quatre le nom de l’auteur de ces lignes et vous avez déjà reconnu cet accent de désanchantement et d’orgueil. C’est l’homme que le gouvernement de la République fêtera bientôt au Panthéon qui inscrivait ces mots en tête d’une réédition de son premier ouvrage, ce célèbre et absurde « discours » où il niait la civilisation et l’art dans le pays et le temps même où l’art et la civilisation étaient parvenus au degré d’achèvement le plus haut. On imagine assez bien une sorte de dialogue, pareil à ceux où Rousseau se faisait le juge de Jean-Jacques et dans lequel l’auteur du Contrat social examinerait la séance de la Chambre où il a été question de lui, et où il répéterait, l’appliquant à toute son oeuvre, ses paroles d’une amertume et d’un amour-propre incurables : « Voici le malheureux ouvrage à qui je dois ma célébrité. »
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