Complaisamment exhibés par des journalistes plus gauchos-trotskos que professionnels, Rahmatullah et Ahmad -qui se sont complaisamment aussi prêtés au jeu- sont deux Afghans impayables. On veut bien admettre qu’ils sont malheureux, et on veut bien compatir à leur triste sort. On veut bien trouver qu’ils n’ont peut-être pas de chance d’être afghans. Mais, quand ils disent qu’ils sont ici, c’est-à-dire chez nous, et qu’ils s’énervent, en disant qu’ils ne partiront pas car « ce qu’ils veulent ce sont leurs droits », là, il y a de l’abus.
Car, qu’y pouvons-nous, nous, s’ils ont des problèmes dans leur pays ? Ce n’est pas en nous mettant en demeure -en quelque sorte- de régler leur(s) problème(s) qu’ils feront avancer les choses, tout simplement parce que la France n’a pas juridiction en Afghanistan, et n’a de toutes façons aucun moyen d’action dans ce pays; et ce n’est pas en venant comme clandestins, ici, qu’ils contribueront à résoudre les problèmes, là-bas….
Henri sur Mathieu Bock-Côté : Charles Gave, le…
“Merci aux contributeurs de se lâcher. Il faut avoir personnellement vécu cinq ans dans un pays…”