Les quelques kilmomètres qui séparent Chantilly de Senlis sont vite avalés. On a juste le temps de méditer quelques instants sur la beauté de la nature environnante, et voilà que les premiers membres du Service d’Accueil, qui nous entourent depuis le début de la matinée, nous indiquent la voie à suivre. On traverse à peine quelques rues, et on se rend directement sur l’hippodrome.
D’emblée, le spectacle est grandiose. A peine franchies les grilles du domaine, on mesure combien tout respire la grandeur et l’harmonie. Manifestement, tout obéit à l’esprit, à Chantilly. Et si l’on a parfaitement respecté la Nature -à laquelle de toutes façons, c’est bien connu, on ne commande qu’en lui obéissant…- un sens artistique et un goût très sûr, développés là sur plusieurs siècles d’affilée, sans discontinuer, ont abouti à ce résultat qui tend vers la perfection : le domaine de Chantilly, qui s’offre aux yeux du visiteur.
Madame de La Fayette ne disait-elle pas : « De tous les lieux que le soleil éclaire, il n’y en a point de pareil à Chantilly » ?
Même la révolution, qui a pourtant fait ce qu’elle a pu en saccageant le Parc, en morcellant le domaine et en rasant le Grand château, n’a pas réussi à détruire Chantilly. Le Parc et les jardins furent recréés en premier, après que le domaine eut été peu à peu racheté, morceau par morceau; puis le Grand château fut restauré par le duc d’Aumale…
En entrant, on tombe directement sur l’hippodrome et l’on a, juste à gauche, les Grandes Ecuries. C’est là, sur l’hippodrome, que va se dérouler le dernier acte de la fête. Sur la photo aérienne ci dessous, vous en voyez l’extrémité en haut, à droite.
Lire la suiteAutour du Prince Jean ! Dernier acte : à Chantilly, où tout est beau….(1/2)

Plusieurs lecteurs/lectrices se sont étonnés de ne pas voir sur lafautearousseau les vidéos du mariage. C’est que, d’une part, on pouvait les voir ailleurs et que, d’autre part, nous avions pensé nous centrer sur le fond du sujet, que bien sûr les très courtes séquences vues à la télé ou sur le net ne rendent que très imparfaitement, voire pas du tout. Avant de tirer, à la fin de notre « reportage-feuilleton » sur la journée, la leçon politique de cet évènement, qui est bien sûr tout sauf un évènement mondain; et de montrer en quoi il s’agit d’un acte éminemment politique, porteur d’espoir et créateur d’une vraie dynamique, pour nos idées mais surtout pour la France.
On quitte la cathédrale avec un sentiment mêlé : la joie, bien sûr -puisque les princes sont heureux, on ne peut que l’être- mais aussi le sentiment d’avoir vêcu quelque chose d’intense qui est maintenant derrière nous. Mais on n’a ni le temps ni l’envie de se laisser aller aux réflexions philosophiques….


On est plus que très largement en avance. On a flâné dans les rues de la ville, et on souhaiterait jeter un oeil dans le jardin du château d’Hugues Capet, mais, comme le Vin d’honneur s’y prépare, on nous demande courtoisement d’attendre après la messe….











Calcium sur Vidéo courte — Jean-Philippe Tanguy, toujours…
“La vérité rien que la vérité contre l’orgueil et la vanité qui a ruiné notre pays…”