L’Europe a-t-elle été bien raisonnable ? A-t-elle bien pesé le pour et le contre et ne s’est-elle pas emballée trop vite dans la promotion de l’indépendance du Kosovo (1) ?
On est en droit de se poser la question lorsqu’on apprend que réunis à Ekaterinenbourg (dans l’Oural) les chefs des diplomaties russe, indienne et chinoise ont réaffirmé le caractère serbe du Kosovo.
« La Russie, l’Inde et la Chine se sont prononcés pour la reprise du dialogue entre Belgrade et Pristina et la solution de tous les problèmes de cette province serbe. Nous croyons que le règlement du problème du Kosovo doit être basé sur le respect du droit international », a dit le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov, après avoir déclaré que la reconnaissance de l’indépendance du Kosovo était en contradiction avec la Résolution 1244 du Conseil de Sécurité de l’ONU.
Était-il vraiment opportun, et si urgent, de se mettre à dos ces trois mastodontes en favorisant l’indépendance du Kosovo ? et d’offrir -sur un plateau- à la Russie (et à d’autres….) un tel prétexte et un tel précédent (dont elle joue déjà en Géorgie, avant d’en jouer ailleurs….) ?…
(1) : proclamée le 17 février dernier par le parlement kosovar.
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