
Dors-tu content, Voltaire, et ton hideux sourire.
Voltige-t-il encor sur tes os décharnés ?
Ton siècle était, dit-on, trop jeune pour te lire
Le nôtre doit te plaire, et tes hommes sont nés…
Voilà pourtant ton œuvre, Arouet, voilà l’homme
Tel que tu l’as voulu…
Et que nous reste-t-il, à nous, les déicides ?
Pour qui travailliez-vous, démolisseurs stupides,
Lorsque vous disséquiez le Christ sur son autel ?
…Vous vouliez pétrir l’homme à votre fantaisie ;
Vous vouliez faire un monde. Eh bien, vous l’avez fait.
Alfred de Musset
Rolla
Poésies nouvelles (1836-1852), Charpentier, 1857.
(Opportunément cité, sur son blog, par Patrice de Plunkett)












Scalavino sur Souvent excellent depuis qu’il n’est plus…
“Enfin, il commence à comprendre dans quelle situation se trouve la France et les Français à…”