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Bicentenaire… Patrice Gueniffey : « Waterloo a déterminé tout le XIXe siècle »

jeudi 18 juin 2015 sur JSF

Waterloo, aujourd’hui, la reconstitution du siècle

 

À l’occasion du bicentenaire de Waterloo, l’historien Patrice Gueniffey*, spécialiste de Napoléon, a analysé pour Figarovox, les enjeux de cette bataille (18 juin 1815). Par delà les aperçus historiques fort intéressants, les lecteurs de Lafautearousseau, relèveront les points forts – très actuels – du paragraphe de conclusion : « Notre pays n’a pas été uni par le consensus mais par l’autorité et par l’État (longtemps monarchique). (…) L’histoire de France est l’histoire de ses divisions. Mais le problème a empiré depuis 1792 car la monarchie était un verrou, un principe d’unité qui s’opposait aux forces centrifuges. Aucun régime n’a été tout à fait légitime depuis. (…) Aujourd’hui encore, si la République n’est plus contestée, elle ne suscite pas forcément d’adhésion active. » Il s’agirait, en effet, pour la France d’aujourd’hui de réinstaurer un Pouvoir qui soit légitime – et perçu comme tel. LFAR

 

Peut-on dire que la bataille de Waterloo a déterminé le destin de l’Europe ?

Patrice GUENIFFEY. – Les contemporains l’ont perçu d’emblée. Tout contribuait au caractère dramatique de cette bataille. Napoléon est dos au mur. Il n’a pas de réserves. Ses ennemis le savent. C’est la première fois que les armées des deux principales puissances de l’époque, la France et la Grande-Bretagne, se retrouvent face à face pour un affrontement de cette ampleur. Le choc a lieu sur un terrain de quelques kilomètres carrés seulement. La visibilité sur le théâtre d’opération est faible. C’est une bataille brève, violente et incertaine.

Pour la mémoire nationale, elle fut bien sûr une humiliation terrible, mais aussi une défaite glorieuse. L’Europe tout entière avait dû se liguer contre la France seule pour pouvoir la vaincre. De Musset à Stendhal, de Chateaubriand et Dumas à Victor Hugo, les écrivains français du XIXe ne vont cesser de magnifier Waterloo. Ils méditeront sur le génie du grand homme, la gloire nationale, la laideur et la grandeur de la guerre. Il reste que la défaite de Napoléon signe la vraie fin de la Révolution française. L’événement clôt le cycle politique commencé en 1789. La Révolution appartenait pleinement au XVIIIe siècle par ses idées et par les hommes qui les avaient incarnées. Waterloo, c’est le premier jour du XIXe siècle, comme le 1er août 1914 est le premier jour du XXe siècle.

En quoi Waterloo décide-t-il des grands traits du XIXe siècle en Europe ?

La défaite et l’exil de l’Empereur ouvrent une ère de paix sans précédent pour le Vieux Continent. La Grande-Bretagne, la Prusse, l’Autriche et la Russie sortent renforcées d’une épreuve qui a failli les perdre. À court terme, la réaction antifrançaise a partout raffermi le sentiment national et les monarques qui l’incarnent. Pour autant, parmi les idées de la Révolution française, celles en accord avec l’état de la civilisation européenne se sont diffusées à la faveur des guerres. Le Code civil a été appliqué dans tout l’Empire, dont la Belgique et une partie de l’Italie faisaient alors partie. Les sociétés des pays occupés par Napoléon sont sorties de cette épreuve modernisées et plus libérales. La tension entre le principe monarchique et les idées démocratiques devient palpable partout en Europe. Au Congrès de Vienne, Londres, Berlin, Vienne, Saint-Pétersbourg et la France de Louis XVIII vont convenir de s’allier contre les mouvements libéraux et nationaux. Des réunions périodiques de souverains sont instituées pour régler les crises du moment. La neutralité de certaines parties de l’Europe est proclamée (la Suisse, le Rhin). Le Congrès de Vienne va permettre d’éviter une guerre générale en Europe pendant un siècle. Certes, il y aura des conflits, mais limités. La civilisation européenne du XIXe a été le sommet de l’histoire du Vieux Continent. C’est la plus brillante du point de vue du progrès, des sciences, des arts et des lettres. Le XIXe siècle a pourtant mauvaise réputation. Il est sous-estimé et peu aimé, victime de son image de siècle « bourgeois ».

Quel regard portent les Britanniques sur les Français au XIXe siècle ?

Waterloo marque la victoire de la Grande-Bretagne sur la France pour l’hégémonie mondiale. C’est la fin d’un conflit en trois étapes qui a opposé les deux pays des années 1750 à 1815, entrecoupées de simples trêves.

La première manche, la guerre de Sept Ans, a été gagnée par les Anglais. La France a pris sa revanche pendant la guerre d’indépendance américaine. Et, au terme d’un conflit très long et incertain, les Anglais l’ont finalement emporté en 1815. Waterloo consacre la puissance britannique pour un siècle. Désormais, la Grande-Bretagne contrôle les routes du commerce international. Au XIXe siècle, Londres va rester fidèle à sa politique d’équilibre. Dans les années 1840, les Britanniques se rapprochent de la France, qui n’est plus une menace pour eux, et lancent «l’Entente cordiale». L’expression naît à cette époque, sous la monarchie de Juillet. Louis-Philippe a favorisé ce rapprochement. Il avait vécu en Angleterre pendant l’émigration et était resté anglomane. Le symbole de cette réconciliation, c’est le retour de la dépouille de Napoléon en France, en 1840, qui donne lieu à une cérémonie grandiose. Après Louis-Philippe, Napoléon III puis la IIIe République ne feront que poursuivre cette politique d’entente avec Londres. Certes, il y eut des moments de tensions (sur la question d’Orient vers 1840, à Fachoda plus tard) où le patriotisme blessé des Français se réveille. Mais l’entente entre les gouvernements l’emportera.

Quels sont les sentiments des Allemands envers la France au XIXe siècle ?

Napoléon a bouleversé et simplifié la carte de l’Allemagne. De l’occupation napoléonienne de l’Allemagne est née la possibilité de l’unification du pays sous l’égide de la Prusse. En 1806, Napoléon écrase les Prussiens lors d’une campagne éclair de trois semaines. Berlin décide alors de collaborer avec Napoléon tout en reconstituant son armée pour préparer la revanche: cette politique portera ses fruits en 1813. Dans l’intervalle, les Français avaient une nouvelle fois traversé l’Allemagne, en 1809, cette fois pour attaquer l’Autriche. Ces manœuvres furent ressenties comme une humiliation et c’est à ce moment que le nationalisme allemand prend vraiment son essor. Discours à la nation allemande(1807) de Fichte en avait marqué la naissance; il s’épanouira au cours de ce que les Allemands appellent « la guerre de libération nationale » (1813) contre l’occupant français.

Au soir de Waterloo, Wellington était enclin à ne pas poursuivre l’armée française en déroute. Mais le Prussien Blücher, lui, insiste et s’emploie à massacrer autant de soldats français que possible les jours suivants. Il y avait là une haine antifrançaise – dont les populations civiles souffrirent elles aussi – qui pèsera lourd en 1870 et lors de la Première Guerre mondiale. Or, sous la monarchie de Juillet et le Second Empire, les milieux dirigeants français n’avaient nullement conscience de l’hostilité des Prussiens envers notre pays. Il faut dire que les intellectuels français du XIXe siècle – Renan, Taine, Cousin – étaient fascinés par l’Allemagne. Ils considéraient ce pays comme la patrie de la philosophie, de la science, de la culture et des valeurs libérales, telle que l’avait décrite Madame de Staël dans De l’Allemagne (1810). D’où l’ahurissement qu’a représenté la guerre franco-allemande de 1870-1871.

Quel est le bilan des pertes humaines des guerres de la Révolution et de l’Empire pour la France ?

La France comptait entre 28 millions et 30 millions d’habitants en 1789. Et le bilan probable des vingt-trois ans de guerre qu’a connus la France de 1792 à 1815 est d’environ 1 500 000 morts. Cette évaluation additionne les pertes des guerres civiles pendant la Révolution (Vendée, insurrection fédéraliste), des campagnes de la Révolution de 1792 à 1799 et des conflits du Consulat et de l’Empire. Les deux tiers des tués le furent pendant l’Empire. À partir d’Eylau (1807), les batailles de Napoléon sont de plus en plus meurtrières. En cause, notamment, l’intervention de plus en plus massive de l’artillerie. Le bilan humain de ces guerres est donc lourd. Cette époque marque le début du ralentissement de la croissance démographique. La stagnation de la démographie dans notre pays sera un des traits majeurs du XIXe siècle.

Waterloo a-t-il condamné par avance l’expérience de la monarchie constitutionnelle en France ?

Waterloo l’a compromise. Lors de la première Restauration, en 1814, le rejet de l’Empereur était réel et Louis XVIII avait agi avec habileté. Une réconciliation nationale n’était pas à exclure à moyen terme. Mais en mars 1815, lorsqu’il débarque de l’île d’Elbe, Napoléon revient « à gauche ». Il se présente comme le bouclier de la Révolution et réveille l’esprit jacobin, minoritaire dans le pays mais vivant. Son retour était une folie, directement contraire à l’intérêt de la France. Après sa deuxième abdication, la Terreur blanche et la Chambre introuvable, dominée par les ultras, sont une réaction aux Cent-Jours. Les bonapartistes et les républicains les plus radicaux fonderont bientôt des sociétés secrètes. Un climat de guerre civile larvée est perceptible jusqu’en 1830 et même au-delà, chez les déçus des Trois Glorieuses.

Dans quelle mesure le souvenir de Napoléon Ier va-t-il dicter les choix de son neveu, Napoléon III, empereur de 1852 à 1870 ?

Le nom de Bonaparte fait partie de ses titres à la légitimité. Le prince Louis-Napoléon, président de la République de 1848 à 1851 puis empereur des Français, se présente comme celui qui va garantir, à l’intérieur, l’ordre et le progrès et, au-dehors, affirmer la grandeur nationale et réparer les traités de 1815. Contrairement à son oncle, qui a perpétré un coup d’État sans victimes ni proscrits le 18 Brumaire (1799), Napoléon III prend le pouvoir dans le sang le 2 décembre. Il traînera ce handicap pendant tout son règne.

Pour autant, le neveu ne manquait ni de projets ni d’idées pour la France. À partir de 1804, une fois le pays remis en ordre, Napoléon Ier avait tourné le dos à la France, il s’était consacré avant tout à la guerre et à la politique étrangère. Ce n’est pas le cas de Napoléon III. Le bilan intérieur du Second Empire est loin d’être négligeable: croissance économique, industrialisation, amélioration des conditions de vie. De surcroît, à la différence de son oncle, il libéralise son régime dans les années 1860. Sans la catastrophe de Sedan, l’empire aurait pu s’enraciner et la couronne passer à l’héritier du trône impérial. Une synthèse de la monarchie et de la démocratie, c’est la formule que cherchaient à tâtons les Français depuis 1789. Malheureusement, Napoléon III a fait oublier son bilan intérieur par sa politique étrangère aventureuse et chimérique. Il a été écrasé par son nom. La personnalité de Napoléon III reste difficilement déchiffrable.

Quel regard la IIIe République porte-t-elle sur Napoléon Ier ?

La IIIe République se fonde contre le régime qui l’a précédée. Déjà, Michelet, ardent républicain, considérait que Napoléon Ier avait confisqué la Révolution. Michelet aimait ce mot du révolutionnaire Anarchasis Cloots: «France, guéris-toi des individus!» Le mot «individu» signifie ici «sauveur». La quête de l’homme providentiel est un legs de la monarchie: Robespierre, Napoléon Ier, Napoléon III… Michelet voyait dans l’engouement périodique des Français pour les «sauveurs» un signe d’immaturité. De même, pour Jules Ferry, Napoléon, c’est le despotisme, l’aventure personnelle, la guerre permanente. Mais la préoccupation principale de ce grand lecteur de l’historien Edgar Quinet reste de dissocier l’idée républicaine de toute complaisance envers la Terreur, très perceptible encore en 1848. Ce sera la tâche des historiens républicains, de Lavisse à Aulard. Dans la mémoire collective, toutefois, Napoléon demeure une gloire nationale, tantôt héritier de la Révolution, tantôt principe d’ordre, et toujours «professeur d’énergie» comme disait Barrès.

D’où vient cette hantise du déclin qui s’exprime dans notre pays depuis Waterloo ? L’idée de «La France qui tombe», pour reprendre le titre d’un essai à succès, correspond-elle à une réalité ?

Ce sentiment du déclin se développe surtout après la défaite de 1870-1871. Le traumatisme de l’invasion et de la Commune est profond. Bouvard et Pécuchet, c’est, pour Flaubert, une façon de s’interroger sur les causes du désastre. Taine écritLes Origines de la France contemporainepour répondre à cette question, et Renan La Réforme intellectuelle et morale. La rupture de 1870-1871 ouvre une période de conflits intérieurs permanents: République contre monarchie, crise boulangiste, affaire Dreyfus, séparation de l’Église et de l’État. Après la parenthèse de la Grande Guerre et de l’Union sacrée, les querelles intestines reprennent de plus belle, dans les années 1930 comme pendant la guerre froide. Après 1945, Bernanos écrit que les Français ont renoncé à tout et que c’est fini. La France connaît une crise permanente et le sentiment d’être arrivée au bout de son histoire.

La France souffre-t-elle d’un « surmoi napoléonien » qui l’épuise?

La France est une civilisation brillante, « mieux qu’un peuple, une nation », disait Bainville, mais sans aucune cohésion politique. Notre pays n’a pas été uni par le consensus mais par l’autorité et par l’État (longtemps monarchique). D’où la prédilection nationale pour les grands hommes, de Jeanne d’Arc à de Gaulle, qui, dans les temps de crise, lui confèrent une unité qu’il n’a pas. La France n’est pas l’Angleterre, unie autour de ses droits et de ses libertés, ni l’Allemagne, unie par sa langue et sa culture. Ce trait culturel a toujours existé. L’histoire de France est l’histoire de ses divisions. Mais le problème a empiré depuis 1792 car la monarchie était un verrou, un principe d’unité qui s’opposait aux forces centrifuges. Aucun régime n’a été tout à fait légitime depuis. 1830 et 1848 sont davantage des émeutes que des révolutions. Le pouvoir cède très vite. Aujourd’hui encore, si la République n’est plus contestée, elle ne suscite pas forcément d’adhésion active. Il n’y a pas de consensus profond autour d’un projet politique pour la France. C’est l’une des «exceptions françaises» qui étonnent tant nos voisins.  •

 

* Grand historien de la Révolution française et de l’Empire, Patrice Gueniffey, ancien élève de François Furetest, est directeur d’études à l’École des hautes études en sciences sociales (EHESS). Il a également dirigé le Centre de recherches politiques Raymond-Aron. Son dernier ouvrage, «Bonaparte» (Gallimard, 862 p., 30 €), a reçu le grand prix de la biographie historique 2013. Parmi ses ouvrages qui ont le plus marqué figurent La Politique de la Terreur. Essai sur la violence révolutionnaire, 1789-1794 (Fayard, 2000) et Le 18 Brumaire (Gallimard, collection Les journées qui ont fait la France, 2008).

Par Guillaume Perrault – Le Figaro  

 

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