Ce numéro de L’Incorrect contient un dossier de 14 pages consacré au royalisme français, dont 4 pages d’entretien exclusif avec le prince Jean, comte de Paris.
Dans cet entretien politique, le Chef de la Maison royale de France, selon de premières indications du blog de La Couronne, expose sa vision de la monarchie et des perspectives de restauration de cette dernière en France. Héritier des rois de France, le Prince donne son point de vue sur la situation actuelle du pays, ainsi que sur la place de la France dans l’Europe, sur son soutien aux Gilets jaunes comme sur son investissement quotidien en politique.
Il y déclare notamment : « La Révolution devait lutter contre les inégalités : 200 ans après, c’est pire ».
Bien-entendu, JSF et ses lecteurs suivront avec beaucoup d’attention cette dernière livraison de L’incorrect que l’on peut se procurer, pour le lire et le diffuser, soit dans les kiosques soit à la BOUTIQUE du magazine. JSF ■
Au fait ! quelle est l’origine du mot « Roi » ?
(permettez, svp, un commentaire un peu long. Merci.)
Un peu d’histoire et d’étymologie pour en saisir tout le contour.
Après le départ des Romains dans les premiers siècles de notre ère, la Gaule fut envahie par des étrangers qui y apportèrent un nouveau ferment de révolte masculine.
C’est ainsi que, vers l’an 241, on trouve tout à coup des peuples du Nord appelés « Francs ».
Ce mot n’appartenait à aucune langue du pays. Il venait de « frei » et signifiait les fracasseurs, ceux que rien n’arrête.
Mais les Francs comprennent deux peuples et deux partis : les Francs-Saliens (masculinistes), ainsi nommés parce qu’ils viennent de l’Yssel ou Sala, et les Francs-Ripuaires (féministes), qui viennent des bords du Rhin, de Cologne et d’une partie de la Belgique.
Leurs chefs avaient un Roi suprême, ou roi inamovible, qui n’était autre qu’une Reine.
Leurs prêtres étaient supérieurs aux chefs (petits rois), mais ils obéissaient au Roi des Rois (la Reine), appelé « si-nist ».
Voyons ce qu’était ce Roi des Rois.
Le mot gone signifie femme (« Théogonie », Divinité féminine). C’est chez les Celtes que nous allons trouver l’origine de ce mot « gone » et de ses dérivés.
L’histoire des Celtes nous dit que ce « Roi des Rois », le Roi permanent, inamovible (c’est-à-dire la Reine), s’appelait « ist », continu (qui avance, supérieur). C’est la supériorité naturelle que donne le sexe, l’avance dans l’évolution de la fille sur le garçon.
En même temps, les petits rois qui étaient révocables portaient le nom de Cunic (Cun-ic.) ; les petits roitelets sont appelés Al-ber (Al-bert), et aussi Beral et Ber-ic (l’article après), ce qui signifie le petitot, le petitpetit. ; ce sont ceux-là qui étaient des hommes.
La terminaison « ic » servait à former des diminutifs. On prononçait aussi Conic ou Konig, et c’est de là que sont sortis les noms Konig, King, Koning, Kong.
C’est donc un diminutif de « cun », « con » ou « gone », qui désignait la Femme. Ce qui prouve que c’est bien d’elle qu’il s’agit, c’est qu’on nous dira que « cun » signifie l’aimable, l’élue (le vase d’élection).
Le mot latin cuniculus (lapin) vient de cun-ic-ulus (mon petit lapin), petit mignon. Cun-ic a fait en espagnol con-ejo. Ce mot est connu comme étant celtibère et se retrouve dans la symbolique de l’Ibérie.
L’histoire nous dira que Gondioc, le Roi des Rois, le sinist, qu’il faut écrire cyn-ist, franchit le Rhin à la tête de 80.000 burgondes (Francs-Ripuaires). Or Gondioc n’est pas un nom, c’est un titre comme Brenn. Ce mot, formé de « gone » et « dioc », signifie surveillant, inspecteur, conducteur (de là doge et duc).
Gondioc est donc l’intendant de gone, celui qui agit sous les ordres de gone (Dioc, duc, c’est le lieutenant ou « tenant-lieu » de la Reine, le gérant, le ménager de gone, et de gonic on fait gérance).
Gondioc se retrouve en breton dans Goni-dec.
Dans le Cornouailles, c’est Gonidoc, qui devient « tioc », « dioc ». Et de « tioc » les Anglais font « till », cultiver, parce que la culture de l’esprit se confond avec la culture de la terre, et alors « gones » signifiera cultiver et « gôn » plaine arable (gonys, cultiver la terre).
Toutes les mythologies des hommes ont confondu la Femme et la terre ; de là la façon dont le symbolisme avait représenté les sexes, montrant le féminin comme ce qui est plat (d’où plaine) et le masculin comme ce qui est saillant (d’où l’idée de colline, montagne), et ce mot saillant se retrouve dans « salien », le parti masculiniste, alors que le parti féministe (plat) sera appelé « ripuaire ».
Les Burgondes, qui sont les primitifs Bourguignons, se disaient Bor-gon-dyn (bor, gras, gone, femme, dyn, homme).
Bor-gogne a fait Bourgogne. Et gogne (de gone) a fait gonia (chez les Grecs gunè). Les Latins en feront cognât (parenté par les femmes).
Donc, gone, pour les symbolistes, devient la plaine cultivable, et, si nous ne connaissions cette interprétation donnée par ceux qui ont voulu cacher l’histoire réelle, nous ne comprendrions rien à leurs explications.
L’histoire de France ne sera, à ses débuts, qu’une lutte entre les Francs-Saliens et les Francs-Ripuaires, c’est-à-dire entre les masculinistes et les féministes. Ces derniers devaient faire cause commune avec les Celtes Gaulois restés fidèles aux anciennes traditions.
Nous voyons, tout d’abord, qu’on mentionne comme premier Roi de France un nom sur lequel on ne nous dit rien, on ne sait rien. On va même jusqu’à mettre en doute son existence.
Or, étant donné ce que nous avons dit plus haut du Roi des Rois chez les Francs, il est bien certain que Pharamond est le terme générique sous lequel on désigne ces Rois suprêmes. C’est du reste le nom d’une Fée, qui joua un grand rôle, la Fée Faramonde.
En cherchant l’origine des langues égyptienne et hébraïque, nous y avons trouvé des origines, des racines celtiques, et d’abord le mot Reine Faée. Ce mot, devenu pharaï (parler), désignait l’inspirée qui parle. Ce terme rapproche singulièrement les Déesses du Nord des Pharaons de l’ancienne Egypte, qui étaient aussi des Puissances morales et sacerdotales exercées par des femmes.
Les mots Pharao Pharaonis, resteront dans la langue grecque, mais qui les rapprochera de l’ancienne Fata ? Qui saura que le nom de Phasias, donné à Médée, en vient aussi ?
Les Phara-mund, comme les Phara-on étaient donc les grandes Cheffesses du Gouvernement théocratique, et ce qui le prouve, c’est qu’entre la Meuse et le Rhin se trouvait leur centre appelé Mèdiomatrice. C’est de là que partit la civilisation celtique. Ce centre était près de la ville de Divodurum (aujourd’hui Metz), à l’orée de la forêt des Ardennes, à laquelle la Déesse Arduina donna son nom.
Nous verrons bientôt les Pères de l’Église, qui copiaient tout, se faire appeler Patrices pour imiter le centre féminin, la Matrice, comme nous verrons les rois prendre l’appellation de la grande déesse Cybèle (Mater Magna) et se faire aussi appeler Magne (Charlemagne).
Le roi Pharamond, que l’on fait monter sur le trône de France en 420 (quoique son existence soit niée), serait mort en 428.
Dans ce règne, qui serait venu remplacer la domination romaine qui finissait, nous voyons l’indication déguisée d’une restauration du pouvoir féminin quelque temps éclipsé, mais venant reprendre ses droits, en même temps que l’influence de la doctrine johannite rendait à la femme la place qu’elle avait occupée dans l’ancien gouvernement celtique.
Lien : https://livresdefemmeslivresdeverites.blogspot.com/2017/07/fin-du-4eme-siecle-et-debut-du-moyen-age.html
Cordialement.
Nous avons approuvé votre commentaire qui a, en effet, la taille d’un article. Sur le fond, il y a matière à réflexion et à débat. Merci.
Le Père de Clovis était, bien évidamment un Franc salien. Mais sa mère fut une Ripuaire.
Si les Francs Saliens se maintenus en Gaule Franque, Terre des Francs de venue France, les Francs Ripuaire se sont dilués avec les saxons et les Goths pour devenri les Germains, le femmes perdant leur patronyme lors du mariage.
Par contre le mélange entre Francs Saliens et Gallo-Romains a donné les Français.
La Loi salique protège la Race.
Chateaubriuand a dit que Dieu attendait la rec pure des Francs pour lui donner Sa religion, ce qu’Il fit au baptême de Clovis.
Revue des Francs Catholiques
http://saint-remi.fr/fr/79-revue-la-voix-des-francs
En vérité ce n’est pas d’abord au roi que je pense , je rêve d’une France moins moche que celle qui s’étale partout autour de moi : des gens mal habillés, mal rasés, généralement barbus, mal élevés, parlant un pathos inarticulé et incompréhensible, Il n’y a plus guère que les enfants qu’ on regarde avec plaisir, car ils vous regardent avec étonnement !
Or cette mocheté générale est le fruit de la république, de la démagogie , de la médiocrité, de l’idéologie. Seule une vraie famille catholique pourrait empêcher cela et restaurer une France belle et vivante si cette famille était portée au sommet de l’Etat. Bref la famille royale.