C’est repris de l’excellente page Facebook d’Émile Leroy et cela nous ramène plus d’un demi-siècle en arrière. Patrice Sicard était alors l’une des figures les plus en vue et les plus talentueuses d’une jeune génération qui n’en manquait pas, d’un bout à l’autre de l’Hexagone. Une génération dont les principaux acteurs – ce n’est d’ailleurs pas, en principe, le cas de Patrice Sicard – ont persévéré dans leur engagement de jeunesse. Et dont les idées, comme ici cette exacte définition des institutions monarchiques, dans leur équilibre profond entre autorité et libertés, n’ont pas pris une ride. G.P.
« Nous tirons de l’expérience historique les caractéristiques institutionnelles de l’État monarchique.
Pour désamorcer l’impérialisme de l’État technobureaucratique, la solution est précisément la création d’un État dont le ressort profond ne soit pas la prise en charge universelle de tous les aspects de la vie nationale.
Nous sommes royalistes parce qu’il n’y a pas moyen d’avoir un minimum d’État autrement que par la monarchie.
Nous voulons réduire l’invasion de la société par l’appareil étatique, mais d’un autre côté celui-ci doit être assez indépendant, structuré et ferme pour imposer l’intérêt national, résorber les contradictions sociales, jouer la carte des forces populaires contre la technobureaucratie qui ne se dissipera certainement pas par un coup de baguette magique. » ■
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