Dynastie Duhamel : Jeter un coup d’œil attentif sur l’arbre généalogique de cette « Familia grande » au cœur – ou plutôt en surplomb – de la République, ça en dit long sur la nature du régime !


Cet arbre généalogique de la dynastie Duhamel est en tête d’d’un article tout récent de Marianne. (5.2.2024). 

Marianne note avec esprit que « n’en déplaise à Amélie Oudéa-Castéra, sa famille reste un cas d’école (si l’on ose dire) de la reproduction sociale. »

On y apprend en effet que la ministre en fait partie.

Marianne note encore et cela confirme quelle est la nature du ou des pouvoirs au cœur d’une République d’où les privilégiés sont théoriquement exclus :

 » Un repas de famille chez les Duhamel, c’est un ancien directeur général de France Télévisions, un patron de PQR (presse quotidienne régionale), deux éditorialistes animateurs de débats présidentiels, deux journalistes politiques, un ponte de la com’, un super banquier, une cheffe d’orchestre, une sommité de la médecine et, bien sûr, une ministre. Serrez la main de l’un d’entre eux : vous voilà à un saut de puce de tout ce que la France compte de belles personnes. »

Les grandes dynasties bourgeoises n’ont pas disparu. C’est même le contraire.  

 
 

3 commentaires pour “Dynastie Duhamel : Jeter un coup d’œil attentif sur l’arbre généalogique de cette « Familia grande » au cœur – ou plutôt en surplomb – de la République, ça en dit long sur la nature du régime !

  1. Petite information subsidiaire qui ne doit pas trop traîner, me semble-t-il. Vers la fin des années quatre-vingt, le hasard a fait que j’ai très bien connu Nathalie Saint-Cricq, étudiante et/ou jeune apprentie journaliste. Alors, «l’extrême-droite» – dont, pour elle, je représentais un phénoménal exemplaire – avait plutôt tendance à la séduire beaucoup ; c’est ainsi qu’elle me visitait une ou deux fois par semaine, en la célèbre librairie «d’extrême-droite» dans laquelle j’officiais. Elle m’avait présenté un des ses meilleurs amis (qui n’était pas un «petit» de ceux-là, car il préférait assurément son propre sexe), et celui-ci – bien malheureusement ! – était intoxiqué à l’héroïne, jusqu’à un point qui, un beau jour, fit que l’alors plutôt mignonne Nathalie en vint à désespérer qu’il puisse s’en sortir un jour. Elle était sincèrement désespérée et fort touchante… Par la suite, elle a opté pour un barbon journaleux de meilleur aloi social. Elle me parlait beaucoup de son père, lequel, manifestement, exerçait sur elle une influence un peu «spéciale», dont je n’ai jamais réussi à déterminer exactement jusqu’à quel point elle pouvait être déterminante. Je pense aujourd’hui qu’elle le fut totalement.
    Puisque l’en-tête fait dans le genre «histoire de famille», il me paraît bien plus amusant de lever un voile culturel qui pâlie avantageusement les dégénérescence politico-médiatiques dont a souffert la lignée Saint-Cricq… En effet, il s’agit d’une famille qui a compté dans ses rangs une femme certainement admirable, Caroline, puisque Franz Liszt avait jeté son dévolu sur cette fille du comte Pierre de Saint-Cricq , dont on ne sait pas au juste jusqu’où le dévolu put porter… La «dynastie» n’est donc pas «bourgeoise», sauf à ce que Nathalie eût abusé d’une homonymie pour envisager ses aïeux ; mais je ne le crois pas.
    Je m’amusais beaucoup à imaginer chez Nathalie une espèce d’ascendance lisztienne dont nous nous plaisions à démêler les éventuels arcanes…
    Un beau hasard d’il y a quelques lustres, je l’ai découverte journaleuse sur Antenne 2 et je fus effaré par les transformations, tant physiques que psychiques, survenues précocement chez cette personne, qui fut, durant un temps, tout à fait agréable, intelligente, pleine d’humour et, irai-je jusqu’à dire, séduisante…

  2. LA REPUBLIQUE HEREDITAIRE

    Certaines familles peuvent être considérées comme de véritables « Etats confédérés »… Contrairement au système féodal, elles se cachent derrière une phraséologie juridique sur l’égalité des citoyens.
    Mais les stratégies des aristocraties bourgeoises n’ont pas plus de limites que celles de la féodalité.
    Le Bien commun exige, non pas que ces ambitions soient supprimées, ce que les solidarités naturelles des familles, des clans et des identités rendraient impossible (cf. ce qu’écrit Maurras dans « la politique naturelle »). A moins, pour un temps historiquement très bref, d’imposer un Régime totalitaire où par exemple, l’on retirerait les enfants à l’influence de sa famille avant deux ans (ce que jadis proposait Jean-Jacques Servan-Schreiber).
    Les inégalités sociales sont parfois bienfaisantes (ne serait-ce que pour les arts) en revanche il faut bien les réguler. On n’a jamais trouvé mieux que la monarchie héréditaire pour donner des limites aux « Grands » (féodaux, parlementaires financiers et spéculateurs).
    La « lutte des classes » est une réalité (pas la seule), et il faut bien protéger les « Petits » des trahisons du connétable de Bourbon, des excès, d’avidité des Fermiers Généraux (faut voir comme Louis XIV traite Nicolas Fouquet)
    Les Grands jours d’Auvergne font plier les parlementaires et « les vergers du Roi Louis » ne sont pas que pour les gueux.
    Le Bien Commun implique la Force (qui est une vertu), mettre « l’autorité en haut, pour que les libertés fleurissent en bas ».

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