L’analyse du fascisme historique par cet historien peu conforme à la doxa dominante nous paraît largement dans la ligne des études de Pierre DEBRAY, publiées par l’Action française en son temps, notamment dans Je Suis Français. Parce qu’il est un totalitarisme, les sources du fascisme sont à rechercher dans la Révolution française et les Lumières destinées à engendrer un « homme nouveau ».
L’entretien Mathieu Bock-Côté / Frédéric Le Moal commence autour de la 24e minute.
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Maurras et le Fascisme
Une suite en 10 parties par Pierre Debray.
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Pour faire bonne mesure, au-delà, il faut remonter aux origines de la Révolution française et du «centralisme» («intrinsèquement» démocratique, comme le communisme est «pervers»), c’est-à-dire à ce que l’on a pu désigner comme ayant été «la fin des Féodaux» (titre d’un livre très pertinent de Henry Montaigu [t.1 «Le Pré carré du roi Louis», t. 2 «La Guerre des dame»], publié chez Olivier Orban, dans les années quatre-vingts), scellée par les systématisations «politiques» de Richelieu et celles «philosophiques» concoctées par Descartes.
Dans toute «généalogie» de la décadence capable d’apparaître, le monde moderne parvient toujours à tenir à l’abri des regards un des maillons de la chaîne, si bien que l’incomplétude chronologique permet de dissoudre la pertinence dans les analyses pointilleuses, au détriment fatal des vertus de synthèse, seules capables de donner corps aux aptitudes à l’IDÉE.