
Ce jour où JSF reprend sa parution, précède de peu l’épisode électoral de dimanche qui, sans être immédiatement décisif, devrait tout de même offrir le spectacle, attendu, annoncé, espéré, d’une sévère déroute du camp d’Emmanuel Macron et surtout donner un signal fort de la volonté du peuple français de ne pas mourir.
Volonté marquée en outre par l’émergence heureuse et manifeste d’une nouvelle et nombreuse jeunesse patriote. La constitution d’un bloc patriote d’au moins 50% des Français avec un fort contingent de jeunes engagés semble désormais difficilement réversible quelles que puissent être les éventuelles péripéties politiciennes et partisanes futures. Le sentiment national qui a été réveillé, formé, soudé par l’effort de quelques uns et, surtout, par les circonstances, ne semble plus risquer de s’éteindre. IL est devenu une donnée politique majeure. Voilà qui peut constituer un légitime motif d’espérance française. D’autant que ce même phénomène parcourt toute l’Europe.
Reste que si l’on observe point par point l’état réel de la société française et l’ensemble des menaces, internes et externes – dont certaines sont hautement « existentielles » – qui pèsent sur le Pays, l’optimisme n’est pas de mise du tout, quoi qu’Emmanuel Macron puisse affecter. Que d’ailleurs personne ne croit plus.
« L’angor patriae » comme disaient nos anciens aux heures des plus graves périls, l’angoisse pour la patrie, est, face aux réalités, ce qui nous étreint naturellement. Du moins ceux parmi les Français qui ont une conscience citoyenne.
Ce qui est posé aujourd’hui c’est la question même de la destinée de la France dans le monde qui vient. Depuis sa fondation, l’Action Française n’a pas eu d’autre objectif que de contribuer à l’existence, à la pérennité et même à la grandeur de la France.
Ah! Revoilà notre infolettre qui nous avait tant manqué.
Espérons que la santé a été recouvrée et que tous les collaborateurs de JSF aient pu se remettre en ordre de marche pour notre information, notre culture, notre pays, notre patrie…et pour les Français !
Merci.