Alors que, nous, nous sommes peut-être en République (encore s’agit-il d’une république idéologique, ce qui change tout, et en mal….) mais certainement pas en démocratie.
Car là aussi, le très pâle et très lointain reflet que nous avons d’une vraie démocratie est totalement perverti et dénaturé par l’iédeologie.
Pour commencer à bien comprendre tout cela, il suffit de lire l’excellent petit article de Roger Köppel que nous vous avons mis,ici, dans son intégralité: Roger Köppel.docx
Köppel explique très bien et très clairement que, en Suisse, la base, les citoyens, le peuple (qu’on prenne le nom qu’on voudra) conserve à tout moment le droit de sanctionner ses mandants, et de les désavouer. Ce qui est, évidemment, une différence fondamentale et essentielle avec la caricature de démocratie qui prévaut chez nous. Chez nous, c’est du haut vers le bas que les élus ont confisqué le pouvoir -et les privilèges qui vont avec. En Suisse, c’est l’inverse:
« …la démocratie s’est implantée en tant que mode de gouvernement fondé sur la méfiance institutionnalisée du bas vers le haut. Les initiatives et les référendums, les droits élémentaires du peuple sont l’épée de Damoclès des citoyens contre la classe politique. Ce qui est dénigré dans les journaux allemands comme des “dommages collatéraux” ou l’expression d’une “peur diffuse”, ce sont les “systèmes de contrôle” essentiels de l’un des plus anciens Etats de droit de la planète. »
Belle et bonne leçon de saine politique. Comment ne pas crier Vive la Suisse ! après une telle démonstration de force tranquille et d’intelligence politique sereine ?…..
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