
Par Radu Portocala.
« Que ce soit volontaire ou non, Emmanuel se trompe toujours. »

Donald Trump :
«Le président français Emmanuel Macron, en quête de publicité, a déclaré à tort que j’avais quitté le sommet du G7 au Canada pour retourner à Washington afin de travailler à un ’cessez-le-feu’ entre Israël et l’Iran. Faux ! Il ignore totalement pourquoi je suis en route pour Washington, mais cela n’a certainement rien à voir avec un cessez-le-feu. C’est bien plus grave. Que ce soit volontaire ou non, Emmanuel se trompe toujours. À suivre !»

Eh, oui. Il se trompe toujours.
C’est probablement ça qui a séduit ses électeurs et lui attire encore une poignée d’admirateurs. ■ RADU PORTOCALA
Ces lignes sont parues le 17 juin sur la page FB de son auteur.
Radu Portocala est écrivain et journaliste, spécialisé notamment en Relations Internationales.
Dernière publication…

Que fera l’actuel Président de la République après les élections présidentielles de 2027?
-Probablement militer pour le retour du Roi dans une république démocratique rénovée! Car il est bien certain de la supériorité d’un tel régime…
Alors, JSF pourrait-il être un peu plus réservé dan ses critiques contre « En Marche »?
L’hypothèse avancée par Hugues Noël me paraît pure élucubration. Effectivement, en 2015, Macron avait publié qu’il manquait un roi à la république. Ou à la France. Mais Macro ne tire jamais de conclusion de ce qu’il pense, ou de ce qu’il dit. Il n’a rien fait pour compenser l’absence de roi unificateur. Tout au contraire, il a fracturé la France comme jamais.
Du coup, Hugues Noël voudrait que JSF modère sa critique à l’endroit de la macronie. Il oublie que ses critiques portent sur des politiques qui nuisent gravement aux intérêts de la France et même à son existence. Ce serait donc un petit calcul de boutiquier si JSF suivait le conseil d’Hugues Noël.
Formule d’Hugues Noël : «retour du Roi dans une république démocratique rénovée». D’un point de vue syntaxique, cela s’appelle une antiphrase. Autrement, plus simplement, c’est «parler pour ne rien dire». En d’autres termes, la façon de faire sans faire tout en faisant et si possible «en même temps». Hugues Noël appartient à cette catégorie de cérébraux formés aux «grandes écoles» de commerce du snobisme et qui confond les employés de service bien notés et parvenus avec «élite», voudrait assimiler les obéissants diplômés avec les intraitables aristocrates, inversant la formule indiscutable de ce comte italien mentionné par Julius Evola, qui disait : «il y a ceux qui ont des diplômes, … et les aristocrates».
Le diplomé se prend pour un roitelet et, par conséquent, quand il s’agit de lui-même se déclare volontiers en faveur d’un «retour du roi», mais à envisager qu’il s’agisse d’une royauté authentique, alors, il tremble de tous ses membres, réalisant derechef que, dans le cas authentique de celle-ci, il se trouverait réduit à sa seule réelle condition, qui se trouve ne pas être celle d’un «grand-chose».
Pour l’instant, il se rengorge, fait assaut de «réalisme politique» et, simultanément, brocarde ceux parmi lesquels il rêve de se compter ; il les brocarde parce qu’il ne peut que constater que ceux-là ignorent tout simplement l’existence de ce qui est inexistant. Bref, il est sans cesse remis à sa place, par le simple contact avec ce à quoi il est incapable de savoir aspirer.
Je pense qu’il n’y a pas pire : «Les tièdes, je les vomirai de ma bouche.» C’est dans l’Apocalypse. Mais, en fait, les «tièdes» de nos jours, les «p’tits bourgeois», tâchent de se réchauffer la comprenette au brasier des tueries et en arrivent à ne plus rien rêver à autre chose qu’à garrotter tout ce qui mène une existence intellectuelle différente de celle grossièrement idéologisée de la pleutrerie à laquelle ils ont consenti à céder pour une lumpen-prolétaire rétribution.
Du David Gattegno. Vrai avec excès, mais vrai tout de même !