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Bérénice Levet : « Cinq ans après #MeToo, le néoféminisme entre farce et Terreur »

mardi 11 octobre 2022mardi 11 octobre 2022 sur JSF

Par Bérénice Levet.

Cette tribune particulièrement intéressante et profonde, comme d’ordinaire venant de Bérénice Levet, est parue dans le Figaro du 6 de ce mois. On sait que nous suivons les publications et les travaux de Bérénice Levet depuis plusieurs années, En effet, avec sa réflexion dans son ensemble, nous nous sentons en termes de réelle proximité. Sur de nombreux sujets, nous sommes sur la même ligne. Et surtout, en dernière analyse, ses travaux sont une contribution sans prix à l’œuvre de préservation de la civilisation dont nous sommes héritiers et même, de la nature dont nous sommes faits.            


TRIBUNE – Le mot « totalitaire » est justifié pour décrire l’esprit du néoféminisme, car celui-ci se flatte d’abolir la frontière entre le privé et le public, propre aux démocraties libérales, argumente Bérénice Levet.


 

 

 

 

 

« Nos Tartuffe s’autorisent du bien des femmes, de leur salut même, pour quadriller la totalité de nos existences, pénétrer dans les moindres recoins de nos vies et ce dès le plus jeune âge. »

Tous des Barbe-Bleue! Poussez la porte de leur demeure et leurs victimes, sans nombre, vous submergeront! Il n’est désormais plus une journée sans que la caverne bourdonne des turpitudes et forfaits de la gent masculine ou, plus exactement, de ce que les néoféministes surveillent et punissent comme tels. Et le spectre est large. Jusqu’où irons-nous? Jusqu’à quand? Nos pensées – et nos vies chaque jour davantage – sont captives. Le point d’acmé est-il atteint? Rien n’est moins sûr.

Interrogé en 2017 par Le Figaro sur ce que lui inspiraient l’affaire Weinstein et l’offensive #MeToo, inaugurée il y a très exactement cinq ans, le 5 octobre 2017, feu le romancier Tom Wolfe se disait «partagé entre l’effroi, en tant que citoyen, et l’amusement, en tant que romancier (…). Si cela continue, cela pourrait devenir la plus grande farce du XXIe siècle». Cela a continué. La chose tourne assurément à la farce, l’effroi tend toutefois à l’emporter sur le rire. Voici cinq années que, jour après jour, l’atmosphère s’enténèbre.

La grande marche #MeToo a permis à un féminisme identitaire, victimaire et séparatiste de s’imposer en France. Toutes les institutions sont atteintes: médias, école, université, musée, opéra, théâtre, littérature, science. La novlangue du féminisme est devenue langue officielle. Bien penser, bien parler, c’est désormais penser et dire la condition des femmes dans les catégories élaborées et diffusées par les néoféministes. «Féminicide», «violence sexiste» et «sexisme systémique», «comportement inapproprié», «masculinité toxique», «patriarcat», «violences-faites-aux-femmes». Véritable mécanique plaquée sur du vivant.

Il était entendu, et il l’est toujours, que nous devions et devrions nous féliciter de la «libération de la parole des femmes» – souvenons-nous, alors même que la foudre s’abattait sur eux, des déclarations des ministres Gérald Darmanin et Nicolas Hulot: le premier célébrant « ce magnifique moment » quand le second jugeait ce déferlement « nécessaire et salutaire ».

Or, ce n’était pas, non plus qu’aujourd’hui, la parole qui se libérait, c’était, ce sont, les passions les plus viles. La parole libérée est une parole qui lâche la bride aux «impatients désirs de vengeance», ces «enfants impétueux du ressentiment», dont parlait Corneille. Et d’un ressentiment tourné contre les hommes et plus largement contre l’Occident. Une parole libérée, de surcroît, de tout scrupule, de tout tremblement. Il n’y eut guère que Yasmina Reza pour briser ce grand concert d’unanimité, déclarant hardiment dans la matinale de France Inter du 8 novembre 2017: « Je n’ai aucune intention de libérer ma parole. » Sagesse d’écrivain qui eût dû, nous, Français, plus que tout autres, nous mettre la puce à l’oreille. Qu’avons-nous fait de notre belle et noble renommée de patrie littéraire !

La cause des femmes, et la chose est aujourd’hui éclatante, n’est qu’un alibi. Elle est l’enseigne ou plutôt une des enseignes, sous laquelle la fiévreuse croisade contre l’Occident est conduite. Et d’abord contre celui qui serait son représentant par excellence: l’homme blanc hétérosexuel. Par-delà l’androcène (traduction: «par-delà l’âge de l’homme au sens sexué du mot, bref du mâle») n’est pas seulement le titre du dernier livre de Sandrine Rousseau, il est le programme même du féminisme contemporain, et plus généralement du wokisme. Encore un effort sémantique toutefois: appel à candidats! Le mot disant la culpabilité du seul Blanc reste à forger !

L’heure est donc à la révolution. L’homme «déconstruit» suppose la déconstruction de la société. Car sans doute l’homme est-il ce qu’il est par nature, dominateur et prédateur, mais c’est également ainsi que nos sociétés occidentales – et la société française, coupable entre tous – l’ont voulu et façonné et continueraient de le vouloir et de le promouvoir, assure-t-on. À Élisabeth Badinter dénonçant «à la tête de la radicalisation, une députée écolo qui veut tout faire flamber», Sandrine Rousseau rétorque: «Flamber le patriarcat, madame, et avec enthousiasme de surcroît.» Et l’on rappellera les mots, empruntés à un anarchiste espagnol, placés par Julien Bayou lui-même en exergue de son livre En vert et avec tou.tes : « Nous n’avons pas peur des ruines, nous qui portons dans nos cœurs un monde nouveau.»

«Patriarcat», une de ces clés, avec celle de la «domination masculine», censées ouvrir toutes les serrures, un des éléments du grand récit censé légitimer n’importe quelle action, n’importe quelle poursuite, n’importe quelle condamnation et qu’ânonnent pathétiquement les institutions éducatives et culturelles (ainsi l’exposition «La Renaissance des femmes» au château de Blois). L’idéologie, au sens littéral du terme, règne ici en maître: en lieu et place du réel compliqué, nuancé, bigarré, le monde fictif de l’idéologie, l’intrigue simplissime d’un homme blanc «cis», hétérosexuel catholique ou juif, n’ayant d’autre passion que de dominer et d’asservir tout ce qui n’est pas à son image, depuis les femmes jusqu’à la nature et aux bêtes, en passant par les «minorités» ethniques et religieuses. Formidable assurance prise contre la réalité.

Se trouvent réunis tous les ingrédients d’un totalitarisme féministe ou, pour le moins, d’une redoutable Terreur féministe. Il ne s’agit pas de verser dans de paresseuses analogies historiques dont Tocqueville nous a appris à nous défier – «Un temps ne s’ajuste pas bien dans un autre et ces anciens tableaux qu’on veut faire entrer de force dans de nouveaux cadres font toujours un mauvais effet» et nous condamnent souvent à manquer l’inédit du temps présent – mais, et pour citer Chateaubriand rappelant Louis-Philippe: «Il y a des choses dont il faut garder le souvenir pour ne pas les imiter.» De fait, le XXe siècle et déjà 1793 sont là, devraient être là, pour nous instruire… Mais le mot de George Orwell se vérifie une fois encore, la gauche est antifasciste, elle n’est pas antitotalitaire.

À quoi reconnaît-on qu’on glisse sur une pente totalitaire? Comme le mot l’indique, l’inclination totalitaire se signale par le fait que la totalité de notre vie se voit placée sous contrôle. La frontière entre la vie privée et la vie publique, qui est la marque par excellence d’un régime de liberté, disparaît. «Le mur de la vie privée», selon la puissante expression attribuée tantôt à Royer-Collard, tantôt à Talleyrand, tombe. Mur de Jéricho dont la chute est toujours funeste. Nos féministes partagent assurément la fascination qu’exerçait sur André Breton et les surréalistes l’idée de vivre dans une maison de verre ; sans doute, lui prêtent-elles comme l’auteur de Nadja des vertus proprement révolutionnaires. On n’ignore pas non plus qu’en Hollande, pays de tradition calviniste, l’absence de rideaux est une norme, attestant qu’ici, dans cette maison, on mène une vie droite, que l’on n’a rien à cacher, que le péché n’y pénètre pas.

De Rousseau à ce néoféminisme, de Jean-Jacques à Sandrine, y aurait-il, malgré le fossé que constitue entre eux le génie littéraire du premier, quelque filiation, quelque parenté? La passion de la transparence assurément, et la détermination à lever tout ce qui lui fait obstacle. Or, l’inquisition de la vie privée est une règle, un devoir même aux yeux de nos féministes. Forts du principe «le privé est politique», comme Tartuffe s’autorisant de sa vertu pour régenter le foyer et l’esprit d’Orgon, nos Tartuffe s’autorisent du bien des femmes, de leur salut même, pour quadriller la totalité de nos existences, pénétrer dans les moindres recoins de nos vies et ce dès le plus jeune âge (les crèches et les cours d’école sont placées sous surveillance).

Vertu de la délation

« Cet homme est un violeur. Cet homme est un homme », disait une affiche du MLF en 1981. Les néoféministes en font leur axiome. La présomption d’innocence passe au second plan, voire disparaît. «Dès qu’on leur est suspect, on n’est plus innocent», dit Racine. Or, l’homme en soi est suspect. Et la présomption de crédibilité, quand ce n’est pas de véracité, de la parole de la plaignante triomphe. C’est ainsi que partout, dans la société, dans les partis essaiment des commissions d’«enquête» ad hoc, sorte de tribunaux d’exception dressés pour suppléer à une justice jugée inadéquate – «notre déontologie n’est pas celle de la justice», soutient sans crainte ni tremblement la socialiste Laurence Rossignol, initiatrice exaltée du mouvement #MeToo politique – avec, pour arme de destruction massive, des chefs d’inculpation aussi flous et donc aussi arbitraires que celui, hier, d’ennemis du peuple. Ainsi, dernier venu en date, «comportements de nature à briser la santé mentale des femmes» – comme si briser un être n’était pas également partagé par les deux sexes (il faut voir ou revoir Manèges, d’Yves Allégret, avec l’immense Bernard Blier terrassé par son épouse, interprétée par Simone Signoret, et sa belle-mère, jouée par Jane Marken).

La délation est élevée au rang de vertu et le délateur – figure la plus honnie du temps de l’Occupation – en l’espèce la délatrice, corbeau 2.0, gratifiée du titre de héros national. Sur la foi de simples tweets, articles de presse, livres, des hommes tombent en dehors de toute procédure judiciaire! Sur fond d’affaire Denis Baupin, le député écologiste accusé en 2016 d’agression sexuelle, premier fait d’armes de Sandrine Rousseau, Barbara Pompili dénonça une «injonction à se déclarer victime». Les dieux ont soif – relisons Anatole France – et, comme toute révolution, celle-ci dévore ses propres enfants.

Quel paradoxe! Quand le tourment écologique nous rappelle précisément aux vertus du tact, de la délicatesse, du scrupule, des égards, c’est sous l’égide du féminisme et singulièrement de l’écoféminisme que ces dispositions, sans lesquelles il n’est de monde humain, sont sacrifiées.

Autre élément propre à la Terreur et au régime totalitaire, la société, et notamment la société politique, n’est plus composée d’adversaires mais d’ennemis. La divergence est par avance bannie et la libération de la parole, tant exaltée, ne l’est que dans un sens. C’est une libération pour mieux bâillonner toute parole dissidente. Élisabeth Badinter ose argumenter contre le féminisme rousseauiste ? « Combo réactionnaire », tweete l’élue EELV. Circulez…

Des excès? Des outrances? On ne fait pas d’omelette sans casser des œufs, nous répondra-t-on recyclant le bon vieux slogan des régimes totalitaires ; un mal passager pour un bien éternel, comme le disait Victor Hugo de la Terreur.

Faut-il le rappeler? C’est fragile, la civilisation, le monde civilisé. Cela tient à peu de chose, mais décisives. Le régime de la langue et, avec elle, la passion des formes, de la mise en forme, l’art et la manière ; l’institutionnalisation de la justice ; le mur dressé entre la vie privée et la vie publique. Toutes ces choses que nous tenions pour essentielles à la civilisation violées au nom du bien.

Fragile aussi, éminemment fragile, notre civilisation, l’entente française de la vie et un de ces traits les plus admirables, admirés et recherchés, notre art de la mixité des sexes. Or, nos féministes fomentent la guerre des sexes et se comportent comme des éléphants, déterminés, elles et leurs zélés compagnons, à réduire en poussière la fine porcelaine qu’est notre héritage.

Ils tremblent, car leur vieux monde agonise, disent de nous les acteurs endiablés de ce féminisme: oui, nous tremblons, nous, hommes et femmes, ensemble, non parce que nous serions moisis, crispés, les uns sur leurs privilèges et nous, dociles, soumises, complices d’un ordre inégalitaire, mais parce que nous voyons ce que nous voyons. Il ne s’agit plus d’égalité entre les sexes. Il ne s’agit pas d’ouvrir toutes les carrières au mérite indépendamment du sexe. Il s’agit de grand remplacement: là où était un homme une femme doit advenir.

Qu’entre un homme et une femme rivalisant aujourd’hui pour un même poste la bataille soit inégalitaire à n’en pas douter, mais d’une inégalité au détriment des hommes et au bénéfice des femmes. Vestige et incarnation du vieux monde, l’homme, a fortiori s’il est blanc, hétérosexuel et de plus de 50 ans fera nécessairement pâle figure face à sa rivale féminine. Celle-ci sera promue par toutes les forces du progrès qui font de son triomphe leur cause personnelle – cela ressort puissamment, bien qu’involontairement, du film de Tonie Marshall Numéro une. Emmanuelle Blachey, incarnée par Emmanuelle Devos, membre du comité de direction d’un géant de l’énergie, est pressée par un réseau féministe de briguer la direction de ce groupe, elle deviendra ainsi la «première femme PDG d’un groupe du CAC 40».

J’ai dit en ouverture que nous n’avions pas vraiment le cœur à rire. Mais j’ai eu tort. Car c’est sans doute ce qui nous avait préservés des outrances du féminisme jusqu’à présent: nous avions su lui opposer le rire. En 1978, au sortir de la première de la pièce de Jean Anouilh La Culotte – à la faveur d’élections, les femmes sont arrivées au pouvoir, «le temps de la suprématie du mâle a passé», des tribunaux ont partout été installés dans la capitale -, Michel Déon écrivait dans Le Figaro : « À l’Atelier, ce soir-là, nous avions tous l’impression de recouvrer la santé, de respirer un air de liberté » et Déon de rappeler les vertus de la vis comica : « Retarder par le rire le triomphe de la plus conventionnelle bêtise. » Hélas, plus de Molière, plus d’Anouilh, plus de Philippe Muray, au moment où nous en aurions tant besoin. ■

 

 

L’Écologie ou l’ivresse de la table rase, de Bérénice Levet, Éditions de l’Observatoire 224 p., 19 €.

 

* Docteur en philosophie, Bérénice Levet est l’auteur de plusieurs ouvrages remarqués, comme Le Musée imaginaire d’Hannah Arendt (Stock, 2011) et La Théorie du genre ou le monde rêvé des anges (Le Livre de Poche, 2016). Dernier livre paru: L’Écologie ou l’ivresse de la table rase (Éditions de l’Observatoire, 2022).

 

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Et aussi…


Henri Massis, Georges Bernanos, Maurras et l’Action française, présentation de Gérard Pol, 18 €, 104 p.

Léon Bloy, Le salut par les juifs, avant-propos de Laurent James, 20 €, 156 p.

Commandes et renseignements : B2M, Belle-de-Mai éditions – commande.b2m_edition@laposte.net

* Frais de port inclus

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