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Votre roman-feuilleton estival : Ramuntcho de Pierre Loti

samedi 10 août 2024samedi 10 août 2024 sur Rémi Hugues

– Si tu savais, dit-il, ce que c’est, ce petit couvent d’Amezqueta où on l’a mise : quatre vieilles bonnes sœurs avec elle, dans une maison isolée !… J’ai mon cheval, tu sais, qui marche si vite ; une fois la nonne montée dans ma voiture avec toi, qui l’attrapera, je te prie ?…

Et ce soir, ils ont résolu de mettre dans la confidence Itchoua lui-même, homme habitué aux manœuvres louches, précieux dans les coups de main, la nuit, et qui, pour de l’argent, est capable de tout faire.

Le lieu d’où ils partent cette fois pour la contrebande habituelle se nomme Landachkoa, et il est situé en France, à dix minutes de l’Espagne. L’auberge, solitaire et vieille, prend, sitôt que baisse la lumière, des aspects de coupe-gorge. En ce moment même, tandis que les contrebandiers en sortent par une porte détournée, elle est remplie de carabiniers espagnols, qui ont familièrement passé la frontière pour venir se divertir ici, et qui boivent en chantant. Et l’hôtesse, coutumière des manèges et des cachotteries nocturnes, est tout à l’heure venue gaîment dire en basque aux gens d’Itchoua :

– Ça va bien ! ils sont tous gris, vous pouvez sortir !

Sortir ! c’est plus aisé à conseiller qu’à faire ! On est trempé dès les premiers pas et les pieds glissent dans la boue gluante, malgré l’aide des bâtons ferrés, sur les pentes raides des sentiers. On ne se voit point les uns les autres ; on ne voit rien, ni les murs du hameau le long desquels on passe, ni les arbres ensuite, ni les roches ; on est comme des aveugles, tâtonnant et trébuchant sous un déluge, avec une musique de pluie aux oreilles, qui vous rend sourd.

Et Ramuntcho, qui fait ce trajet pour la première fois, n’a aucune idée des passages de chèvre que l’on va prendre, heurte çà et là son fardeau à des choses noires qui sont des branches de hêtre, ou bien glisse des deux pieds, chancelle, se raidit, se rattrape en piquant au hasard, de sa seule main libre, son bâton ferré dans la terre. Ils ferment la marche, Arrochkoa et Ramuntcho, suivant la bande au flair et à l’ouïe ; – et encore, les autres, qui les précèdent, font-ils, avec leurs espadrilles, à peine autant de bruit que des loups en forêt.

En tout, quinze contrebandiers, échelonnés sur une cinquantaine de mètres, dans le noir épais de la montagne, sous l’arrosage incessant de l’averse nocturne ; ils portent des caisses pleines de bijouterie, de montres, de chaînes, de chapelets, ou bien des ballots de soie de Lyon enveloppés de toile cirée ; tout à fait devant, chargés de marchandises d’un moindre prix, marchent deux hommes qui sont les éclaireurs, ceux qui attireront, s’il y a lieu, les coups de fusil espagnols et qui alors prendront la fuite, en jetant tout par terre. On ne se parle qu’à voix basse, bien entendu, malgré ce tambourinement de l’ondée, qui déjà étouffe les sons…

Celui qui précède Ramuntcho se retourne pour l’avertir :

– Voici un torrent en face de nous… – (On l’aurait deviné d’ailleurs, ce torrent-là, à son fracas plus fort que celui de l’averse…) – Il faut le passer !

– Ah !… Et le passer comment ? Entrer dans l’eau ?…

– Non pas, l’eau est profonde. Suis-nous bien. Il y a un tronc d’arbre par-dessus, jeté en travers !

En tâtant à l’aveuglette, Ramuntcho trouve en effet ce tronc d’arbre, mouillé, glissant et rond. Le voilà debout, s’avançant sur ce pont de singe en forêt, toujours avec sa lourde charge, tandis qu’au-dessous de lui l’invisible torrent bouillonne. Et il passe, on ne sait comment, au milieu de cette intensité de noir et de ces grands bruits d’eau.

Sur l’autre rive, il faut redoubler de précautions et de silence. Finis tout à coup, les sentiers de montagne, les scabreuses descentes, les glissades, sous la nuit plus oppressante des bois. Ils sont arrivés à une sorte de plaine détrempée où les pieds enfoncent ; les espadrilles, attachées par des liens aux jambes nerveuses, font entendre des petits claquements mouillés, des floc, floc, d’eau battue. Les yeux des contrebandiers, leurs yeux de chats, de plus en plus dilatés dans l’obscurité, perçoivent confusément qu’il y a de l’espace libre alentour, que ce n’est plus l’enfermement et la continuelle retombée des branches. Ils respirent mieux aussi et marchent d’une allure plus régulière qui les repose…

Mais des aboiements de chiens, là-bas très loin, les immobilisent tous d’une façon soudaine, comme pétrifiés sous l’ondée. Un quart d’heure durant, ils attendent, sans parler ni bouger ; sur leurs poitrines, la sueur coule, mêlée à l’eau du ciel qui entre par les cols des chemises et descend jusqu’aux ceintures.

À force d’écouter, ils entendent bruire leurs propres oreilles, battre leurs propres artères.

Et cette tension des sens est d’ailleurs, dans leur métier, ce qu’ils aiment tous ; elle leur cause une sorte de joie presque animale, elle double la vie des muscles, en eux qui sont des êtres du passé ; elle est un rappel des plus primitives impressions humaines dans les forêts ou les jungles des époques originelles… Il faudra encore des siècles de civilisation policée pour étouffer ce goût des dangereuses surprises qui pousse certains enfants au jeu de cache-cache, certains hommes aux embuscades, aux escarmouches des guerres ou à l’imprévu des contrebandes…

Cependant ils se sont tus, les chiens de garde, tranquillisés ou bien distraits, leur flair attentif occupé d’autre chose. Le vaste silence est revenu, moins rassurant toutefois, prêt à se rompre peut-être, parce que là-bas des bêtes veillent. Et, à un commandement sourd d’Itchoua, les hommes reprennent une marche ralentie et plus hésitante, dans la grande nuit de la plaine, un peu ployés tous, un peu abaissés sur leurs jambes, comme par un instinct de fauve aux aguets.

Il paraît que voici devant eux la Nivelle ; on ne la voit pas, puisqu’on ne voit rien, mais on l’entend courir, et maintenant de longues choses flexibles entravent les pas, se froissent au passage des corps humains : les roseaux des bords. C’est la Nivelle qui est la frontière ; il va falloir la franchir à gué, sur des séries de roches glissantes, en sautant d’une pierre à l’autre, malgré le fardeau qui alourdit les jarrets.

Mais, avant, on fait halte sur la rive pour se recueillir et se reposer un peu. Et d’abord on se compte à voix basse : tout le monde est là. Les caisses ont été déposées dans l’herbe ; elles y semblent des taches plus claires, à peu près perceptibles à des yeux habitués, tandis que, sur les ténèbres des fonds, les hommes, debout, dessinent de longues marques droites, plus noires encore que le vide de la plaine. En passant près de Ramuntcho, Itchoua lui a demandé à l’oreille :

– Quand me conteras-tu le coup que tu veux faire, toi, mon petit ?

– Tout à l’heure, à notre retour !… Oh ! ne craignez rien, Itchoua, je vous le conterai !

En ce moment où sa poitrine est haletante et ses muscles en action, toutes ses facultés de lutte, doublées et exaspérées par le métier qu’on lui fait faire, il n’hésite pas, Ramuntcho ; dans l’exaltation présente de sa force et de sa combativité, il ne connaît plus d’entraves morales ni de scrupules. Cette idée qui est venue à son complice de s’adjoindre le ténébreux Itchoua, n’a plus rien qui l’épouvante. Tant pis ! Il s’abandonnera aux conseils de cet homme de ruse et de violence, même s’il faut aller jusqu’à l’enlèvement et à l’effraction. Il est, cette nuit, l’irrégulier en révolte, à qui l’on a pris la compagne de sa vie, l’adorée, celle qui ne se remplace pas ; or, il la veut, au risque de tout… Et en songeant à elle, dans le progressif alanguissement de cette halte, voici qu’il la désire tout à coup avec ses sens, dans un élan de jeune sauvage, d’une façon inattendue et souveraine…

Cependant l’immobilité se prolonge, les respirations se calment. Et, tandis que les hommes secouent leurs bérets ruisselants, se passent la main sur le front peur chasser les gouttes de pluie et de sueur qui voilent les yeux, une première sensation de froid leur vient, de froid humide et profond ; leurs vêtements mouillés les glacent, leurs pensées s’affaiblissent ; peu à peu, après la fatigue de cette fois et celle des veilles précédentes, une sorte de torpeur les engourdit, là, tout de suite, dans l’épaisse obscurité, sous l’incessante ondée d’hiver.

Ils sont, du reste, coutumiers de cela, rompus au froid et à la mouillure, rôdeurs endurcis qui vont dans les lieux et aux heures où les autres hommes ne paraissent jamais, inaccessibles aux vagues frayeurs des ténèbres, capables de dormir sans abri n’importe où, au plus noir des nuits pluvieuses, dans les dangereux marécages ou les ravins perdus…

Allons ! en route, maintenant, le repos a assez duré. C’est, d’ailleurs, l’instant décisif et grave où l’on va passer la frontière. Tous les muscles se raidissent, les oreilles se tendent et les yeux se dilatent.

D’abord, les éclaireurs ; ensuite, l’un après l’autre, les porteurs de ballots, les porteurs de caisses, chargés chacun de quarante kilos sur les épaules ou sur la tête. En glissant çà et là parmi les cailloux ronds, en trébuchant dans l’eau, tout le monde passe, atterrit sans chute sur l’autre rive. Les voici sur le sol d’Espagne ! Reste à franchir, sans coup de feu ni mauvaises rencontres, deux cents mètres environ pour arriver à une ferme isolée qui est le magasin de recel du chef des contrebandiers espagnols, et, une fois de plus, le tour sera joué !

Naturellement, elle est sans lumière, obscure et sinistre, cette ferme-là. Toujours sans bruit et à tâtons, on y entre à la file ; puis, sur les derniers passés, on tire les verrous énormes de la porte. Fini ! Barricadés et sauvés, tous ! Et le trésor de la Reine Régente est frustré, cette nuit encore, d’un millier de francs !…

Alors, on allume un fagot dans la cheminée, une chandelle sur la table ; on se voit, on se reconnaît, en souriant de la bonne réussite. La sécurité, la trêve de pluie sur les têtes, la flamme qui danse et réchauffe, le cidre et l’eau-de-vie qui remplissent les verres, ramènent chez ces hommes la joie bruyante, après le silence obligé.

On cause gaîment, et le grand vieux chef aux cheveux blancs, qui les héberge tous à cette heure indue, annonce qu’il va doter son village d’une belle place pour le jeu de pelote, dont les devis sont faits, et qui lui coûtera dix mille francs. ■   (À suivre)

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