Nicolas Sarkozy a interrompu ses vacances pour assister aux obsèques du Cardinal-Archevêque de Paris (le Premier Ministre et le Ministre de l’Intérieur l’accompagnaient). Ce geste n’est pas anodin, et nous le saluons pour ce qu’il est: s’il s’agit certainement de souligner par sa présence l’importance de la personne et de l’action de Jean-Marie Lustiger (qui le méritait), le Président manifeste aussi, de fait, la reconnaissance par le pouvoir politique de la place de l’Église Catholique, de son rôle et de son influence en France.
C’est simple, mais c’est aussi beaucoup; en fait, ce qui est curieux, c’est que l’on doive presque s’en étonner, s’en réjouir (tellement la république nous avait habitué à son sectarisme, haineux au pire, méprisant/dédaigneux au mieux….) alors qu’il ne s’agit somme toute que de quelque chose de très normal, étant donné la place et l’importance fondamentale et essentielle -au sens fort du terme- que tiennent christianisme et catholicisme dans notre Histoire, notre Héritage, notre « inconscient collectif »…
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