Jean-François Bastin, un Belge de 65 ans, coiffé d’un turban à carreaux et la barbe teinte au henné, s’appelle aujourd’hui Abdullah Abu Abdulaziz Bastin. Converti à l’islam, il a fondé en 2004 le Parti des jeunes musulmans.
Abdullah ne serre pas la main des femmes. «C’est tromper Allah », lâche-t-il. C’est aussi tromper celle à qui l’on donne la main, en lui faisant croire que vous êtes égaux…. » Charmant ! et révélateur…
Il clame que les sourires faits par certains politiques aux musulmans ne sont qu’une « instrumentalisation grossière : Il y en a assez de cette sorte de néocolonialisme, s’emporte-t-il. Ils prétendent qu’ils vont nous défendre, et ensuite ils interdisent le foulard à l’école ! » Il faut exiger plus de mosquées visibles, des appels à la prière, des cimetières, des écoles, des maisons de retraite…, s’emballe le converti: « Moi je dis aux musulmans : « Perdez cet esprit de colonisé ! Les colons se sont fait bouter hors d’Algérie, c’est peut-être ce qui se passera ici. ». Les immigrés en ont assez fait, et même trop pour s’intégrer : c’est désormais à la Belgique de s’adapter ».
Cela ne fait-il pas irrésistiblement penser à Tartuffe ? Une fois qu’il a bien grugé ce pauvre Orgon, qui s’est bien fait avoir et qui n’a que ce qu’il mérite, il faut bien le reconnaître, Tartuffe peut abattre son jeu et déclare :
« C’est à vous d’en sortir, vous qui parlez en maître:
« La maison m’appartient, je le ferai connaître…. »
Des propos confirmés peu après, par Monsieur Loyal:
« La maison à présent, comme savez de reste,
« Au bon Monsieur Tartuffe appartient sans conteste.
« De vos biens désormais il est maître et seigneur…. »
Dans la pièce, l’histoire finit bien, car Louis XIV arrive, et rétablit les choses.
Mais, si d’aventure demain nous devions entendre ces mots dans nos rues, où des populations musulmanes seraient devenues majoritaires: « c’est désormais à vous de vous adapter…! » ?…
David Gattegno sur Présidentielle américaine : pourquoi l’inspecteur Harry vote…
“Deux très très grands films de Clint Eastwood : «L’Homme des hautes plaines» et, surtout, ce…”