Aller au contenu

JE SUIS FRANÇAIS

Le quotidien royaliste sur la toile

Search
  • Accueil
  • Politique
    • France
    • Europe
    • Monde
    • Les Lundis de Louis-Joseph Delanglade
    • En deux mots, réflexion sur l’actualité
    • Défense nationale
    • Social, economie…
    • Chiffres en vrac sur la France actuelle
    • Grain de sel … actualité
  • Comte de Paris
    • Monseigneur le Comte de Paris, Famille de France
  • Annonces
    • Activités, Presse, Mouvement
    • Annonces à propos de JSF
  • Société
    • Immigration – Insécurité – Anti racisme
    • Education
    • Justice
    • Patrimoine, Racines, Traditions
    • Politique et Religion
    • Humour
  • Vidéo-Audio
    • Vidéos
    • Audios
  • Idées-Culture
    • GRANDS TEXTES
    • Idées, Histoire, Culture & Civilisation
    • Patrimoine cinématographique [P. Builly]
    • Ephémérides
    • Visuels
    • Nos lecteurs ont la parole…
    • Aux nouveaux lecteurs qui nous découvrent…
    • Journal d’un royaliste français au Maroc
  • République ou Royauté
    • République ou Royauté ?
    • Révolution – Terrorisme – Totalitarisme
  • Dossiers
    • Lire Jacques Bainville
    • Bainville : Journal année 14
    • Pierre Debray – Une politique pour l’an 2000
    • Pierre Debray – Maurras et le Fascisme
    • L’Action française dans la Grande Guerre
    • Mai 68
  • RechercheRecherche

Sauveur ? Destructeur !

vendredi 29 janvier 2021vendredi 29 janvier 2021 sur JSF
Olivier Duhamel, professeur des Universités a Sciences Po. Paris, SIPA

Par Hilaire de Crémiers.  

Tous ceux qui s’intéressent à la question constitutionnelle, ont compris que Macron s’est emparé de l’État pour l’adapter à sa seule ambition, aux risques de déséquilibrer définitivement les institutions.

« Gouverner, c’est faire croire », disait Machiavel.

La réforme constitutionnelle est à l’ordre du jour. Au moins dans les projets, tout étant en suspens en raison de la crise sanitaire. Chaque président, soi-disant dans une intention toujours républicaine et jamais personnelle, prétend apporter une touche à l’édifice politique de la France. C’est une particularité bien française chez les peuples historiquement constitués  ! L’homme au pouvoir se croit obligé de remanier la constitution à son idée pour une satisfaction supposée plus grande des électeurs et dans le souci, bien sûr, d’améliorer la vie civique qui, dans la théorie officielle, ne peut d’elle-même que tendre sans cesse davantage vers l’idéal de la perfection démocratique.

L’attention publique s’arrête généralement aux aspects techniques qui ne laissent pas, pourtant, dans le cadre actuel, que d’être nécessairement limités et parcellaires, jouant sur tel ou tel article, ou tel ou tel alinéa, donc, dans tous les cas, juridiquement dérisoires  : telles les farces sarkoziennes du référendum d’initiative populaire impossible à réaliser ou l’intervention du président devant le congrès réuni, parfaitement inutile et dispendieuse, mais copiée servilement et inintelligemment des États-Unis.

En réalité, ces petits jouets de politiciens sont politiquement ridicules, malgré le sérieux un tantinet grotesque des constitutionnalistes.

Peuple ni gouverné, ni représenté

Au-delà des apparences politiciennes, il faut aussi déceler dans ces velléités réformatrices un besoin plus urgent de répondre à l’inquiétude d’un peuple qui ne se sent plus ni gouverné ni même représenté. Pire encore  : mal aimé, méprisé, caricaturé dans sa volonté d’être lui-même, objet seulement d’une spéculation électorale éhontée dont la motivation et les résultats paraissent d’élections en élections de plus en plus dénués de légitimité.
Au point même – et c’est ce qui fait peur aux puissances établies – que pour des esprits indépendants qui ne se soucient pas de conformisme, se pose inéluctablement la question de l’utilité d’une telle représentation, plus gravement de la justification rationnelle et morale d’un tel mode de gouvernement et, d’une manière plus générale, de l’intérêt pour la France du fonctionnement même d’un tel régime. Est-il fait, comme il le prétend, pour le peuple au nom duquel ses pouvoirs, ses autorités et ses différentes instances parlent et décident  ? Concrètement pour la France  ? Pour les intérêts de la nation qui s’appelle spécifiquement France  ? Ou œuvre-t-il dans des vues autres, comme il apparaît de plus en plus nettement  ? N’est-il pas manifeste que la préoccupation majeure du régime est, d’abord, de se maintenir lui-même, tout en confortant l’idéologie progressiste au pouvoir, celle qui le sous-tend dans ses visées, en y plaçant ses sectateurs qui sont chargés d’en imposer les normes aux citoyens par tous les moyens de la puissance publique, en premier la loi et l’administration, formidables instruments de domination, la haute fonction publique étant par devoir et par formation acquise à la conception politique dominante  ?

Dans toutes les crises politiques qui secouent la France régulièrement, il ne s’agit jamais que de sauver, non pas la France, mais la République  ! Et comment  ? En la réinstallant, en l’affermissant, pour la faire toujours plus républicaine, même quand elle devient par nécessité autocratique, sous ses oripeaux démocratiques. Le gaullo-bonapartisme s’inscrit dans cette perspective. La République a de surcroît cet avantage en pareil cas d’être définie par ceux-là même qui en tiennent les ficelles, sinon le gouvernail, et qui sont en possession du pouvoir effectif qu’elle représente. C’est une constance de l’histoire républicaine. Sarkozy, Hollande étaient bien, eux aussi, missionnés pour sauver une partie politique qui pouvait être perdue, surtout après le référendum de 2005 sur la constitution européenne dont le résultat fut ainsi contourné. Mais, tout aussi bien, ce fut le cas de Chirac et celui de Mitterrand. De Gaulle lui-même pour tout observateur perspicace fut dans le désastre républicain, à deux reprises, le sauveur de la République, quitte à donner à la Ve République sa tournure monarchique dont ses successeurs, malgré leurs réticences de principe, se sont fort bien accommodés.

C’est encore plus vrai de nos jours où toute la direction politique est concentrée dans les mains d’Emmanuel Macron entouré de sa bande d’affidés – tous de mêmes comportements sociaux et sociétaux, tous de même modèle idéologique, sûrs d’eux et dont le cynisme faraud se conforte de cette conviction, invincible chez eux, de la supériorité qu’ils pensent transcendante et incontestable, de l’intelligence de leur conception. D’où leur ton condescendant. Eux, savent  ; et la supériorité de leur savoir justifie la domination de leur pouvoir. Du moins en sont-ils persuadés.

Cette persuasion leur donne leur mission, eux à leur tour, après les de Gaulle, les Mitterrand, célébrés, comme il convient, successivement. Mission confirmée par l’élection de Macron, elle-même présentée comme une rupture refondatrice de la République et sans cesse relégitimée à la manière gaullienne ou mitterrandienne. Ils sont, donc, là pour configurer enfin la France et les Français, qualifiés de réfractaires et, dernièrement, de lamentables petits procureurs, sur la modernité progressiste selon de nouveaux critères politiques, juridiques, philosophiques ou prétendument métaphysiques et moraux  ; car ces immoralistes se croient des gens moraux, tels les Duhamel et tous les stipendiés de la République avides de pouvoir et d’honneur. Leur but  ? Amener par leur pédagogie la France à des conceptions plus larges, plus ouvertes sur le monde – enfin, ce qu’ils appellent des ouvertures  ! – loin des étroitesses nationalistes, délibérément transnationales et supranationales, qualifiées d’humanistes selon un manichéisme caractéristique de la conception binaire macronienne, et qui constituent le fonds commun de la pensée dominante, celle qui tient tous les leviers de pouvoir et tous les moyens d’influence par la pression médiatique et la décision financière.

Une ambition démesurée

Changer la France en changeant les Français, s’il le faut, malgré eux  ; changer le monde en changeant les rapports du monde  ; mettre la gouvernance mondiale dans l’équilibre d’une bonne direction par une prise de conscience des défis de la modernité  ! Tel est le rêve macronien, ouvertement déclaré tout au long de ses grands discours, tels celui de la Sorbonne en 2017 et celui de Davos en 2018 avec, en perspective, la souveraineté européenne et la gouvernance mondiale.

En l’écoutant tenir de pareils propos, il est facile de comprendre que, pour lui, l’élection à la présidence française ne fut qu’un moyen de se confectionner une carte de visite sur laquelle afficher ses titres, et d’abord celui qu’il a prioritairement revendiqué, de vainqueur du populisme. Ce qui doit dans son esprit lui ouvrir toutes les portes des instances internationales et doter sa parole d’une force de conviction et d’adhésion invincible à l’échelle universelle. Or, il le pense, le monde en a besoin. Il n’y a pas à s’étonner, dès lors, que dans la nuit du 6 au 7 janvier, après les incidents du Capitole à Washington, à deux heures du matin, il s’est cru autorisé, comme investi d’une mission supérieure, de prendre la parole officiellement comme chef d’état, le drapeau américain derrière lui aux côtés des drapeaux français et européen, afin de dénoncer l’acte inqualifiable qui souillait la démocratie américaine. De quel droit, dira-t-on. Eh bien, du droit qui lui vient de ce qu’il est  : sauveur de la France, sauveur de la République, qu’il tire des bras de l’hydre immonde, sauveur de l’Europe qu’il ressuscite par son verbe et son geste, sauveur de l’Amérique ravagée par le satan populiste, sauveur du monde enfin, pauvre humanité qui devrait s’en remettre à lui pour tant de sagesse et d’héroïques vertus. Les gens sensés diront qu’il est fou. Mais, cette folie, il la revendique hautement  ; comme il l’a toujours fait sans scrupule. Il peut tout, il transgresse et il jouit de transgresser, dût-il choquer. Depuis son adolescence. Ce qui lui permet sans doute de parler avec autorité aux mineurs abusés  ! Celui qui se prend pour Jupiter, devrait pourtant se rappeler la maxime bien connue  : quem vult perdere, Jupiter dementat.
À ce compte-là, en dépit de ce que racontent les sondages, un écart se creuse entre le pays et l’homme qui prétend le diriger dans de telles conditions et avec de telles idées. Les Gilets jaunes sont passés  ; la vie est confinée  ; mais un malaise profond demeure. Les soulèvements sociaux accompagneront de plus en plus la crise économique et financière. Des questionnements se font jour dans la société et qui ne s’inscrivent pas nécessairement dans les revendications gauchardes malgré les tentatives de récupération. D’autant plus que la gestion de la crise sanitaire n’a montré que trop les incapacités, pire les incompétences de ces idéologues au pouvoir qui ne pensent qu’à encaserner et à enfermer les Français en les infantilisant. Que sera demain  ? L’angoisse est là. Terrible.

Alors Macron se fait volubile  : il parle à tort et à travers. Il passe son temps à expliquer  ; il fait toute une pseudo-sociologie de la situation actuelle en se fondant sur des autorités qui se disent scientifiques et qui relèvent toutes de ce magistère intellectuel de la gauche la plus gauchardement stupide. Il parle de réinsuffler la démocratie dans le corps social français. Il invente à cet effet des commissions citoyennes pour doubler les assemblées représentatives et dont les membres, tirés au sort et non élus, sont, dans le cadre d’un volontariat, dûment instruits par des intervenants appropriés de ce qu’ils doivent penser. La première s’occupe d’écologie, la seconde des mesures sanitaires. C’est ajouter le désordre au désordre  ! Dans le même temps il utilise toutes les ressources de la constitution, le 49-3, les ordonnances, l’état d’urgence sanitaire, l’état d’urgence sécuritaire, qui remplacent l’article 16, le contrôle gouvernemental sur l’ordre du jour des assemblées, le recours au vote bloqué, l’encadrement de la procédure budgétaire  ; et il en rajoute en se constituant à côté des ministères et de l’Administration, à son propre gré, des Conseils dits de Défense, des Conseils scientifiques, un nombre extravagant d’autorités que lui seul homologue et qui le dispensent d’avoir recours aux voies ordinaires. Il s’imagine tout tenir en ses mains, et concrètement tout lui échappe. Car comment faire  ? La vérité est qu’il veut commander, mais qu’il ne sait pas commander. Partout où il passe, il crée la confusion. Ainsi, de son projet de référendum pour inscrire l’écologie dans la constitution en donnant l’illusion d’un appel à la démocratie directe qu’en réalité il redoute. Les gens avertis n’y voient qu’un coup calculé qui met ses adversaires dans l’embarras et qui pourra lui servir de tremplin pour la présidentielle. À quoi joue-t-il  ?

Une constitution à son gré

Ainsi encore a-t-il transformé l’instrument constitutionnel en une arme à son seul service et fait de la France le marchepied de son ambition personnelle aux dimensions européennes et planétaires. Le régalien qui relève de lui, ne l’intéresse que dans cette vue qui en est la contradiction essentielle. La représentation dite nationale n’a plus de représentativité, c’est une machine qu’il dirige et qui ne possède plus aucune indépendance, ni aucune autorité propre. Le contrôle parlementaire n’existe plus. Les députés et les commissions sont aux ordres. Le Premier ministre est, plus encore que sous Sarkozy, un sous-ordre à sa disposition. L’appareil d’état souffre de cette autocratie en forme de monocratie qui dissout toute responsabilité. À tous les échelons. Les partis éclatent et le parti dit majoritaire n’est plus qu’un parti personnel, comme le disent les plus avisés des politologues, ce qui a, de toute façon, été toujours le cas dans la Ve République, mais aujourd’hui plus que jamais. D’autant plus que Macron a coupé le lien réel des députés avec leurs circonscriptions, sous prétexte d’éliminer le cumul et la pérennité des mandats, ce qui avait l’avantage malgré tout d’enraciner la représentation dans les territoires.

La France est devenue un désert politique. Comme un désert social et un désert sanitaire  ! Alors, en une dernière illusion, Macron a pensé à réintroduire une dose de proportionnelle dans les élections législatives pour les différencier quelque peu de l’élection présidentielle dont elles ne sont plus que la suite et la conséquence. Richard Ferrand est chargé du projet. L’ineffable Bayrou en fait son affaire personnelle pour forcer la main du président devenu réticent, jusqu’à vouloir un référendum. Il est à prévoir, si le projet voit le jour, que, comme tout le reste, il ne servira qu’à éparpiller davantage la représentation, lui enlevant définitivement toute cohésion, la dose de proportionnelle n’étant pas suffisante pour faire émerger l’opposition.

Le prétendu sauveur Macron n’aura concrètement rien sauvé. La France sûrement pas  ; elle va vers des jours sombres. La République non plus, en dépit qu’il en ait. Son caractère monarchique qui aux yeux des meilleurs spécialistes lui donnait sa consistance, se meut en autocratisme irresponsable et inquiétant. Le droit constitutionnel français dont la pratique avait corrigé l’absurdité des principes, est maintenant saccagé. La souveraineté française est bradée au profit d’une souveraineté européenne qui n’est qu’un leurre  ; le peuple français en paie et en paiera de plus en plus le prix. La judiciarisation de la vie politique ne fera qu’aggraver le problème institutionnel. Le mandat de Macron aura fini d’épuiser la crédibilité démocratique de la Ve République. Les Français le sentent confusément.

Comme Macron ne croit pas à l’avenir de la France, au fond peu lui chaut. Sa préoccupation est de rebondir personnellement pour assouvir son ambition narcissique. À presque un an de l’élection présidentielle, il ramène tout à cette unique vision.

Mais a-t-il une légitimité pour revendiquer le pouvoir  ? Quels services rendus  ? Peut-il régner sur des débris en rêvant d’un ailleurs plus grandiose, plus sublime  ? Avec cet homme, le pire est à craindre. Il faudrait que les Français retrouvent le sens d’une légitimité nationale qui soit naturelle à leur histoire. C’est la seule et vraie leçon à tirer de pareille expérience.  ■

Article précédemment paru dans Politique magazine. 

Hilaire de Crémiers

 

 

 
 

 

 

 

Categories France
Post navigation
La stratégie russe dans le Haut-Karabakh
Le Comte de Paris, à propos de Saint Thomas d’Aquin fêté jeudi : « S’en inspirer pour redonner à nos sociétés l’élan positif qui leur fait aujourd’hui tant défaut »

2 commentaires pour “Sauveur ? Destructeur !”

  1. Cincinnatus
    vendredi 29 janvier 2021 at 9 h 14 min | Répondre

    Merci pour cet excellent article
    Actuellement le gouvernement habile à semer la discorde est en train de monter les jeunes contre les vieux via le virus…
    Ainsi le fait de confiner n’a pour but que protéger les gens âgés…( lesquels sont confinés naturellement par leur condition physique…et sont rarement secourus en cas de grande détresse respiratoire. )
    On voudrait nous pousser à la révolte et la guerre civile on ne.
    ferait pas mieux
    Grand vainqueur de la guerre : le virus qui aura le dernier mot.l

  2. Marc Vergier
    vendredi 29 janvier 2021 at 10 h 54 min | Répondre

    Parfaitement vu. Mais comment oublier la responsabilité de la télévision et des radios (à quelques exceptions près) dans la docilité, l’apathie, de la majorité des Français. Tous ces communiquants qui enrobent, lénifient, omettent, mal-nomment, glissent sur certains sujets, martellent et distillent les clichés à la mode avant d’offrir des tribunes à leurs amis sont ceux que le gros du peuple écoute et regarde ? La captation de la volonté populaire réside là, à petites doses quotidiennes et non dans les discours de Macron ou les rapports et décisions de la haute fonction publique. Il y a, certes, toutes les dérives dénoncées, mais, surtout, quotidiennement, le grignotage, la mithridatisation, le rabâchage, la javellisation des esprits, par des méthodes copiées de la réclame commerciale et, plus nocivement, légitimées par elle. Pensons à l’interdiction du débat contradictoire, qualifié « dénigrement » par sa déontologie. Cette réclame, peu considérée, ne s’est-elle pas, le temps d’une vie d’homme, haussé le col, jusqu’à s’emparer de la noble notion de « publicité » (ne laissant à la politique que la stupide « transparence ») puis de la « communication » (rien que ça!), toujours renforçant son empire sur les esprits et sur le pays. Prochaine étape, le logos ? Quant à ces chers (très chers et très indémontables) « médiacrates », c’est, entourloupe suprême, protégés par le droit du travail qu’ils nous mènent ainsi, « démocratiquement », par le bout du nez.

Laisser un commentaire Annuler la réponse

L'association Je Suis Français est la seule destinataire de vos données personnelles qui ne sont en aucun cas transmises à des tiers sous quelque forme que ce soit.

Archives

Notre marque

Peinture par un jeune artiste Prix de Rome, offerte à l’U.R.P. pour le 7e centenaire de la mort de Saint-Louis [1970] © U.R.P. [Peut être reprise sur autorisation écrite.]

Prince Jean : « Le rôle politique, je l’ai »

« Le rôle politique, je l’ai sans avoir besoin d’être élu. C’est tout à fait dans le rôle d’un prince de pouvoir sortir un peu de cet échange partisan et de s’intéresser au bien commun, à l’intérêt général de la Cité. »

_____________________________________

Direction de Je Suis Français
Yves Boulon – Sylvie Gaud-Hueber – Jean Gugliotta – Jean-Louis Hueber – Paul Léonetti – Gérard Pol.         
_____________________________________

Ce quotidien a un coût. Son audience un prix. Aidez-nous ! Faites un don ! À partir de 5 €. Merci !

Faire un don ? Le plus simple, c’est PayPal. Dons en ligne – en toute sécurité. Utiliser le bouton PayPal ci-dessous

Sinon, par chèque. Ordre : Je Suis Français – Adresse postale : Je Suis Français, 50 rue Jean Mermoz, 13008 MARSEILLE

__________________________________

Rubriques Chroniqueurs

POLITIQUE
. Les Lundis de Louis-Joseph Delanglade. Contribution â l’expression de notre ligne politique [France & Étranger].
. En deux mots, par Gérard Pol. Réflexion sur l’actualité française et internationale.
. Idées et débats par Pierre de Meuse.
. Les chroniques moyen-orientales d’Antoine de Lacoste,
. Les analyses économiques de plusieurs spécialistes.
. Dans la presse et Sur la toile. Des réactions courtes aux articles, vidéos, audios, les plus marquants.
. Les GRANDS TEXTES politiques.
CULTURE
. Péroncel-Hugoz : Journal du Maroc et d’ailleurs [Inédit]. Autres contributions : Histoire, géographie, lectures et reportages.
. Les études de Rémi Hugues ; Histoire, sociologie politique, philo et actualité. Des séries originales et documentées.
. Patrimoine cinématographique et autres sujets  : les chroniques dominicales de Pierre Builly 
. Les éphémérides.
ANNONCES DES PRINCIPALES ACTIVITÉS
du monde royaliste. Presse et revues, réunions, conférences, colloques, manifestations, etc.
COMTE DE PARIS – FAMILLE DE FRANCE
. Messages, tribunes, activités, du Prince Jean, Comte de Paris. Les événements de la Famille de France. Et complément : les récits et choses vues de Francesca.
__________________________________

L’Histoire de France  jour après jour. Personnages célèbres, écrivains, savants, artistes, religieux, chefs militaires. Événements majeurs. Œuvres d’art, monuments et sites d’un héritage exceptionnel : le nôtre.

     _____________________________

CLIQUEZ SUR LES IMAGES    

14 JUIN – MIDI BLANC – QU’ON SE LE DISE !

_________________________________

Se renseigner – S’abonner

____________

S’abonner sur le site de Politique magazine : 

____________________________ 

Les principales activités royalistes annoncées ici. Revues, réunions, conférences, colloques, manifestations, etc. Image : © GAR


(Sur le site de l’Action Française)
_________________________________ 

Le site géostratégique d’Antone de Lacoste _________________________________ 

Fédération Royaliste Provençale
Fédération régionale de l’Action Française

BPM 777,  19 rue du Musée, 13001 MARSEILLE. Messagerie : urp@outlook.fr

(ATENTION : l’adresse 48 rue Sainte-Victoire, 13006 MARSEILLE, est supprimée). 
_______________________________ 

Livres à la une

Le dernier ouvrage de Jean-Paul Brighelli, – agrégé de Lettres, qui a enseigné pendant 45 ans :  « La fabrique du crétin – Vers l’apocalypse scolaire« , le tome 2 de son succès d’édition, déjà vendu à 150 000 exemplaires. Cliquez sur l’image.

_________

L’Action française est aujourd’hui le plus ancien et, dans sa continuelle vitalité, le plus constamment jeune des mouvements politiques, toutes tendances confondues. Elle se renouvelle à chaque génération, dans la permanence, sans cesse ravivée et adaptée, d’une doctrine, d’une vision, d’une action. Cliquez sur l’image.
__________________________________

JSF recommande à ses lecteurs d’adhérer à l’Action Française

Chers lcteurs, il ne suffit pas de nous lire. Si vous le souhaitez, si vous le pouvez, nous vous recommandons d’adhérer à l’Action Française, pour soutenir, renforcer, participer au mouvement royaliste. L’année commence, c’est le moment ! Cliquez sur l’image !   JSF
__________________________________

Bernard Lugan : Pour répondre aux « décoloniaux », aux islamo-gauchistes et aux terroristes de la repentancePrésentation – Table des matières – Commandes  [CLIQUER]

__________________________________

Livres recommandés…

Pierre de Meuse. Derniers ouvrages parus

 

 

 

 

 

Idées et doctrines de la Contre-Révolution, préface de Philippe Conrad.  DMM – 2019.
Le dogme de l’antiracisme, origine, développement et conséquences, préface de Bernard Lugan,  DMM – 2024.
Informations – Achats : Cliquez sur les images.
Annie Laurent : L’Islam. Pour s’informer sérieusement …

Pour en savoir plus sur cette indispensable étude, pour commander : ICI

__________________________________


Envois postaux : Je Suis Français, 50 rue Jean Mermoz, 13008 MARSEILLE 
Courriel : contact@jesuisfrancais.blog

Librairie de Flore

Cliquez sur l’image pour accéder aux produits de la Librairie de Flore ! Livres, revues, boutique …

L’incontournable ouvrage de Charles Maurras enfin disponible. 15,00€, 515 pages. En stock.

Lettre de JSF : S’abonner, c’est utile et c’est gratuit !




Service quotidien gratuit, déjà assuré le matin pour les milliers de lecteurs inscrits. Si ce n’est pas encore votre cas, inscrivez-vous dès maintenant pour recevoir la lettre de JSF au plus vite et régulièrement. Inscription simple ci-dessous.
Pour en savoir plus, vous pouvez consulter notre politique de confidentialité.

Vérifiez votre boite de réception ou votre répertoire d’indésirables pour confirmer votre abonnement.

Comte de Paris : Retour de l’idée monarchique

https://www.youtube.com/watch?v=qBH3MOjOha4

. Comte de Paris, Site Officiel
. Comte de Paris, Page Facebook 
. Politique Magazine & Revue Universelle
. Maurras.net
. Action Française – Le bien commun

                                    
Je Suis Français (JSF) est aussi sur Twitter/X
                 
Page associée

Commentaires récents

  • mercredi 14 Mai 19:24
    JSF sur Bonus prophylactique de fin de journée…
    “Cliquez sur le titre ou sur l’image en page d’accueil. Puis sur la vidéo elle-même. En…”
  • mercredi 14 Mai 16:22
    Jean-Maurice P sur Bonus prophylactique de fin de journée…
    “Impossible d’ouvrir le bonus !!!??? Merci”
  • mercredi 14 Mai 13:58
    Henri sur Pape Léon XIV : Quel message…
    “Jean-François Colissimo est brillant mais je me méfie un peu de lui , justement pour cette…”
  • mercredi 14 Mai 11:15
    Albane de Chenonceau sur Fin de vie ? ▬ Aristide…
    “Le  » couteau suisse  » ( Emmanuel Macron ) nous a abreuvé de multiples sujets hier…”
  • mercredi 14 Mai 10:28
    Bruno LAFEUILLE sur Vladimir Poutine, 25 ans de pouvoir…
    “Bravo à Antoine de Lacoste pour ce texte admirable, une analyse lucide indispensable à faire connaître…”
  • mardi 13 Mai 23:05
    Bruno LAFEUILLE sur Pape Léon XIV : Quel message…
    “Contrairement aux paroles que Colosimo met dans la bouche du pape pour dénoncer le Vice Pt…”
  • mardi 13 Mai 22:45
    Noël Stassinet sur Éphéméride du 13 mai
    “JSF, malgré votre réponse du 14 mai 2022 le texte mensonger de Crétineau-Joly demeure dans votre…”
  • mardi 13 Mai 20:28
    Joset sur HUMEUR ▬ Radu Portocala : Un…
    “Le trio infernal. Nos généraux laissent le Néron détruire la France. Ce n’est pas la Russie…”
  • mardi 13 Mai 18:54
    E. Raulot sur Jean-Paul Brighelli : Du côté des…
    “Refuser de voir le courant anti-raciste dans sa réalité objective actuelle qui est clairement et de…”
  • mardi 13 Mai 13:32
    Richard sur Pape Léon XIV : Quel message…
    “En bref, le nouveau pape ne serait pas un authentique Nord -Américain . Gageons que si…”
  • mardi 13 Mai 10:55
    Marc Vergier sur Fin de vie ? ▬ Aristide…
    “M. Ankou parle d’or. Nous somme gouvernés, gouvernés ? vraiment ? disons représentés ? pas même…”
  • mardi 13 Mai 10:31
    NOEL Hugues sur Comment le Saint-Père nouvellement élu conçoit…
    “D’accord! Pardon: « Amen »!”

EXPLOREZ LES TRÉSORS DE NOTRE HISTOIRE

EXPLOREZ LES TRÉSORS DU CINÉMA…

____________________________________

Une collection de vidéos dont un grand nombre exclusives réalisées par l’Union Royaliste Provençale. © URP/JSF – Reproduction autorisée à condition de citer la source.

Chaîne YouTube Je Suis Français. Pour une plus large audience.  (Création récente)

_____________________________________

Péroncel-Hugoz dans JSF

Retrouvez ici..

Et aussi…

_______________________________

Appel aux lecteurs de Je Suis Français : Pour la sauvegarde du patrimoine matériel de l’Action Française !

Participez à l’opération nationale de sauvegarde du patrimoine historique de l’Action Française, lancée par le Secrétariat Général du Mouvement. Tous documents ou objets divers nous intéressent : photos, films, livres, journaux, correspondance, insignes, drapeaux etc. Ecrire à Michel Franceschetti : chetti133@sfr.fr .   

PEUT-ON SORTIR DE LA CRISE ? Une étude intégrale de Pierre Debray dans JSF

Une contribution magistrale à la réflexion historique, économique, sociale, politique et stratégique de l’école d’Action Française. Étude intégrale à la disposition des lecteurs de JSF, notamment étudiants, chercheurs et passionnés d’histoire et de science économiques.  ENTRÉE

Les créations de JSF : Séries, dossiers, études

 

Etudes, séries, dossiers regroupés pour être en permanence disponibles et directement consultables   © JSF – Peut être repris à condition de citer la source Pour y accéder, cliquez sur l’image.

A lire dans JSF : Le clivage du « nouveau monde » par Rémi Hugues.

Un mini-dossier en 6 parties. Analyses et propositions. Une manière d’appréhender la situation française réelle et ses évolutions afin de fixer nos positions. A lire, donc.  Suivre les liens.  JSF     I   II  III   IV   V   VI

Quatre livres fondamentaux de Charles Maurras réédités par B2M, Belle-de-Mai éditions

Enquête sur la monarchie. (Édition de 1925), 39 €, 836 p.

Le manifeste royaliste en ouverture du XXe siècle ! (Parution courant 1900). Maurras y pose la célèbre question : « Oui ou non, l’instauration d’une monarchie héréditaire, antiparlementaire traditionnelle et décentralisée est-elle de salut public ? » !   

L’Avenir de l’intelligence, 25 €, 244 p.

Une étude de l’histoire politique et intellectuelle du XVIe au XXe siècle, où Maurras à montre comment les intellectuels et artistes attachés à produire des œuvres de l’esprit sont passés « de l’autorité des princes de notre Sang sous celle des marchands d’Or », les immenses fortunes industrielles et bancaires qui limitent la liberté de l’esprit. Maurras en appelle à une alliance entre les intellectuels et le patriotisme des Français pour renverser cette mécanique.

Kiel et Tanger, 29 €, 428 p.

Maurras y constate la tragique infériorité du régime républicain en matière de politique internationale, spécialement face à la menace allemande de l’époque. Prévoyant la guerre à venir il conclut à la nécessité de remettre un roi à la tête du pays. Prolongeant le réalisme de la pratique capétienne des relations internationales, ancêtre de la pensée géostratégique française.

La Démocratie religieuse, 31 €, 620 p.

Parution en 1921, compilant trois textes préalablement écrits par Charles Maurras : Le Dilemme de Marc Sangnier (1906) – – La politique religieuse (1912) – – L’Action française et la religion catholique (1914). Cet ouvrage voit dans la démocratie une religion nouvelle qui vide le politique de sa puissance.

Et aussi…


Henri Massis, Georges Bernanos, Maurras et l’Action française, présentation de Gérard Pol, 18 €, 104 p.

Léon Bloy, Le salut par les juifs, avant-propos de Laurent James, 20 €, 156 p.

Commandes et renseignements : B2M, Belle-de-Mai éditions – commande.b2m_edition@laposte.net

* Frais de port inclus

  • Contact
  • Mentions Légales
  • Politique de Confidentialité
Je Suis Français © 2019 Tous droits réservés.

Site réalisé par Eva Giraud Web
Retour en haut de page