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Les aventures d’une bourgeoise de Paris, roman-feuilleton de votre été

dimanche 30 juillet 2023dimanche 30 juillet 2023 sur Rémi Hugues

La barque filait rapide, menée par douze rameurs vêtus de blanc ; des musiciens jouaient à l’arrière, frappant à coups redoublés sur des tambourins sonores ; aux pieds de la Reine, un jeune homme, la viole d’amour en main, était assis.

La colère empourpra le visage de Mahault.

— C’est lui, se dit-elle, il a sa taillé flexible et sa façon particulière de pencher la tête ! En regardant mieux, elle s’aperçoit que celui-là est brun comme Érèbe, et plus jeune encore que Lusignan !

La barque royale contourna un instant le navire, puis, trouvant sans doute qu’il était de trop pauvre mine pour mériter un plus long examen, s’éloigna vers le large, et ne fut bientôt plus qu’un flocon d’écume porté sur la crête des vagues. Mahault avait contemplé la dangereuse sirène, mais comment l’aborderait-elle ?

Au moment où elle se pesait cette question, une gabarre accosta la Stella-Maris.

Elle portait le capitaine du port, qui venait percevoir les droits d’usage. Dès qu’il fut monté à bord du vaisseau croisé, tous s’empressèrent autour de lui.

— Quelles nouvelles ? lui demanda-t-on.

— Êtes-vous les seuls à ignorer que, du 8 au 11 février, l’armée franque fut battue à Mansourah, dans un combat si chaud que des deux côtés on s’est attribué la victoire.

— Comment le saurions-nous, n’ayant point touché terre depuis cinq semaines ! Je ne puis croire que les Chrétiens aient été vaincus, cria le Marseillais, sans cela on dirait que Dieu s’est fait musulman1.

— Qu’il se hâte donc alors de nous venir en aide, car un courrier arrivé ce matin donne les plus mauvaises nouvelles : la fièvre et la famine déciment les Croisés, le Roy est cerné de toutes parts.

L’équipage pousse un cri de détresse :

— Partons de suite pour aller à son aide.

— Hâtez-vous, en effet, si vous voulez trouver les voies libres : on dit que les Sarrasins sont maîtres du fleuve jusqu’à Minieh.

— Par les Saintes-Maries de la Mer, clama le capitaine, j’y serai avant eux : mon bateau est aponté de telle sorte qu’il puisse naviguer même sur les canaux. Ça, vous autres, que personne ne bouge, nous partirons à la nuit dès que j’aurai engagé un bon pilote, renouvelé ma provision d’eau et embarqué quelques vivres !

Mahault s’approcha du capitaine du port qui, sa visite faite, s’apprêtait à reprendre la mer : — Je payerai royalement ma place en votre gabarre, dit-elle, mais il faut que je touche terre en cette île, fût-ce pour quelques heures.

La veuve de Bonnard ayant acquis par ses largesses le droit de parler haut, personne ne protesta ! Refusant l’aide de tous, elle descendit l’escalier de corde posé au flanc du navire et s’assit auprès du maître du port.

— Menez-moi, lui demanda-t-elle, au lieu où aborde la Reine, et faites en sorte que je la voie : cette bourse sera pour votre équipage, si je puis réaliser mon dessein et être de retour avant la nuit.

Cet argument étant de ceux que comprend tout bon Chypriote, l’officier s’inclina.

— Je vous mènerai au débarcadère de la Reine et y attendrai votre bon plaisir, affirma-t-il ; — puis, voulant se montrer aimable avec une telle passagère, il entama la conversation :

— Regardez comme notre port semble désert ! j’y vis cependant 300 vaisseaux et toute une flottille de caravelles qui faisaient de la mer chose moult belle à contempler ! Maintenant il est bien vide, puisque tous nos vaisseaux sont à Damiette et que le feu grégeois en a déjà détruit beaucoup !

— Reste-t-il encore des seigneurs français dans l’île ?

— Ceux seulement qui y dorment leur dernier somme.

— Et au Palais ? interrogea-t-elle gauchement, car, ainsi que toutes les personnes très franches, la veuve de l’orfèvre était malhabile à dissimuler.

— Je l’ignore, les secrets du Palais n’étant pas de ceux de la foule. Mais nous voilà près d’arriver : la Reine ne peut tarder à revenir et passera certainement près de cet endroit du quai, où sa litière l’attend ; deux de mes hommes vous conduiront.

Il tendit la main à Mahault qui, déshabituée de la terre ferme, crut que le sol fuyait sous ses pas. Bien que son caractère la portât à fondre sur l’obstacle, en se trouvant si près de la lutte, la sœur du baron Raoul ressentit une sorte de vertige. Devant elle une construction de forme octogonale s’élevait au-dessus des degrés de marbre qui descendaient jusqu’à l’embarcadère royal ; des colonnes d’albâtre supportaient une coupole dont le revêtement de faïence brillait comme une immense émeraude. Debout sur la berge, Mahault interrogeait du regard tantôt la mer, tantôt le cordon de gardes qui maintenaient autour du pavillon royal la harcelante troupe des quémandeurs orientaux. Bientôt, un guerrier portant la belle tenue des archers de la Reine, s’inquiéta de la présence obstinée de cette étrangère, et lui demanda :

— Que faites-vous ici ?

— J’arrive de France, et veux parler à votre souveraine : ceci pour vous si j’y puis parvenir.

Qu’ils fussent gens de mer ou gens d’armes, la vue de l’or impressionnait favorablement les soldats de Chypre. L’un d’eux, ayant mis la main au-devant de ses yeux pour interroger l’horizon, fit un signal auquel quatre serviteurs répondirent en couvrant les degrés d’un tapis de nuances si douces qu’on eût dit une jonchée de fleurs. Cela donna à la veuve l’idée de s’occuper de sa toilette qu’elle négligeait un peu d’ordinaire. Elle n’en avait eu cure, dans la précipitation du départ, jetant seulement sur le surcot de serge des beourgeoises une cape de palle noire. Mais, entr’ouvrant son corps de robe, elle mit au jour un admirable collier caché aux regards de tous pendant la traversée, et dont les trois rangs, dans leur gradation parfaite, couvrirent bientôt la sombre étoffe de leur incomparable blancheur. La barque était sur le point d’atterrir ; on entendait, mêlé au clapotis des rames, le bruit des instruments de musique. Ah ! l’heure n’incitait pourtant pas à chanter ni à rire ! Comment, au lendemain d’une défaite pouvait-on se divertir ainsi ! Les yeux de la Reine, froids et brillants comme l’éclair d’une lame, se fixèrent sur cette femme qui, telle une statue de pierre, semblait figée sur le quai : Mahault en reçut comme une blessure mais son regard ne se baissa pas, et pour se donner du courage elle murmura :

— C’est pour l’amour de l’autre Jehanne que je vais affronter celle-ci.

La barque abordait, les quatre serviteurs se prosternèrent ; deux eunuques, drapés de blanc, tendirent sur la tête de la Basilia un dais orné de longues franges, deux autres éployèrent à ses côtés des éventails faits de plumes blanches ; le beau jouvenceau, vêtu de soie vive, tendit à la fille de Byzance son bras, frêle encore, et celle-ci, en s’y appuyant, eut un tel abandon de tout son être, que Mahault murmura en elle-même :

Psst ! la coquine. Elle agissait ainsi avec l’autre, il y a quelques semaines… ou quelques jours.

Le brillant cortège allait frôler la robe sombre de la veuve ; elle s’avança — il n’y a que les timides ou les forts pour avoir de ces audaces.

— Madame la Reine, j’arrive de France par cette galère, près de laquelle votre barque a passé ; reprenant la mer dès ce soir, je vous prie de m’entendre, un instant. La demande était si contraire aux us de la cour, que la souveraine en fut stupéfiée !

— Qui donc êtes-vous, femme, pour vous présenter ainsi ?

— Je suis la veuve de Bonnard, l’orfèvre du Roy Lois de France.

— C’est donc pour cela que vous avez des perles semblables à celles-ci ? Allons, suivez-moi !

Après avoir franchi la galerie, dont les pans étaient ajourés comme une dentelle, le cortège pénétra dans une pièce également octogonale et couverte, du plancher à la voûte, par des carrés de faïence sur lesquels des vitraux de même nuance tamisaient la lumière. Dans ces tons fulgurants de sinople et d’écarlate, la beauté de la Reine prenait un éclat irréel.

— Allons, dites vite ! la femme, combien en voulez-vous ?

Et ses regards prenaient une lueur phosphorescente que Mahault avait peine a soutenir.

— Madame la Reine, veillez que je vous entretienne seule à seule.

— Eh ! vit-on jamais marchande plus outrecuidante ? Cependant, comme le collier me plaît, il faut condescendre à ce caprice : faites que l’on amène ma litière : j’irai vous y rejoindre, dit-elle au brun jouvenceau, avec un sourire prometteur de caresses.

Celui-ci sortit en riant avec les officiers de garde ; seuls les eunuques, figés en des poses hiératiques, se tinrent derrière la siège aux pieds de nacre sur lequel s’était assise la femme du Roi Henry le Gros. Elle fit un signe à Mahault, et, regardant toujours le collier tentateur :

— Combien voulez-vous de ces perles ?

— Elles ne sont pas à vendre, Madame la Reine, je les garde pour, ma nièce qui, il y a deux mois encore, devait s’appeler Jehanne de Lusignan ! ▪ (À suivre)

1Joinville.


Roman : LES AVENTURES D’UNE BOURGEOISE DE PARIS de Myriam Thélen (1911).

Publié dans l’Action française le 11 juin 1923.

Textes et images rassemblés par Rémi Hugues pour JSF

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Quatre livres fondamentaux de Charles Maurras réédités par B2M, Belle-de-Mai éditions

Enquête sur la monarchie. (Édition de 1925), 39 €, 836 p.

Le manifeste royaliste en ouverture du XXe siècle ! (Parution courant 1900). Maurras y pose la célèbre question : « Oui ou non, l’instauration d’une monarchie héréditaire, antiparlementaire traditionnelle et décentralisée est-elle de salut public ? » !   

L’Avenir de l’intelligence, 25 €, 244 p.

Une étude de l’histoire politique et intellectuelle du XVIe au XXe siècle, où Maurras à montre comment les intellectuels et artistes attachés à produire des œuvres de l’esprit sont passés « de l’autorité des princes de notre Sang sous celle des marchands d’Or », les immenses fortunes industrielles et bancaires qui limitent la liberté de l’esprit. Maurras en appelle à une alliance entre les intellectuels et le patriotisme des Français pour renverser cette mécanique.

Kiel et Tanger, 29 €, 428 p.

Maurras y constate la tragique infériorité du régime républicain en matière de politique internationale, spécialement face à la menace allemande de l’époque. Prévoyant la guerre à venir il conclut à la nécessité de remettre un roi à la tête du pays. Prolongeant le réalisme de la pratique capétienne des relations internationales, ancêtre de la pensée géostratégique française.

La Démocratie religieuse, 31 €, 620 p.

Parution en 1921, compilant trois textes préalablement écrits par Charles Maurras : Le Dilemme de Marc Sangnier (1906) – – La politique religieuse (1912) – – L’Action française et la religion catholique (1914). Cet ouvrage voit dans la démocratie une religion nouvelle qui vide le politique de sa puissance.

Et aussi…


Henri Massis, Georges Bernanos, Maurras et l’Action française, présentation de Gérard Pol, 18 €, 104 p.

Léon Bloy, Le salut par les juifs, avant-propos de Laurent James, 20 €, 156 p.

Commandes et renseignements : B2M, Belle-de-Mai éditions – commande.b2m_edition@laposte.net

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